En prépa HEC (scientifique), c’est la matière principale après les mathématiques. On y étudie l’histoire économique depuis le XXe siècle. C’est certainement l’une des plus lourde en terme de quantité, mais la plus simple au niveau de la méthode de travail. Etonnant ? Pas tant que ça : on peut la détester ou l’adorer, cette matière reste un gouffre de connaissances à accumuler, ce qui n’est pas toujours agréable.
Mais prenons ça sous un angle différent : l’histoire-géo, c’est surtout l’acquisition et la maîtrise de connaissances sur le monde. Ces connaissances existent uniquement pour être ensuite constamment mises en relation. Il ne s’agit pas simplement d’accumuler les connaissances ; il faut savoir confronter les idées et les thèses d’auteurs, et surtout structurer ses connaissances. Par exemple, la dissertation est surtout évaluée sur la capacité à formuler une réponse organisée ET argumentée. Donc quelque soit votre point de vue, si vous parvenez à élaborer une construction solide soutenue par une argumentation tout aussi solide, vous serez toujours assurés d’avoir au moins la moyenne (à condition bien sûr de ne pas commettre de hors-sujets, tellement fatals en prépa !). D’autre part, s’il y a des règles à respecter, les conclusions ne sont en revanche jamais blanches ni noires. La règle d’or est de continuellement nuancer ses propos.
Pour progresser en histoire-géo, il faut ainsi se créer un immense complexe de connaissances, qui s’étend quand on apprend de nouvelles choses, et s’organise à mesure que notre réflexion s’affine. Une fois que vous avez compris cela, il ne vous reste plus qu’à apprendre.
DS