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La prépa HEC ou le paroxysme intellectuel

Prestige de la prépa, amour pour l’ensemble des matières enseignées au lycée, choix « par défaut » ou grand projet d’avenir, les raisons de faire une prépa HEC sont nombreuses. Mais laissez-moi vous dire une chose : faire une prépa HEC est une expérience unique. Ce n’est pas qu’une simple passerelle vers les écoles de commerce. Ce sont les fondations d’un édifice sur lequel vous vous appuierez  toute votre vie. Autant dire que cet édifice, mieux vaut qu’il soit solide !

La prépa HEC, c’est un puits de connaissance, une porte grande ouverte à la réflexion, une hygiène de vie avec un rythme endiablé qui vous permettra de faire face à n’importe quelle situation dans votre vie (héhé, oui, vous apprendrez même à faire cuire des pâtes, si si je vous assure).

Loin de critiquer les autres domaines d’études, je suis néanmoins persuadé que la prépa HEC est une excellente expérience à vivre car elle est certainement la formation post-bac la plus généraliste à ce jour.

C’est probablement le seul lieu où vous pourrez parfaitement diagonaliser une matrice, étudier une variable aléatoire discrète et, l’instant d’après, lire un extrait de l’Ethique de Spinoza, avant de suivre un doux cours sur l’hygiène quasi-irréprochable des latrines à Rome dans l’Antiquité, et sur ce qu’on peut apprendre d’une civilisation en étudiant celles-ci de plus prêt, pour enfin finir la journée avec une analyse de la Nuit étoilée de Van Gogh et rentrer chez vous attaquer un DM d’algèbre casse-tête, à rendre pour le lendemain, que vous n’avez bien sûr pas commencé pour pouvoir préparer votre colle d’histoire sur le « modèle chinois de développement (1949-1976) : succès ou échec ? », tout cela après avoir relu avec assiduité vos cours de la journée — cela va de soi.

Vous voyez, cette diversité, c’est ce qui en fait sa richesse. La vie en prépa HEC est une ébullition intellectuelle constante, un enseignement général à une cadence que vous ne trouverez nulle part ailleurs (arrêtez-moi vite vite vite si je me trompe !). Bref, l’essayer, c’est l’adopter.

Le titre semble pertinent en fin de compte, non ?

DS