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Reportage – Envoyé Spécial : Les classes prépas

Nombreux sont ceux qui se demandent : « Qu’est ce que la prépa ? ». Ce reportage résume bien à quoi ressemble la vie en prépa. Il ne s’agit pas ici de la prépa HEC. Néanmoins, les différentes prépas (MPSI, PCSI, bio, khâgne et hypokhâgne, ECS et ECE…) ont beaucoup de points communs. La différence fondamentale réside en effet dans les matières enseignées, mais la vie en prépa est à peu de chose près partout la même.

Ce reportage est donc un bon moyen de vous faire une idée de la vie en prépa. Malgré tout, ayez conscience qu’il ne faut pas faire de ce reportage une généralité : certaines prépas sont plus « cools » que d’autres et l’ambiance d’une classe de prépa peut varier d’une promotion à une autre.

DS

Ils ne savaient pas que c’était impossible…

« Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait. »

Mark Twain

Parfois, en prépa, il est bon de pouvoir trouver des sources de motivation. En voici une.

Pour ma part, je pense souvent à cette citation. Peut-être est-ce le fait qu’elle se trouvait dans l’un des livres qui ont bercés ma jeunesse ?… En l’occurence, une trilogie de Pierre Bottero, La Quête d’Ewilan. A l’époque, j’avais été touché en lisant ces mots qui sont restés gravé dans ma mémoire depuis. Et voilà qu’aujourd’hui, alors que je n’ai plus ouvert un livre de Pierre Bottero depuis longtemps, cette citation prend tout son sens.

Elle prend tout son sens et je ne vous expliquerai pas pourquoi. En la lisant, elle doit résonner en vous. C’est une phrase à la fois simple et forte.  Une phrase qui se ressent plus qu’elle ne se comprend.

Je ne vous expliquerai qu’une seule chose : ce qui fait sa force, c’est la vérité qu’elle transmet. Nous sommes tous conditionnés par notre éducation et la société dans laquelle on vit. Il faut quelques fois sortir des sentiers battus. Penser différemment, disait Steve Jobs ( ou encore « désapprendre tout ce que tu as appris », dirait Yoda ; que ce soit les paroles d’un petit bonhomme vert dans un film hollywoodien ne rend pas sa phrase mensongère…).

Pour innover, pour réaliser ce qui semble impossible, il faut oser et ne pas s’avouer vaincu avant même d’être entré dans la bataille. Un autre homme a dit : « Une personne qui n’a jamais commis d’erreurs n’a jamais tenté d’innover » : Albert Einstein. Vous avez donc le choix : restez dans cette bulle, là où vous êtes maître des événements, mais là aussi où votre futur est écrit d’avance. Ou bien osez penser l’impossible : votre avenir sera alors beaucoup moins certain, rendant votre vie d’autant plus excitante. Make up your mind.

DS

Révisions pour la rentrée – Histoire-Géographie-Géopolitique

Revoir ses cours de maths et refaire des exercices, c’est bien. Mais vous êtes loin d’en avoir fini avec les révisions ! L’histoire-géo ne doit PAS être négligée pendant les vacances — et encore moins en prépa. Tout le programme d’histoire et de géographie repose en effet sur les connaissances du lycée. Plus précisément sur l’histoire du monde depuis la colonisation européenne. Le prof s’appuie sur le programme du lycée, puis développe chaque partie en se concentrant davantage sur les aspects économiques. Quoiqu’il en soit, il faut maîtriser parfaitement le programme du lycée pour espérer dominer celui de prépa.

En préparant vos khôlles ou en rédigeant vos dissertations, vous réaliserez une chose fondamentale : le cours (lycée et prépa) constitue une base certes solide mais incomplète pour qui veut une excellente note en histoire-géographie-géopolitique. Il est donc nécessaire d’acquérir par soi-même, pendant ces deux années de prépa, un bagage de connaissances personnelles qui vous sera précieux pour construire votre argumentation. Le prof n’est vraiment là que pour donner les connaissances nécessaires, que chacun DOIT avoir quand il se présente aux concours. Bien sûr, le prof essaie tant que possible de nous fournir des références et des exemples originaux, pour qu’on puisse se distinguer des autres étudiants. Néanmoins, s’en contenter serait une grave erreur : dans un concours, il faut faire la différence.

Le correcteur ne sera donc pas surpris que vous argumentiez à l’aide de votre cours : il sera d’autant plus réceptif — voir intéressé ! mmm, quel délice… — par vos propos s’ils sont relevés d’un certain savoir acquis au cours de lectures personnelles. Vous aurez d’autant plus de chances de rendre une copie originale et intéressante du point de vue de l’argumentation si vos idées sont bien organisées. Pour en arriver là, j’y reviens : il faut au préalable parfaitement connaître les cours étudiés au lycée. Ils sont la substantifique moelle autour de laquelle le cours de prépa s’organisera. Voici donc un aperçu des notions qui ne doivent plus avoir aucun secret pour vous :

HISTOIRE

  • 1900-1914 : industrialisation, capitalisme, société, grandes puissances (France, Allemagne, Grande-Bretagne, Russie, Etats-Unis, Japon)
  • 1919-1939 : les années 20 et la prospérité, la crise de 1929 et les réponses à la crise (France, Etats-Unis, Allemagne), la Russie puis l’URSS de 1917 à 1941
  • de 1945 à nos jours : la révolution scientifique et technique depuis 1945 (et transports), la croissance des « Trente Glorieuses », la société (Welfare, remise en cause), la crise contemporaine et les réponses, l’URSS jusqu’à l’effondrement en 1991, et la Russie depuis.

GEOGRAPHIE

  • L’Europe, l’Union européenne
  • Un monde de contraste (la partie que vous avez vu concernant les généralités sur le monde)

En prépa HEC, ce sera des points de repère autour desquels se construira le cours. Pour bien débuter l’année scolaire, il est impératif de maîtriser ces points. Après, c’est trop tard. Enfin, suivez bien l’actualité géopolitique… une bonne habitude à prendre avant de présenter les oraux des écoles de commerces.

DS

Révisions pour la rentrée – Mathématiques

Deux mois de vacances… mmmh qu’est-ce que ça fait du bien ! Oui, mais deux mois, c’est long. Et deux mois SANS faire de maths, c’est vraiment pas top avant d’entrer en prépa HEC. A moins que vous soyez un inconditionnel des maths — ou du moins que vous ayez révisé régulièrement (excellent !) — il faut s’y remettre durant les deux dernières semaines. Avant d’aller plus loin, lisez mon post sur Les Mathématiques en prépa HEC : vous saurez à quoi vous attendre en prépa HEC.

« J’ai terriblement envie de réviser les maths mais je ne sais pas par où commencer ! » Si vous n’avez pas revu régulièrement vos cours du lycée, il y a au moins quelques points qu’il faut totalement maîtriser avant de faire votre entrée dans l’univers de la prépa. Car vu l’ampleur du programme d’ECS, les profs considèreront les acquis du lycée comme… acquis !

  • Les règles de calcul : résolution d’inégalités, d’équations, sont le B.A-BA. Normalement vous n’avez même pas besoin de revoir ça, vous ne devriez plus réfléchir quand vous faîtes ce type d’exercices.
  • Les fonctions : vous devez pouvoir jouer avec tout type de fonction, et notamment avec les foncions usuelles, type : exp, ln, et fonctions trigonométriques. Ca doit être naturel pour vous.
  • Etude de fonctions : vous êtes obligé d’être calé sur tout ce qui a trait à la dérivation (dérivabilité, tableau de variation, continuité …)
  • Les suites (arithmétiques, géométriques)
  • Le raisonnement par récurrence : vous le reverrez en prépa. C’est très important de le maîtriser car il deviendra par la suite une méthode assez fréquente : et sur une question où l’on peut utiliser la récurrence… on n’a PAS le droit de perdre des points !
  • Le calcul d’intégrale (donc se balader avec les primitives, savoir calculer tout type d’intégrale)
  • Les nombres complexes. Un seul mot d’ordre : maîtrise. C’est un chapitre assez conséquent en prépa, peu être moins récurrent que d’autres mais qu’il faut quand même dominer, comme tout.

Tout ça est normalement facile pour vous. Dans ce cas, c’est bien, faîtes quelques exercices pour retrouver des réflexes, et vous commencerez l’année tranquillement. 

Si ça ne l’est pas… ça doit le devenir ! Une bonne partie du programme en première année de prépa HEC repose sur ces connaissances basiques, vous ne les reverrez pas, donc soyez autonomes.

« J’ai envie de prendre de l’avance et de commencer tout seul le programme d’ECS » Pourquoi pas ? Vous êtes seul maître à bord. Le programme du lycée n’a plus aucun secret pour vous ? Soit, lancez-vous, c’est une bonne expérience. Cependant n’espérez pas prendre réellement de l’avance. A moins d’en faire 8h par jour pendant vos deux mois de vacances (peut-être vos dernières VRAIES vacances d’été), c’est probablement un mauvais « investissement ». Si vous passez des heures sur un chapitre pour vous avancer, c’est du temps en moins pour entretenir et développer votre culture générale — utile à l’ensemble des autres matières enseignées en prépa HEC. Votre prof mettra sûrement 2h ou une semaine tout au plus à vous apprendre ce devant quoi vous avez sué seul… Néanmoins il existe des cahiers de vacances qui peuvent faciliter la transition entre le lycée et la prépa : vous aurez alors peut-être plus de facilités que les autres à comprendre le début du cours. Mais en deux ou trois heures, vous serez tous au même niveau. Quoique vous décidiez, sachez que prendre de l’avance sur le programme n’est pas nécessaire pour réussir.

Vous aurez bien d’autres préoccupations pendant les vacances d’été : revoir le programme d’histoire-géo et le dominer sera essentiel (celui de Première uniquement, pour les Terminales S après 2012 qui n’auront plus d’histoire-géo en Terminale, et tout pour les voies éco), car absolument TOUT le programme de prépa s’appuie sur les connaissances du lycée. Vous aurez aussi de quoi vous occuper en Culture Générale : lire, commencer à en apprendre plus sur la mythologie (les grands noms — comme les Atrides, par exemple), revoir les mouvements culturels, etc… Et en langues où vous devez lire la presse étrangère et écouter autant que possible la langue (infos, films, radio…).

DS

Le sport en prépa : un mythe ?

Qui a dit qu’on ne pouvait pas faire de sport en prépa ? Beaucoup de gens pensent que la vie en prépa ne se borne… qu’à la prépa. Quoi de plus faux ! La classe préparatoire prépare. Oui, mais à quoi ? A l’entrée en école de commerce et, a fortiori, à la vie active. Et dans la vie, mes amis, si vous voulez qu’elle soit belle et pleine de jolis rebondissements, il faut pratiquer des activités diverses, enrichissantes, et tout cela dans une santé de fer. OK, en prépa, il faut travailler. Beaucoup. Mais pour travailler efficacement, il faut faire du sport, que vous aimiez ça ou non. Et pour faire du sport, il faut travailler efficacement. C’est un fait.

Mon prof de SVT, au lycée, était convaincu qu’il y avait un certain rythme à garder : selon lui, chaque humain devrait pratiquer en moyenne 2h de sport par jour… « QUE PASA ? Deux heures ? Comment est-ce possible, je n’arrive même pas à faire une activité par semaine ! »

Ne vous attendez pas à ce que je vous dise de faire 2h de sport par jour en prépa ; il faut être réaliste. Mais on va quand même faire ensemble un petit exercice : imaginez que la prépa vous impose de faire 2h de sport par jour, en dehors de la prépa et cependant avec un emploi du temps toujours aussi chargé. Dîtes-vous que ces deux heures sont obligatoires (ils vous surveillent avec des implants dans votre bras qui vérifient en temps réel votre activité cardiaque, afin de vérifier si, pendant 2h, vous faîtes bien du sport ; toutes les données sont alors envoyées dans un data centre où tous les étudiants sont passés au crible, avant que ces infos ne soient finalement communiquées au directeur de votre établissement afin qu’il prenne les décisions nécessaires en cas de non-coopération. Voilà, maintenant l’histoire est cohérente…). Maintenant, essayez de trouver comment organiser votre semaine en y incluant ces deux heures de sport par jour : 17h-19h, pile en sortant des cours ? 19h-21h pour les fins de journée avec des khôlles ? 1h le soir puis 1h le matin avant d’aller en cours ? Pff, pas facile… je vous l’accorde.

En revanche, à présent, insérer 2h de sport dans la semaine devient carrément un jeu d’enfant ! Hop, un bon tennis le samedi de 20h à 22h, et le tour est joué ! (ça vous évitera en plus de regarder une série abrutissante et inutile, ce qui est d’autant plus vrai pendant vos deux années de prépa). Plutôt facile, non ? Mais surtout, surtout n’allez pas me faire croire que pendant une semaine complète, vous ne passez pas rien que 20 min par jour à regarder un truc inutile sur internet ou à traîner dans la rue à la recherche de… rien, bref, un truc inutile pour la prépa et votre survie. Eh bien passez ces 20 min à travailler, et vous vous débloquerez vos 2h du samedi !

Bref, faire du sport, en prépa, est une évidence. D’abord pour garder un corps présentable aux entretiens et être crédible devant les jurys ! Et surtout pour passer un moment sans penser aux cours. Tout est question d’efficacité et d’organisation. A vous de jouer !

DS

« La prépa, c’est l’enfer » : mythe ou réalité ?

Trop de pression, trop de travail, pas de vie sociale. Les clichés qui assaillent les prépas font éclater de nombreux débats. Néanmoins, je trouve un sérieux problème à cela : ces rumeurs proviennent trop souvent de personnes EXTERIEURES à la prépa. Elles pensent saisir ce qui se passe dans la tête des étudiants en fonction de l’opinion qu’elles se font des prépas, et critiquent ainsi un système dans lequel elles n’ont pas forcément mis les pieds : « survivre à l’enfer des prépas », « la pression en prépa » ; il suffit de taper deux ou trois mots clés dans un moteur de recherche pour trouver des milliers d’articles qui traitent de la question. Aujourd’hui, avec le recul de l’expérience, je vais partager avec vous mon opinion.

« La prépa, c’est l’enfer ! » Objection, votre honneur ! Propos subjectifs (ou pas)… Avec votre permission, je vais monter à la barre défendre la cause de la prépa… « Le meilleur de lui-même ». C’est ce que toute classe prépa veut faire trouver à chaque étudiant. Le pousser dans ses retranchements pour qu’il atteigne son plus haut niveau. Et pour cela, les moyens sont multiples : la compétition, la charge considérable de travail, l’emploi du temps chargé, les khôlles et DS sont là pour tester l’endurance des étudiants. Selon moi, l’objectif en prépa est de dépasser tout cela. Il faut savoir se détacher des notes ; accepter des défaites ; prendre les victoires pour ce qu’elles sont ; non pas subir mais s’adapter à un emploi du temps ultra-chargé ; et finalement se concentrer sur une seule chose : apprendre.

Oui, on est en prépa pour apprendre, beaucoup, constamment, et ce pour atteindre le summum de nos capacités. Je vous le demande, à vous qui voyez la prépa comme une prison : quand est-ce que se donner au maximum pour acquérir des connaissances et un cerveau qui « carbure » est devenu un enfer ? Quand est-ce qu’apprendre est devenu une punition ?

Presque tous les étudiants qui ont fait une prépa en gardent d’excellents souvenirs. Garde-t-on de bons souvenirs de l’enfer ? Certes, la tâche était ardue et les plaisirs extrêmement rares ; mais lorsque le résultat est au rendez-vous, on est fier d’avoir surmonté les difficultés et de s’être dépassé soi-même. C’est un sacrifice nécessaire pour un plaisir différé, opinion que défend d’ailleurs Rama Yade qui affirme être ce qu’elle est aujourd’hui grâce à la prépa — littéraire, en l’occurrence (cf : vidéo « REPORTAGE : SteeveSARFATI sur France2 dans Complément d’enquête » sur la page http://www.masterclassprepa.com. Vous pouvez voir l’interview de Rama Yade à partir de la 3ème minute).

Les CPGE sont des lieux uniques où l’on nous apprend à apprendre. C’est une voie d’accès (parmi d’autres) à l’épanouissement intellectuel. C’est à l’étudiant, s’il veut réussir, d’être capable de dépasser la simple surcharge de la prépa, de l’accepter et de se l’approprier, pour pouvoir en profiter plus tard.

Je n’ajouterai qu’une phrase, pour clore ce sujet : la prépa, c’est d’enfer !

DS

Les Mathématiques en prépa HEC

Ahhh, les mathématiques ! (ou : Ohhh, les mathématiques…). Non, plus sérieusement, les mathématiques, n’est-ce pas une matière fascinante ? Non ? Eh bien, mes amis, je vais tenter de vous persuader du contraire ! Trop souvent, les mathématiques sont détestées. Méprisées. Délaissées. Phobie des chiffres (rassurez-vous, en prépa HEC, plus trop de chiffre, donc si vous aimez les lettres, aucun souci à se faire…), mauvaises notes ou ennui, les mathématiques sont souvent incomprises. Pourtant, elles demeurent LA matière principale, même et surtout en prépa HEC (option scientifique). Beaucoup trop souvent, les réactions des gens vis-à-vis des maths sont : « les maths, ça sert à rien dans la vie de tous les jours » ou encore « pas besoin des maths pour acheter une baguette de pain ». Et ceux qui pensent cela — peut-être toi aussi, cher lecteur qui lit sagement mes posts en internaute accompli — ont une vision bien obtuse de l’enseignement.

Si les maths ont été choisies comme matière principale, c’est parce qu’elles requièrent un travail considérable, un esprit logique mais surtout structuré, et une capacité de raisonnement assez élevée. On n’enseigne pas seulement les maths pour former d’éminents physiciens ou théoriciens, mais surtout pour former et DEPARTAGER les étudiants sur un critère important : le raisonnement.

Dans mon article sur la Culture Générale, je vous ai expliqué qu’en prépa, il fallait faire la différence avec les autres. C’est exactement sur le même principe que les mathématiques sont enseignées : c’est une première sélection sur laquelle s’appuient les écoles de commerce. C’est pourquoi vous êtes dans l’obligation de réussir en maths (du moins pour espérer avoir une « parisienne »). Parce que c’est presque une condition sine qua non, tous les étudiants qui prétendent aux écoles de commerce le savent. C’est comme si c’était « normal » : les écoles savent que leurs étudiants seront tous bons en maths. Le vrai partage se fait ensuite sur les matières qui demandent une réflexion personnelle. Donc si vous voulez avoir votre chance de batailler sur le champ de la réflexion, vous devez impérativement commencer par passer l’épreuve des maths, et ce, haut la main.

Maintenant que j’ai plongé certains d’entre-vous dans un état de morosité impensable… je vais essayer de vous faire jaillir des tréfonds du désespoir pour vous faire atteindre le sommet. Et lorsque vous l’aurez atteint, continuez de grimper mes amis, continuez de grimper… A présent, oubliez une seconde que les maths sont une matière.

Les mathématiques sont d’abord un langage. La langue française vous sert, à vous comme à moi, à communiquer. Les mathématiques sont le langage de l’univers. Vous voulez tutoyer l’univers ? Maîtrisez les mathématiques. C’est une transcription des lois qui régissent le monde. A travers ce langage, vous explorez ces lois, vous jouez avec elles. Puisqu’on en aura jamais fini avec l’exploration de l’univers, jamais on n’en finira avec l’exploration des mathématiques : fascinante perspective, n’est-ce pas ?

Quand vous cherchez une solution en mathématique, celle-ci est déjà écrite : elle est inscrite dans l’univers. Cependant, on a besoin de retranscrire cette solution dans un langage que l’on comprend. Pourquoi ? Pour pouvoir à notre tour créer, jouer avec le monde physique. Comment voyagerait-on sinon ? Ou vivrait-on ? Les mathématiques sont partout. Bien sûr, tout ça n’est pas de notre niveau — laissons-ça aux ingénieurs et contentons-nous des concours. En revanche, savoir que ces maths ont une part concrète et jouent un rôle fondamental peut être rassurant.

Mais… en prépa HEC, les maths sont SIMPLES. Vous ne me croyez pas ? C’est pourtant vrai : être bon en mathématique se fait par la répétition. REPETITION, REPETITION, REPETITION, encore et encore : il « suffit » de connaître PAR COEUR le cours : il contient tous les outils pour réussir. Ensuite, il ne reste plus qu’à faire des exercices, nombreux et diversifiés, encore et encore. Et quand on a fini de faire des exercices… on continue de faire des exercices. Alors, on devient bon en maths.

Une dernière chose : tout le monde a la capacité d’être excellent en maths. Courage.

DS

La Culture Générale en prépa HEC

La Culture Générale ne revêt pas la même importance aux écrits des concours que les maths ou l’histoire-géo. Mais dans le fond, elle n’en est pas moins capitale. C’est la matière phare en ce qui concerne les oraux. Et ce n’est pas rien ! Les oraux des écoles de commerce, c’est très souvent 50% des coefficients totaux (avec des différences selon les écoles). Vous pouvez donc très bien avoir brillamment réussi vos écrits, avoir obtenu 17 en maths et 16 en histoire-géo, rien ne dit que vous serez admis dans l’école.

La Culture Générale est un apprentissage de tous les instants en prépa HEC. Le cours est là pour vous donner un fil conducteur auquel s’accrocher, une base indispensable aux oraux. Mais si vous vous en contentez, rien n’assure votre réussite aux oraux. Pourquoi ? Parce qu’aux concours, l’essentiel est d’être meilleur que les autres. Comment y parvenir ? En apportant de la DIFFERENCE. Un jury qui lit ou écoute la même rengaine toute la journée est un jury irrité, un jury ennuyé, un jury désespéré. Séduisez les membres du jury : apportez-leur de l’originalité, surprenez-les, et vous aurez attisé leur curiosité.

Plus facile à dire qu’à faire ? C’est sûr. Et c’est pour ça qu’il faut vous y mettre dès maintenant mes p’tits loups ! Peu importe que vous soyez en vacances, au lycée, au collège, en primaire, en maternelle ou à la crèche, il n’est jamais trop tôt. Plus vous construirez votre culture sur le long terme… plus solide votre culture sera. Un conseil :

BE CURIOUS ! Soyez curieux de l’actualité, cherchez à comprendre les enjeux politiques, économiques, intéressez-vous aux fondements de notre (ou/et des) civilisation(s), aux différentes cultures, religions. A l’histoire de la pensée. Apprenez-en plus sur l’art, les mouvements culturels (littéraires, artistiques…). Plus on en apprend, plus le monde devient fascinant à nos yeux, intrigant et mystérieux. Et plus l’on désire apprendre. Toute cette passion, vous pourrez la réutiliser à l’entretien de personnalité (et partout ailleurs dans votre vie, si vous prenez le temps d’y réfléchir une seconde). Et ainsi, lors des oraux, vous ne serez pas décontenancé par un jury qui teste votre culture générale — et même s’il ne la teste pas, vous serez aurez beaucoup plus confiance en votre capacité à entretenir une conversation intéressante.

DS

L’Histoire-Géographie-Géopolitique en prépa HEC

En prépa HEC (scientifique), c’est la matière principale après les mathématiques. On y étudie l’histoire économique depuis le XXe siècle. C’est certainement l’une des plus lourde en terme de quantité, mais la plus simple au niveau de la méthode de travail. Etonnant ? Pas tant que ça : on peut la détester ou l’adorer, cette matière reste un gouffre de connaissances à accumuler, ce qui n’est pas toujours agréable.

Mais prenons ça sous un angle différent : l’histoire-géo, c’est surtout l’acquisition et la maîtrise de connaissances sur le monde. Ces connaissances existent uniquement pour être ensuite constamment mises en relation. Il ne s’agit pas simplement d’accumuler les connaissances ; il faut savoir confronter les idées et les thèses d’auteurs, et surtout structurer ses connaissances. Par exemple, la dissertation est surtout évaluée sur la capacité à formuler une réponse organisée ET argumentée. Donc quelque soit votre point de vue, si vous parvenez à élaborer une construction solide soutenue par une argumentation tout aussi solide, vous serez toujours assurés d’avoir au moins la moyenne (à condition bien sûr de ne pas commettre de hors-sujets, tellement fatals en prépa !). D’autre part, s’il y a des règles à respecter, les conclusions ne sont en revanche jamais blanches ni noires. La règle d’or est de continuellement nuancer ses propos.

Pour progresser en histoire-géo, il faut ainsi se créer un immense complexe de connaissances, qui s’étend quand on apprend de nouvelles choses, et s’organise à mesure que notre réflexion s’affine. Une fois que vous avez compris cela, il ne vous reste plus qu’à apprendre.

DS

Préparer sa rentrée en prépa HEC

Les vacances, c’est sympathique… mais c’est fini. Aujourd’hui est un grand jour : plus que 10 jours, 17 heures et 3 minutes avant la rentrée des classes. Bon je l’admets, rien d’exceptionnel. Mais si vous êtes excités à l’idée de reprendre les cours et que vous ne tenez pas en place deux minutes, c’est forcément parce que… vous entrez en prepa HEC !! non je rigole, bien sûr que vous entrez en prepa HEC, cela va de soi, tout le monde va en prépa HEC, c’est la seule voie possible, comment serait-il possible qu’il en soit autrement ? ;)

A une semaine de la rentrée, il est temps de retrouver le rythme. Rien de tel que de se lever à 7h… hum d’accord, disons 8h, histoire de se mettre en jambe dès le matin. Mais surtout, pour mettre toutes les chances de son côté et surtout pour se sentir bien en cours dès les premiers jours, je vous assure qu’il est temps de revoir ses cours de première et terminale. Eh oui ! vous n’en aurez jamais fini avec le lycée.

Après avoir déjà expérimenté cette fameuse 1e année de prépa HEC, mon seul et unique conseil sera… de suivre les conseils que vos profs vous donnent pendant les vacances (en général sur le site de votre prépa). Bête comme conseil ? Pas tant que ça… Bien souvent, on se repose trop sur nos lauriers et on délaisse une part du travail demandé pour les vacances. Rien de pire ! Les consignes sont là pour nous remettre dans le bain ; MAIS ce n’est pas tout : pendant l’année scolaire entière, vous devrez être totalement à l’aise avec le programme du lycée, pour être tout aussi à l’aise en cours et pouvoir espérer PROGRESSER. Croyez-moi sur parole, si vous ne maîtrisez pas le programme du lycée, votre progression deviendra bien moins évidente…

Et soyez certain qu’être à l’aise en cours, ça n’a pas de prix. Car plus on se sent rassuré par nos connaissances, plus on est ouvert et réceptif pour en acquérir de nouvelles. Et tout ça, sans se casser la tête ! Tout découle naturellement, sans l’angoisse terrible qui ronge parfois nos neurones et les fait trépasser en toute inutilité… C’est bête de se fatiguer pour rien, avouez !

Au final, plus vous travaillez, moins vous vous faîtes de soucis… donc vous travaillerez plus facilement… et meilleure sera votre année… et meilleur vous serez… et meilleure sera votre école de commerce…

Suivez-mes conseils, révisez et vous aurez une confiance totale en vous-même. Il n’y a rien de plus propice que la confiance à l’acquisition de nouvelles connaissances.

DS