Il est déjà compliqué de se loger dans une ville de notre pays, alors imaginez quand vous partez à l’autre bout du monde !
Heureusement, lorsque nous nous inscrivons à UCI, le logement est souvent proposé par l’université.
Les différents types de logements possibles
Il y a plusieurs choix :
- Les logements proposés par UCI :
- Le premier est celui que la majorité des gens choisissent, la colocation. UCI a de nombreuses résidences à disposition pour les étudiants, celles-ci sont plus ou moins loin du campus mais offrent normalement le même confort. Les colocations sont unisexes et sont normalement composées de deux chambres de deux personnes.
Si nous choisissons cette option, UCI nous envoie un mail un peu plus d’un mois avant notre arrivée afin de nous demander nos préférences. Nous avons donc un formulaire à remplir indiquant si nous voulons être avec des gens que nous connaissons. Nous avons aussi la possibilité de demander d’être avec un Responsible Advisor (RA) qui est l’étudiant en charge de notre lotissement pour ce qui concerne des problèmes liés au logement.
- Le second est le choix d’une famille d’accueil. Le désavantage est qu’en général, celles-ci sont situées à au moins 30 minutes de bus du campus. L’avantage est que cela coûte moins cher et que vous êtes sûr d’être avec des anglophones. Il est possible de choisir d’être en demi-pension (logé et nourri matin et soir) ou d’être simplement logé.
- Les logements proposés en dehors de UCI : Lors du formulaire reçu par l’école, il est possible de cocher une case indiquant que nous souhaitons chercher notre logement de notre côté. C’est évidemment très compliqué quand on est loin.
Il est possible de trouver un logement par ce biais, soit quand on a des connaissances déjà sur le campus, soit en rejoignant la page Facebook appropriée, soit sur Craigslist qui est un équivalent du bon coin.
La majorité des personnes qui prennent un logement de leur côté sont les personnes qui restent plus d’un trimestre sur le campus et qui ont donc des amis et connaissent l’université. Mais au départ, la solution de facilité est la colocation proposée par UCI Housing.
Pour ma part, j’ai choisi le premier type de logement proposé par UCI. J’avais demandé à être avec un RA afin d’être sure de parler anglais avec au moins une personne et j’avais précisé que je ne voulais pas être avec des français (pas parce que je n’aime pas les gens de mon pays mais parce que je ne pars pas à l’autre bout du monde pour parler ma langue).
La loterie des logements
En ce qui concerne l’attribution des logements et surtout des colocataires, c’est vraiment de la loterie.
Comme je l’ai indiqué lors de mon précédent article, nous sommes énormément de français pour le trimestre de Printemps et il était donc inévitable (ou presque) de tomber sur des français.
Il y a donc énormément de colocations 100 % françaises. Ce qui est embêtant, c’est que toutes les personnes qui n’ont pas indiqué de noms avec qui ils voudraient être en colocation, se sont parfois retrouvées avec des personnes avec qui ils ne s’entendaient pas du tout. Et pour changer de logement (à condition qu’il y ait de la place), c’est 120$… Il y a donc de nombreuses colocations où des personnes sont rejetées et où l’ambiance est très mauvaise.
Pour ma part, on peut dire que j’ai eu de la chance dans le sens où l’ambiance dans ma colocation n’est pas mauvaise.
Je suis avec la RA qui a une chambre pour elle toute seule et je partage ma chambre avec une autre française qui vient de l’ISEG. Je m’entends plutôt bien avec la française, mais il est clair que je suis extrêmement déçue par la RA pour de nombreuses raisons.
En effet, je m’imaginais que je pourrais parler avec la RA, la réalité est en fait toute autre… La RA est un fantôme… Mais pas juste le fantôme à qui vous ne parlez pas. Non, Non ! Ca serait trop beau ! En plus de totalement nous ignorer, ma coloc et moi, Ghost est aussi le type de personne qui a sûrement vécu dans un palais toute sa vie et a eu des domestiques à sa disposition toute sa vie, car elle ne fait rien ! Mais quand je vous dis rien, c’est rien du tout !
Elle laisse sa vaisselle et en général, ses affaires trainer. Elle ne range absolument rien, ne sort jamais les poubelles, ne sait pas utiliser un frigo (il y avait du riz et des lentilles sèches dans le frigo…) et d’un autre côté, elle laisse la bouteille de soda entamée à l’extérieur… Moi qui me pensais bordélique… Un jour, elle a laissé sa chambre ouverte… Et je peux vous assurer que, de ma vie, je n’ai jamais vu un tel bazar. Il y avait de tout partout !! Enfin bref, un cauchemar à vivre. Je pense sincèrement lui faire une lettre lui indiquant « comment vivre en communauté » avant mon départ car cette princesse en a vraiment besoin… Heureusement, une femme de ménage passe une fois pendant notre séjour, je peux vous assurer qu’on se sent revivre !
D’après mon expérience, je pense que le mieux est d’aller en famille d’accueil. Certes, c’est plus loin mais ça ne vous coupe pas des activités proposées car les familles sont souvent cool. Si vous voulez prendre une coloc, ça peut vraiment être top si vous partez en dehors des créneaux de l’ISEG (pas pour le Spring Semester en fait) et peut être éviter l’été aussi car il y a les Summer school qui sont aussi prisées des français.
Même remarque pour la destination du WES, c’est irréalisable mais c’est bien d’essayer 
