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The American grading system: between Cliché and Reality…

When the first exam arrived, I was really stressed. Believe me, It is not always easy to be an international student ! So, I decided to write you an article about the American grading system. If the content of an exam depends on the professor and the course, grading is always the same.

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Everybody knows this kind of picture… and you probably think we have letters as a grade. I will break the cliché but professors don’t write letters on our papers. Indeed, even if letters are useful, professors assign you a percentage.

Consequently, I got 88% to my first history quizz. My professor gave me his conversion grid in the syllabus for the class. Thus, I got a B+… although it was not indicated anywhere else. At first, I was very surprised: I did not know what the teacher was expected. Finally, I think it is a good system but sometimes very stressful for international students.

 I give you an idea of the grid:

                                     A    :   94-100%                                 C+       :   77-79.9%                                     

A-        :   90-93.9%                           C         :   74-76.9%

B+       :   87-89.9%                           C-        :    70-73.9%

B         :   83-86.9%                           D+       :    67-69.9%

    B-        :   80-82.9%                           D         :    63-66.9%   

D-        :    60-62.9%                    F         :     – 60%

Of course, you are not going to wait more than one month to get your grade. After one or two weeks, the professor will give you your corrected paper.

As you can see, having 50% is not enough in the US because F means Fail. That is why the French grades should be well-converted: if you write just 12 on 20, it will be only a D. At the end of the semester, all your grades are averaged to determine your GPA (Grade Point Average).  For example, « GPA 3,0/4,0 » is a good GPA. Moreover, American Companies may ask your GPA as a selection criteria.

I hope this article will help you to understand the american grading system ! If you have any questions, post a comment under this article.

Etre expatrié, c’est parfois difficile.

Tout le monde vous le dira : l’année à l’étranger sera extrêmement enrichissante et souvent le meilleur souvenir de vos années d’études. Je ne suis pas ici pour casser le mythe mais juste pour parler aussi des « mauvais » côtés si l’on peut appeler cela comme ça.

Lorsque l’on me demande comment ça va, je dis ce qu’il en est  « oui » « non » mais généralement la réponse de mes amis/famille en France est la même : « Mais profite tu ne peux qu’être bien, tu es aux States ! » Et oui, je connais ma chance et j’en suis consciente. Cependant, j’ai remarqué que bien des blogs d’expatriés vendent du rêve alors que ce n’est pas toujours rose lorsque l’on est expatrié. Cela dépend de votre maturité, de vos attaches etc mais il arrive bien un moment où vous ressentez quelques coups de blues.

Je suis très heureuse d’être ici : mes colocataires sont géniales, mes cours intéressants et enrichissants, la ville agréable, le temps au top, je ne m’ennuie pas et je vis l’expérience certainement la plus exceptionnelle de ma vie. Je dois malgré tout dire que oui, il faut être prêt pour partir loin à laisser sa famille, ses amis et parfois laisser son petit ami. Rien n’est simple, il faut faire des choix le plus souvent égoïstes. Internet est là pour calmer le manque heureusement : Skype, Viber, Whatsapps ou encore Facebook. Vivre à l’étranger c’est 100% d’aventure mais les coups de blues en feront aussi partie !

Cette décision mûrement réfléchie de partir reste une expérience enrichissante pour chacun d’entre nous (en bien ou en mal!). Je pense qu’il faut prendre en considération que oui, votre famille vous manquera ainsi que vos amis, votre copain/copine. C’est mon cas : gérer la séparation peut sembler facile aux Etats-Unis mais n’oubliez pas que là-bas, vous aurez aussi un quotidien, des cours, des devoirs… Vous n’êtes pas en road trip ! (pas encore si je peux dire). J’ai mon premier coup de blues après un mois sur place. Heureusement je peux compter sur mes colocataires pour me remonter le moral. Il y a des jours où vous compterez les semaines restantes et d’autres où tout ira bien et où, pour rien au monde, vous ne voudrez rentrer. La France peut aussi vous manquer (le fromage, le bon pain) et vous aurez droit à un bon mal du pays !

Pour finir, n’oubliez pas qu’une expatriation ne doit pas se faire sous contraintes. Pour ma part, j’ai choisi de partir loin et je le vis pleinement. J’écris cet article de manière la plus honnête possible. L’American Dream n’est pas à tous les coins de rue (j’ai de la chance mais voici quelques anecdotes rencontrées ici par certaines de mes connaissances) : le/la colocataire insupportable et irrespectueux, l’appartement dégoûtant, les difficultés de vivre avec ses colocs d’une autre culture -indienne, japonaise, coréenne, américaine…- l’incompréhension en cours…)  C’est d’ailleurs une de mes peurs actuelles : réussir mes cours. Je vous en dirai plus dans un prochain article ! En attendant, il était important pour moi de vous montrer l’envers du décor de rêve, de révéler les faiblesses potentielles d’un étudiant expatrié et de vous dire: c’est NORMAL !