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Découvrez le community manager de l’EM Strasbourg… Yoann !

 Interview :

Yoann Deschamps, césure – community manager de l’EM Strasbourg Business School

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 1.       Tu es étudiant au sein de l’EM Strasbourg et tu es devenu son community manager, peux-tu nous parler de ton parcours ?

Après avoir fait un BAC ES, je suis rentré en classe préparatoire au lycée Montaigne à Bordeaux. Au final, j’ai décidé d’intégrer l’EM Strasbourg car l’école me correspondait plus que d’autres tant en ce qui concerne la philosophie de l’école que sa stratégie de développement.

2.       Pourquoi avoir décidé de faire une année de césure directement après ta 1ère année ?

Faire mon année de césure dès la fin de ma première année était loin d’être prévu ! En réalité, tout s’est décidé lors des Admissibles où j’étais chargé de la communication sur les réseaux sociaux ainsi que de la conception du site internet dédié aux candidats admissibles. Au final, cette période m’a réellement permis d’apprendre très vite les rudiments du community management. Les centaines de questions d’admissibles auxquelles  j’ai dû  répondre m’ont également permis de connaître de manière plus précise l’école dans laquelle j’évolue. Le service communication de l’école étant plutôt satisfait de mon implication, il m’a proposé de reprendre le poste de Community Manager sous la forme d’une césure de 10 à 12 mois.

{L’EM Strasbourg favorise les années de césure des étudiants en leur permettant de l’effectuer dès la fin de leur première année ou même en fin de cursus.}

3.       Comment se déroule une de tes journées types ?

Chaque journée est différente. Je dois être en permanence à l’affut de la moindre actualité ou publication concernant l’EM Strasbourg. Je commence donc ma journée par une veille informationnelle grâce à certains outils qui sont à ma disposition. Parallèlement, je passe une part importante de mon travail sur des logiciels de création afin de participer au déploiement de la nouvelle identité de l’EM Strasbourg. Je suis également chargé de mener une partie de la communication interne de l’école avec la diffusion de l’actualité qui fait la visibilité de l’école sur le plan national et international.

4.       Comment se passe le contact avec l’administration de l’école ?

Je souhaite avant tout être un étudiant à part entière. Je suis également là pour partager mon point de vue étudiant sur certains sujets et proposer certaines évolutions que je pense positives. J’ai un très bon contact avec l’ensemble de l’administration, même s’il m’a fallu quelques semaines pour prendre mes repères. Il était important aux yeux de l’administration que le Community Manager soit un étudiant de l’EM Strasbourg

5.       Que penses-tu de ton travail ? présente nous ce métier… souvent un community manager est visualisé comme quelqu’un ne faisant que surfer sur le net.

Je ne suis malheureusement pas un geek ! Il y a six mois, je ne comptais pas m’intéresser à cette partie de la communication. La présence de Thomas Arbib (@tarbib)  – le community manager auquel j’ai succédé – a été essentielle notamment en ce qui concerne l’approche à adopter en matière de réseaux sociaux. Je me réfère à son expérience : j’ai pleinement conscience que la communication sur les réseaux sociaux est extrêmement sensible. Tout va très vite ! Mes connaissances en matière de community management et de nouvelles modes digitales étaient par ailleurs trop restreintes. J’ai réussi je pense à rattraper ce retard grâce à mon implication dès les Admissibles. Un Commuity Manager doit souvent remplir des tâches très opérationnelles. Mon objectif est que ce rôle devienne plus stratégique et créatif. Il ne suffit plus d’être sur les réseaux sociaux pour gagner en visibilité, il faut également faire preuve de créativité pour se différencier de manière efficace. J’estime que les contenus diffusée aujourd’hui seront les bénéfices de demain. Le community management a un réel impact en matière de stratégie.

6.       Comment envisages-tu la suite de ton parcours ?

Il me reste encore près de 8 mois en tant que Community Manager avant de commencer les deux dernières années de mon cursus. Autant dire que j’ai pas mal de temps pour réfléchir à ce que je souhaite réellement faire. Certes la communication m’attire, mais l’aspect créatif me passionne. Je compte donc me spécialiser dans le domaine du marketing-communication avec une approche digitale et créative.

7.       Des conseils pour les futurs étudiants en ESC et éventuellement pour ceux voulant s’investir dans le community management ?

Le community management possède un rôle encore assez  flou au sein de l’entreprise, alors même que l’e-réputation devient un enjeu capital. En quelques sortes, chaque organisation a sa propre définition de ce que doit faire un community manager. Ce qui est certain, c’est que ce poste doit être polyvalent pour gagner en impact. L’EM Strasbourg l’a bien compris. Afin de s’investir pleinement dans ce métier, il faut savoir être rigoureux, très réactif et avoir un bon rédactionnel. Concevoir un réseau digital de qualité n’est pas chose facile, mais il s’agit d’un véritable enjeu pour les organisations, notamment en matière de visibilité.

{Retrouvez Yoann sur Twitter : @YoannDeschamps}

Une autre vision du DUT communication

Comme prévu, je vous invite à lire ce témoignage d’une jeune fille venant du même DUT que moi. Cette jeune étudiante finit son DUT en communication des organisations après deux ans à l’IUT de Bordeaux. Cet IUT fut le premier à proposer ce DUT en France et sa sélectivité est également très rude. L’avantage ? L’entretien et les épreuves écrites pour faire la différence… Cependant, cette formation ne fait pas l’unanimité, à vous de vous faire une opinion !

Je ne vais pas vous raconter ce qu’est le DUT Info-Com mais plutôt comment je l’ai vécu de l’intérieur, quels ont été mes espoirs et bien sûr mes déceptions.

Avant de s’enliser dans mes profondes réflexions sur l’iut, il faut savoir que, pour chaque candidat, l’aventure commence en mai. Eh oui, j’évoque évidemment la grande journée d’épreuves pour intégrer la formation. Ayant la réputation d’être insurmontable, il ne s’agira là évidemment que ragot des recalés. La journée s’organise en deux temps, le premier s’articule autour d’un test de conjugaison suivis d’une argumentation relative à un problème actuel touchant de près la communication ( les nouvelles technologies, le livre numérique, le presse sur internet…) bref rien de bien compliqué pour tout candidat sérieux. La seconde partie sera réservée aux entretiens.

Petit conseil : c’est le moment d’aller au toilette, se mettre une bonne gifle et vous dire que vous êtes le ou la meilleur(e), rien de tel pour convaincre un jury que d’être soi-même un convaincu. Personnellement ma phrase choc «  de toute façon je suis le (la) meilleur(e)  !! »

Bref le jury ne sera pas là pour vous faire de cadeau le but est de sélectionner, le tout étant de ne pas se laisser déstabiliser.

Voilà donc une partie de finie …. Ouf me direz-vous !! Alors si vous avez la «  chance » d’avoir été « l’élu » parmi les 1600 ou maintenant près de 2000 candidats, vous pouvez être fier de vous.

Passons à la partie moins réjouissante (eh oui il en faut bien une). Un bâtiment flambant neuf, un matériel informatique dernier cri, et un des meilleurs entretiens que j’ai connus, tout pour vous satisfaire quoi ! Pourtant après quelques mois, les paillettes laisse place à un constat sans appel : pas d’ambiance, aucune organisation, bref la révélation d’un système éducatif en chute libre.

Déjà, premier conseil à vous adresser, êtes-vous vraiment sur de vouloir faire de la communication ? Vraiment ?

Parce que si le moindre doute subsiste, prenez vos jambes à votre cou et courez. Pour ce qui relève de la communication vous allez être servis, mais quant aux matières un peu générales comme l’économie, le droit, la gestion des ressources humaines, le tout se résume en un grand rien. Et encore c’est sans aborder la question du marketing et de la publicité. Pour cause de mésentente entre les professeurs des différentes filières, vous vous verrez privé d’une partie de la formation, plus qu’utile, j’irai jusqu’à dire nécessaire à votre métier futur. Si votre cœur tend vers la communication institutionnel et interne vous serez ravis dans le cas contraire, ce ne sera alors que deux années de longues souffrances. Le point culminant reste certainement l’arrêt des cours d’anglais au mois de janvier pour cause de …. Manque de moyens.

Vos deux années se verront donc rythmé par une grande cacophonie de désorganisations et de manque de moyens, avec la certitude d’être reçu au bout du chemin mais, avec la fierté de sortir de l’IUT Michel de Montaigne, reconnu également pour être l’institut de journalisme Bordeaux-Aquitaine (IJBA).

Mais ne voyons pas que la côté négatif voyons, c’est vrai que pour ma part, je ne me dirai pas très satisfaite de ces deux ans, mais après tout il faut toujours des mécontents.

Bordeaux est une ville magnifique, loin de la précipitation parisienne, cette ville caractéristique par sa riche et noble architecture classée au patrimoine de l’Unesco sera un ravissement à visiter, notamment à travers des quartiers comme St Pierre, Sainte Catherine, Grand Théâtre ou bien encore la place de la Victoire. Le tout toujours à moins de 15 minutes de l’IUT. Eh oui, il faut bien reconnaitre que l’IUT jouit d’un emplacement idéal en plein centre-ville. Ce dont le campus ne peut se vanter, trop excentré de Bordeaux centre, il faut aux étudiants entre 30 et 45 minutes en tram pour rallier ce qui constitue la motivation de la semaine : les sorties nocturnes.

Pour ce qui est de l’organisation du DUT, c’est globalement le même que l’IUT Descartes.

En première année, on vous met directement dans le bain, la politique de la formation étant :  on vous fait faire et après on vous explique. Si bien que l’on commence le projet tutoré en octobre. A vous de trouver une entreprise pour réaliser sa demande coté communication. Soutenance avec prise de parole en public au mois de janvier devant les camarades et professeurs sur le plateau TV, une sorte d’amphithéâtre. Fin de première année, stage de dix semaines donc rémunéré, pas de plus facile à trouver étant donné vos si peu de compétences dans le domaine, mais finalement tout le monde trouve. Au risque parfois de non rémunération, ou du droit de s’octroyer une sieste 7h par jours pendant deux mois.

Deuxième année, projet institutionnel, ou comment trouver quelques chose pour vous occuper pendant tout l’année sans avoir à payer de professeurs. Bref c’est tout de même très formateur, il faut se débrouiller donc on finit par apprendre.  Il faut ensuite enchainer avec le mémoire qui doit faire un peu près soixante-dix pages, le mieux étant tout de même autour des cent pages. Bref voila coté organisation.

Le plus grand reproche reste sans conteste et après discussion avec divers anciens camarades l’organisation déplorable qu’il règne au sein des filières : professeurs absents, cours décalés le samedis matin, semaine vide et vendredi remplis jusqu’à 17h (souvent la semaine précédent les vacances), quand ce n’est pas l’absence quasi permanente de camarades dont le mot justification leurs est totalement inconnus et, paradoxalement  d’autres à qui l’on vient réclamer un certificat médical quand ils ont 40 ° de fièvre.

Sinon plus réjouissant coté restauration vous avez la « cafet » sur place, dépourvus de cuisinier il s’agit d’un espace où l’on peut déjeuner tranquillement, à condition d’amener de quoi manger. Par ailleurs les carrières animations-social derniers arrivés dans le bâtiment seront ravis de vous proposer plats et distractions plusieurs fois par semaines afin de contribuer à financer leurs diverses sorties.

Sinon plus traditionnel le RU, à environ cinq minutes à pieds. Pas de grandes diversités de plats, le tout se résume en général à des pates trop beurrés, des frites trop grasses accompagné d’un charmant steak haché lui, trop cuit avec une grande diversité de fruits. Par contre sandwiches et panini sont disponible quotidiennement, le tout pour seulement 3€05. Bref le RU quoi !! Alors à vous de voir.

Pour ce qui est des sorties, elles ne manquent pas à Bordeaux, et si vous habitez près de l’IUT vous pourrez vous y rendre en tram ou a pied. Il ne s’agit pas d’un quartier très cher (pour Bordeaux je précise), les loyers sont compris entre 350 et 450 euros pour un studio et petit F1. Alors avis aux personnes motivées par la communication à orientation plutôt institutionnel, avides de soleil, rappelons que Bordeaux n’est qu’à quarante-cinq minutes de la plage, le DUT saura certainement vous séduire.

Si vous vous posez encore quelques questions, laissez les en commentaire !!”

Ce DUT reste donc une formation professionnalisante : mûrir son projet professionnel est indispensable pour ne pas se tromper d’orientation. Il existe toujours des abandons même au sein de formations sélectives. En effet, le DUT est loin d’être généraliste et se centre sur la communication. Prenez le temps de bien vous renseigner : cours, journées portes ouvertes, rencontres avec des professionnels… La curiosité, même avant d’intégrer le DUT, est une qualité primordiale pour un communicant.