Archives du mot-clé témoignage

L’après DUT: Linh

Découvrez le témoignage de Linh, étudiante à la Sorbonne Nouvelle en communication après avoir obtenu son DUT communication au sein de ma promotion. Linh vient directement du Vietnam ! Elle a obtenu l’équivalent du BAC en 2009 pour poursuivre ses études en France au sein du DUT. Ses petits conseils après deux ans de DUT, un an à l’étranger en DUETI et un an à la fac ! Pour le témoignage de Camille par ici 

 Linh

Quel est ton parcours ?

Après le lycée au Vietnam, j’ai débarqué en France pour deux ans de DUT Info-Com, option Communication des Organisations. Pour la troisième année, grâce au diplôme DUETI (diplôme d’université des études technologies internationales) de l’IUT, je suis partie en Erasmus à Groningen, aux Pays-Bas, où j’ai effectué deux semestres dans l’université de sciences appliquées de la ville. Diplôme Bac+3 en poche, j’ai intégré le Master 1 Info-Com à Paris 3 la Sorbonne Nouvelle. Cela est pour dire que j’ai de certaines expériences (dont je suis très fière) sur un banc universitaire théorique (à la Sorbonne Nouvelle), dans une formation très orientée vers la pratique avec des cours qui tournaient autour du grands projet du semestre (la formation d’Erasmus), et dans une classe de DUT, qui se situe entre ces deux logiques. Et cela pour dire aussi que vous aurez après le DUT plusieurs possibilités intéressantes, dont par exemple de partir à l’étranger, et que le diplôme du DUETI, contrairement à ce qu’on redoute souvent (même moi je me posais la question), ne vous ferme pas les portes à un master universitaire.

 Que penses-tu de tes années DUT ?

Disons que le programme se situe au milieu juste entre la pratique et la théorie. Quand j’étais en stage en deuxième année dans une agence de communication au Vietnam, j’ai pu rapidement accéder aux responsabilités car à l’école, on nous a enseigné sur les différents métiers de la communication. Par exemple, pour les missions de rédaction des propositions de communication qui constituaient une bonne partie de mon stage, le projet de réalisation d’un plan de communication à l’IUT m’a vraiment aidé. Ensuite, la recherche du stage dès la première année nous a donné une idée sur le marché du travail, sur où on devrait s’y situer, et surtout la pression pour se débrouiller afin de ne pas se retrouver au chômage. En même temps, l’IUT pourrait parfaitement se vendre pour ses cours « théoriques ». Dans mon cas personnel, pour mon mémoire de M1, je me suis beaucoup servie des connaissances de longue date acquises grâce aux cours de  Sémiologie à l’IUT.

Par ailleurs, à l’IUT, nous avons des cours d’outils bureautique, depuis l’utilisation de Word, jusqu’au FinalCut en passant par DreamWeaver, Photoshop, etc. ce qui me semble ne pas être le cas pour la Licence (à vérifier auprès des camarades de Licence mais pour mon année de Master, c’est un « non » bien entendu) et qui sera un avantage bien remarquant aux yeux des recruteurs.

Donc déconseilles-tu une formation à la fac ?

paris3_niou

D’abord, comme on le dit souvent (je ne travaille pas encore, donc je lis les articles d’orientation comme vous ;)), dans la Communication, il vaut mieux avoir un Bac+5. Même si un Bac+2 type professionnalisant vous aidera à éviter le chômage mais dans le long-terme, il s’avère que certains postes ne sont accessibles qu’avec un Bac+5. Et déjà, le diplôme  seul ne suffit pas ! L’expérience est aussi importante.

Ensuite, je conseille (si je me le permets) de bien connaître ses atouts et faiblesses. Il faut dire que quand je suis entrée à la fac, j’ai dû faire un effort important pour faire des recherches de mon côté sur plusieurs auteurs et concepts qui sembleraient familiers pour les camarades venant de la Licence. La lecture, la rédaction, la rigueur du travail « de chercheur » sont à prendre en main.

Par contre, en sortant de l’IUT, les DUT-iens pourraient avoir facilement 4 mois d’expériences en stage, ce qui est non négligeable sachant que pour notre master 1, le stage demandé n’est que de (minimum) 120h (oui, un stage type « découverte » !!) et qu’aux yeux des professeurs, votre rapport de stage a un poids (vraiment) négligeable par rapport au « projet de mémoire » (le mémoire de 40 pages du M1 est considéré plutôt comme un « projet de mémoire », une phase préparatoire au « vrai » mémoire de M2).

Pendant la période des cours, l’université n’accepte que des conventions de maximum 20h/semaine, l’histoire que vous n’ayez aucune excuse pour sécher les cours. Vous pourriez faire un stage pendant l’été à condition qu’au moins 80 heures soient faites avant le bouclage de l’année (en mi-mai). Cela dit que si vous êtes à la fac, et vous souhaitez de bien remplir votre onglet « expérience professionnelle » du CV, il faudrait faire un gros effort : un stage de 6 mois à mi-temps par exemple à côté des cours, ou un stage en plein temps (avant puis après la fin de l’année) avec la charrette du mémoire, la préparation aux examens et des dossiers à rendre sur le dos.

Par contre, si vous savez très bien que vous voudriez devenir chercheur, je conseille la Licence. Cependant, le  fait est qu’à 18 ans, la plupart d’entre nous ne savons pas encore ce que nous voudrions faire. C’est pourquoi les deux ans en DUT seront un bon démarrage pour votre découverte professionnelle, surtout quand si vous vous engagez pour les 3 ans universitaires, vous risquez de vous ennuyer avec vos questionnements « mais il n’y a que de cours théoriques et généralistes » et « je connais rien du monde du travail, j’ai aucune expérience professionnelle ».

 Pour contacter Linh, merci de m’adresser un email.

L’après DUT: Camille

Je débute une série de témoignages sur des anciens du DUT communication des organisations de l’IUT Paris Descartes. Voici celui de Camille, aujourd’hui étudiante au CELSA. J’espère que vous pourrez ainsi appréhender les débouchés de cette formation.

« Après un BAC ES, j’ai intégré le DUT Information et Communication option Communication des organisations de l’I.U.T. Paris Descartes. Je garde un très bon souvenir de cette ambiance de classe où l’on alternait cours pratique et théorique. Surtout, celui-ci m’a donné l’opportunité de partir un semestre en Angleterre. Cette expérience ERASMUS a été géniale. J’ai non seulement amélioré mon anglais mais j’ai pu dépasser mes limites et rencontrer des jeunes du monde entier. Autre élément qui me fait conseiller la voie du DUT : deux périodes de stages obligatoires. Il me semble que c’est essentiel avant de continuer ses études supérieures d’avoir une idée concrète de ce que l’on nous enseigne.

A la fin de ces deux années, je rencontrais le premier dilemme de ma vie étudiante. Que choisir entre deux licences radicalement opposées ? Celle professionnalisante ou l’autre universitaire ? Tous les avantages de ce DUT sont résumés ici : il permet le grand écart, de ne pas s’enfermer dans une discipline précise ou dans un parcours préalablement défini. Oui, mais pour quelqu’un perpétuellement tiraillée entre le choix de la raison ou celui du cœur, cette liberté ne facilite pas la prise de décision. Dans cette ambiance morose où le CV d’un étudiant doit toujours rivaliser d’expériences diverses et si possible internationales, il aurait fallu choisir la formation qui permette d’obtenir l’un des précieux sésames vers un premier emploi : le stage de 6 mois. Sauf que frustrée de ne pas avoir, au cours de mes études, exploré de nouveaux horizons qui contribueraient à alimenter ma culture générale et ma curiosité, le choix du cœur fut donc d’intégrer l’Institut Français de Presse de Panthéon-Assas.

Cette licence spécialisée dans le domaine des médias aborde seulement quelques matières mais de manière particulièrement approfondie et étayées par des T.D. studieux. A la fin de cette année universitaire, nouveau dilemme : que faire après ? Cette fois-ci, je choisis l’alternative professionnalisante, d’ailleurs je trouve rapidement mon contrat d’alternance pour deux ans. J’ai oublié de préciser que comme beaucoup d’étudiants en communication, j’ai déjà passé des heures explorant les pages du site internet du Celsa rêvant d’approcher cette école qui fait tant parler – surtout les recruteurs. Voilà pourquoi j’avais repassé le concours en avril 2013, après l’avoir raté une première fois, pour n’avoir aucun regret. Malgré le fait que je plaçais cette école de la Sorbonne sur un piédestal, je n’avais pas eu le temps de préparer les épreuves. Le jour du concours, contrairement à ma nature anxieuse, je n’avais aucun stress ou appréhension. En effet, persuadée de ne pas avoir le niveau pour y rentrer, j’étais déjà tournée vers mes deux prochaines années d’alternance. Bien que j’ai apprécié de faire mes stages aux sein d’entreprises, j’ai postulé au parcours Médias et Communication, là encore un choix du cœur.

Et là, admissible aux oraux. Avec le recul, il est évident que la licence à l’IFP était la meilleure préparation possible.

Il est admis, les statistiques le montrent, que les BTS et les DUT sont largement minoritaires à franchir cette étape contrairement aux personnes issues des classes préparatoires. La première explication qui vient à l’esprit est que ces élèves sont mieux entraînés aux épreuves écrites. Cependant, je considère que l’explication la plus significative est qu’il est normal que l’on retrouve un à deux étudiants par classe seulement de ces filières aux oraux s’ils ne candidatent pas ! Un fort manque de confiance engendrerait cette autocensure. C’est vraiment dommage surtout lorsque l’on sait que ces étudiants habitués aux exposés, travaux de groupe et aux problématiques concrètes sont généralement plus à l’aise dans l’exercice qu’est l’entretien individuel. De plus, ayant déjà des expériences professionnelles, ils seront normalement plus précis dans la formulation de leurs projets, de leurs envies et donc plus légitime à vouloir intégrer un parcours donné par rapport à quelqu’un d’inexpérimenté.

Je suis passée devant un jury de quatre personnes, le dernier jour des oraux, à la dernière heure. Autant vous dire qu’assise toute la journée sur ma chaise, j’ai assisté à beaucoup des premières impressions des candidats sortant. Les récits étaient tous différents. L’entretien dépend vraiment du candidat, de ses réponses et de la manière dont il oriente les interrogations des professionnels et des universitaires.

Mes conseils pour préparer le concours du CELSA seraient de se faire confiance, de cultiver ses centres d’intérêts, de se tenir informé de l’actualité (notamment de la communication avec fastncurious.fr) et surtout d’être sincère le jour d’entretien. Je ne croyais pas du tout en mes capacités mais la seule idée d’avoir des regrets m’a poussé à candidater – une belle surprise vous attend peut-être aussi au bout. »

Découvrez le community manager de l’EM Strasbourg… Yoann !

 Interview :

Yoann Deschamps, césure – community manager de l’EM Strasbourg Business School

—  ———————————————————————————————————— —

 1.       Tu es étudiant au sein de l’EM Strasbourg et tu es devenu son community manager, peux-tu nous parler de ton parcours ?

Après avoir fait un BAC ES, je suis rentré en classe préparatoire au lycée Montaigne à Bordeaux. Au final, j’ai décidé d’intégrer l’EM Strasbourg car l’école me correspondait plus que d’autres tant en ce qui concerne la philosophie de l’école que sa stratégie de développement.

2.       Pourquoi avoir décidé de faire une année de césure directement après ta 1ère année ?

Faire mon année de césure dès la fin de ma première année était loin d’être prévu ! En réalité, tout s’est décidé lors des Admissibles où j’étais chargé de la communication sur les réseaux sociaux ainsi que de la conception du site internet dédié aux candidats admissibles. Au final, cette période m’a réellement permis d’apprendre très vite les rudiments du community management. Les centaines de questions d’admissibles auxquelles  j’ai dû  répondre m’ont également permis de connaître de manière plus précise l’école dans laquelle j’évolue. Le service communication de l’école étant plutôt satisfait de mon implication, il m’a proposé de reprendre le poste de Community Manager sous la forme d’une césure de 10 à 12 mois.

{L’EM Strasbourg favorise les années de césure des étudiants en leur permettant de l’effectuer dès la fin de leur première année ou même en fin de cursus.}

3.       Comment se déroule une de tes journées types ?

Chaque journée est différente. Je dois être en permanence à l’affut de la moindre actualité ou publication concernant l’EM Strasbourg. Je commence donc ma journée par une veille informationnelle grâce à certains outils qui sont à ma disposition. Parallèlement, je passe une part importante de mon travail sur des logiciels de création afin de participer au déploiement de la nouvelle identité de l’EM Strasbourg. Je suis également chargé de mener une partie de la communication interne de l’école avec la diffusion de l’actualité qui fait la visibilité de l’école sur le plan national et international.

4.       Comment se passe le contact avec l’administration de l’école ?

Je souhaite avant tout être un étudiant à part entière. Je suis également là pour partager mon point de vue étudiant sur certains sujets et proposer certaines évolutions que je pense positives. J’ai un très bon contact avec l’ensemble de l’administration, même s’il m’a fallu quelques semaines pour prendre mes repères. Il était important aux yeux de l’administration que le Community Manager soit un étudiant de l’EM Strasbourg

5.       Que penses-tu de ton travail ? présente nous ce métier… souvent un community manager est visualisé comme quelqu’un ne faisant que surfer sur le net.

Je ne suis malheureusement pas un geek ! Il y a six mois, je ne comptais pas m’intéresser à cette partie de la communication. La présence de Thomas Arbib (@tarbib)  – le community manager auquel j’ai succédé – a été essentielle notamment en ce qui concerne l’approche à adopter en matière de réseaux sociaux. Je me réfère à son expérience : j’ai pleinement conscience que la communication sur les réseaux sociaux est extrêmement sensible. Tout va très vite ! Mes connaissances en matière de community management et de nouvelles modes digitales étaient par ailleurs trop restreintes. J’ai réussi je pense à rattraper ce retard grâce à mon implication dès les Admissibles. Un Commuity Manager doit souvent remplir des tâches très opérationnelles. Mon objectif est que ce rôle devienne plus stratégique et créatif. Il ne suffit plus d’être sur les réseaux sociaux pour gagner en visibilité, il faut également faire preuve de créativité pour se différencier de manière efficace. J’estime que les contenus diffusée aujourd’hui seront les bénéfices de demain. Le community management a un réel impact en matière de stratégie.

6.       Comment envisages-tu la suite de ton parcours ?

Il me reste encore près de 8 mois en tant que Community Manager avant de commencer les deux dernières années de mon cursus. Autant dire que j’ai pas mal de temps pour réfléchir à ce que je souhaite réellement faire. Certes la communication m’attire, mais l’aspect créatif me passionne. Je compte donc me spécialiser dans le domaine du marketing-communication avec une approche digitale et créative.

7.       Des conseils pour les futurs étudiants en ESC et éventuellement pour ceux voulant s’investir dans le community management ?

Le community management possède un rôle encore assez  flou au sein de l’entreprise, alors même que l’e-réputation devient un enjeu capital. En quelques sortes, chaque organisation a sa propre définition de ce que doit faire un community manager. Ce qui est certain, c’est que ce poste doit être polyvalent pour gagner en impact. L’EM Strasbourg l’a bien compris. Afin de s’investir pleinement dans ce métier, il faut savoir être rigoureux, très réactif et avoir un bon rédactionnel. Concevoir un réseau digital de qualité n’est pas chose facile, mais il s’agit d’un véritable enjeu pour les organisations, notamment en matière de visibilité.

{Retrouvez Yoann sur Twitter : @YoannDeschamps}

Le WEI – Week end d’Intégration – 2012

De retour du WEI (prononcé comme le mot Aie!) de l‘EM Strasbourg ! Il me semble alors indispensable de raconter ce week end que l’on qualifie de mythique.

On entend parler des WEI avec des articles très pessimistes et dégradants. Je suis là simplement pour dire mon avis, non pour être pour, contre ou enchaîner un débat sur ces week ends.

Jeudi 6 septembre 2012 ; 19h
Rendez vous devant l’école. Déjà les 500 étudiants partants se pressent. J’arrive plutôt détendue mais avec une grosse valise.. Et oui, filles obliges, nous apportons un peu notre maison toute entière dès que nous quittons notre chez nous. Je retrouve mes copines et nous attendons. Le temps parait un peu long et surtout pas trace d’un 2A (2eme année)…
Soudain, ils débarquent, déguisés et armés de pistolets à eau, et nous bombardent en hurlant, chantant sur un fond très animé ! C’est parti ! Nous nous retrouvons sur la place Arnold : nous attendons les bus, pour nous faire patienter une voiture redbull distribue les boissons (nous avons ensuite compris qu’il n’était pas astucieux de vider 2 redbulls car 3h d’attente en bus, c’est LONG).

Le voyage en bus
Nous montons dans notre bus, appelé Bus B, (il y en a 9) pour partir. La direction reste inconnue et le mystère entier. Lorsque le BDE distribue des brochures sur la destination présentant la Bretagne comme destination, on sent une légère inquiétude dans les voix. Mais finalement le bus prend la route pour le Sud ! Dans le bus, ambiance très détendue, un peu de boissons, chips, gâteaux sucrés et musique ! Les pauses réglementaires sont faites et le BDE instaure 4h où le bus roupille comme un bébé. En effet, il faut être en forme pour notre arrivée à 10h le lendemain. Mis à part certains individus qui n’avaient apparemment pas envie de dormir, dont le cri de guerre était « C’EST LE WEEEIIIIII« , tout s’est bien passé :)

L’arrivée au Cap d’Agde, destination du WEI
Première observation : ciel bleu, soleil, chaleur. Le WEI s’annonce fou. Nous sommes vite répartis dans nos bungalows. Nous atterissons dans un chalet en bois très sympathique et tout équipé. Pour 6 filles, c’est l’idéal ! Après une bonne douche, nous nous rendons au déjeuner organisé sous une tente. C’est sous cette grande tente que se tiendra tous les repas. Chacun se retrouve ensuite à l’espace aquatique du camping, très agréable avec le jacuzzi, les toboggans et un grand espace amménagé avec palmiers, déco sympa.

Les animations débutent avec un rallye : répartis par équipe de 20 approximativement, la plage nous attend. Les « crocrodiles masqués » dont je fais partie combattent farouchement une autre équipe dans une grande structure gonflable dans une course enragée, bondissante et énergique. Une roue de hamster gonflable sur l’eau ainsi que des « bulles » sur l’eau sont à disposition pour faire le plein de sensations. Un baby foot géant humain permet aux plus sportifs de s’exercer (ou en l’occurence éventuellement de se faire mal au pied^^). Des parties de beach volley sont organisées et finalement la baignade ainsi que la bronzette viennent compléter la liste des activités. C’est évidemment une super après midi car nous nous sommes éclatés !

Le soir, le diner est servi puis nous nous rendons dans un bungalow pour discuter avec un groupe avant la soirée débutant à 22h sur le thème Apocalypse.
Il ne fut pas rare de croiser morts vivant, un Ghostface, des assassins, des médecins ensanglantés ainsi que des infirmières dans le camping. Les déguisements étaient très amusants :) J’ai préféré mettre un tee shirt déchiré et du maquillage pour le faux sang. Cela convenait parfaitement !
Une fois arrivée en soirée, l’ambiance est vraiment dingue, la musique géniale et les gens vraiment sympas ! La boite du camping privatisée convenait parfaitement. Il n’y avait pas eu de problème durant toute la soirée : vers 2h nous sommes rentrés. Petit imprévu, qui finalement me fait bien rire, des individus ont débarqué vers 4h du matin dans le bungalow pour nous réveiller en hurlant et allumant les lumières. Astuce du jour: FERMER votre bungalow la nuit :p

Le samedi pour profiter
Le samedi matin, le brunch est ouvert dès 11h. Par la suite, je préfère aller me baigner avec mon amie dans l’espace piscine où se retrouvent les élèves de l’EM Strasbourg. Après avoir fait des connaissances, il est plus amusant de jouer sur les grands toboggans. Des activités nous sont alors proposées : structures gonflables sur la plage et auto tamponneuses ! Je passe finalement ma journée à la plage pour bronzer, me baigner, et profiter de l’espace gonflable pour sauter et m’amuser. En fin de journée, un apéro mousse a été fait auquel je n’ai pas pu participer, pause douche oblige.

La deuxième soirée, la plus folle, la plus longue
Le samedi soir fut particulièrement sympathique avec des gens qui se lâchent, beaucoup sur la piste de danse et des déguisements sur le thème du Repeuplement très originaux. Au passage, si vous avez lu un des articles sur E2C concernant les morphsuits, j’ai pu remarquer plusieurs de ces costumes au WEI (girafe, vache, mort vivant) très sympa et drôle !
Je me suis couchée vers 5h du matin pour un lever aux aurores par la sécurité et un microphone que j’aurai bien écrasé sur le sol.. Nettoyage des bungalows obligatoire, puis petit déjeuner. Le départ dans les bus a lieu à 11h.

Le trajet du retour
Il nous a semblé très long, surement car nous étions dans le seul bus sans climatisation avec 33 degrés dans l’habitacle. Il n’empêche que cela a soudé le groupe du bus B ! Nous avons survécu après des litres d’eau vidés et bus. Le staff était très disponible et agréable. Nous sommes arrivés vers minuit à Strasbourg après 12h30 de bus !

Un petit mot en plus…
Je tiens à préciser que la sécurité était présente à chaque moment (transport, repas, soirées) ainsi que des secouristes en cas de débordement. De plus, aucun bizutage n’a eu lieu. Je tiens à le préciser car j’avais peur que cela arrive pour ma part et ce n’était pas du tout dans l’esprit de l’école. Pour l’alcool, il y en avait aux soirées mais tout était bien encadré et géré, il n’y a eu aucun soucis avec cela. Je n’ai pas du tout été génée et je ne me suis pas sentie exclue même si je ne buvais pas.
Il faut également remercier la présidente du BDE qui s’est donnée un mal de chien pour réussir le WEI. Le staff était également hyper présent et à notre écoute pour toute réclamation ou remarque. Ils font le maximum pour que notre séjour se passe bien et que l’on ne manque de rien..

Un conseil : si vous en avez les moyens, FONCEZ ! C’est de supers moments à passer ! Puis si vous en avez l’occasion, allez à celui de l’EM Strasbourg, c’est le mieux :p

Un petit PS: ceci est mon vécu et mon ressenti, chaque personne a vécu son WEI différemment, par conséquent mes propos n’engagent que moi.

Une autre vision du DUT communication

Comme prévu, je vous invite à lire ce témoignage d’une jeune fille venant du même DUT que moi. Cette jeune étudiante finit son DUT en communication des organisations après deux ans à l’IUT de Bordeaux. Cet IUT fut le premier à proposer ce DUT en France et sa sélectivité est également très rude. L’avantage ? L’entretien et les épreuves écrites pour faire la différence… Cependant, cette formation ne fait pas l’unanimité, à vous de vous faire une opinion !

Je ne vais pas vous raconter ce qu’est le DUT Info-Com mais plutôt comment je l’ai vécu de l’intérieur, quels ont été mes espoirs et bien sûr mes déceptions.

Avant de s’enliser dans mes profondes réflexions sur l’iut, il faut savoir que, pour chaque candidat, l’aventure commence en mai. Eh oui, j’évoque évidemment la grande journée d’épreuves pour intégrer la formation. Ayant la réputation d’être insurmontable, il ne s’agira là évidemment que ragot des recalés. La journée s’organise en deux temps, le premier s’articule autour d’un test de conjugaison suivis d’une argumentation relative à un problème actuel touchant de près la communication ( les nouvelles technologies, le livre numérique, le presse sur internet…) bref rien de bien compliqué pour tout candidat sérieux. La seconde partie sera réservée aux entretiens.

Petit conseil : c’est le moment d’aller au toilette, se mettre une bonne gifle et vous dire que vous êtes le ou la meilleur(e), rien de tel pour convaincre un jury que d’être soi-même un convaincu. Personnellement ma phrase choc «  de toute façon je suis le (la) meilleur(e)  !! »

Bref le jury ne sera pas là pour vous faire de cadeau le but est de sélectionner, le tout étant de ne pas se laisser déstabiliser.

Voilà donc une partie de finie …. Ouf me direz-vous !! Alors si vous avez la «  chance » d’avoir été « l’élu » parmi les 1600 ou maintenant près de 2000 candidats, vous pouvez être fier de vous.

Passons à la partie moins réjouissante (eh oui il en faut bien une). Un bâtiment flambant neuf, un matériel informatique dernier cri, et un des meilleurs entretiens que j’ai connus, tout pour vous satisfaire quoi ! Pourtant après quelques mois, les paillettes laisse place à un constat sans appel : pas d’ambiance, aucune organisation, bref la révélation d’un système éducatif en chute libre.

Déjà, premier conseil à vous adresser, êtes-vous vraiment sur de vouloir faire de la communication ? Vraiment ?

Parce que si le moindre doute subsiste, prenez vos jambes à votre cou et courez. Pour ce qui relève de la communication vous allez être servis, mais quant aux matières un peu générales comme l’économie, le droit, la gestion des ressources humaines, le tout se résume en un grand rien. Et encore c’est sans aborder la question du marketing et de la publicité. Pour cause de mésentente entre les professeurs des différentes filières, vous vous verrez privé d’une partie de la formation, plus qu’utile, j’irai jusqu’à dire nécessaire à votre métier futur. Si votre cœur tend vers la communication institutionnel et interne vous serez ravis dans le cas contraire, ce ne sera alors que deux années de longues souffrances. Le point culminant reste certainement l’arrêt des cours d’anglais au mois de janvier pour cause de …. Manque de moyens.

Vos deux années se verront donc rythmé par une grande cacophonie de désorganisations et de manque de moyens, avec la certitude d’être reçu au bout du chemin mais, avec la fierté de sortir de l’IUT Michel de Montaigne, reconnu également pour être l’institut de journalisme Bordeaux-Aquitaine (IJBA).

Mais ne voyons pas que la côté négatif voyons, c’est vrai que pour ma part, je ne me dirai pas très satisfaite de ces deux ans, mais après tout il faut toujours des mécontents.

Bordeaux est une ville magnifique, loin de la précipitation parisienne, cette ville caractéristique par sa riche et noble architecture classée au patrimoine de l’Unesco sera un ravissement à visiter, notamment à travers des quartiers comme St Pierre, Sainte Catherine, Grand Théâtre ou bien encore la place de la Victoire. Le tout toujours à moins de 15 minutes de l’IUT. Eh oui, il faut bien reconnaitre que l’IUT jouit d’un emplacement idéal en plein centre-ville. Ce dont le campus ne peut se vanter, trop excentré de Bordeaux centre, il faut aux étudiants entre 30 et 45 minutes en tram pour rallier ce qui constitue la motivation de la semaine : les sorties nocturnes.

Pour ce qui est de l’organisation du DUT, c’est globalement le même que l’IUT Descartes.

En première année, on vous met directement dans le bain, la politique de la formation étant :  on vous fait faire et après on vous explique. Si bien que l’on commence le projet tutoré en octobre. A vous de trouver une entreprise pour réaliser sa demande coté communication. Soutenance avec prise de parole en public au mois de janvier devant les camarades et professeurs sur le plateau TV, une sorte d’amphithéâtre. Fin de première année, stage de dix semaines donc rémunéré, pas de plus facile à trouver étant donné vos si peu de compétences dans le domaine, mais finalement tout le monde trouve. Au risque parfois de non rémunération, ou du droit de s’octroyer une sieste 7h par jours pendant deux mois.

Deuxième année, projet institutionnel, ou comment trouver quelques chose pour vous occuper pendant tout l’année sans avoir à payer de professeurs. Bref c’est tout de même très formateur, il faut se débrouiller donc on finit par apprendre.  Il faut ensuite enchainer avec le mémoire qui doit faire un peu près soixante-dix pages, le mieux étant tout de même autour des cent pages. Bref voila coté organisation.

Le plus grand reproche reste sans conteste et après discussion avec divers anciens camarades l’organisation déplorable qu’il règne au sein des filières : professeurs absents, cours décalés le samedis matin, semaine vide et vendredi remplis jusqu’à 17h (souvent la semaine précédent les vacances), quand ce n’est pas l’absence quasi permanente de camarades dont le mot justification leurs est totalement inconnus et, paradoxalement  d’autres à qui l’on vient réclamer un certificat médical quand ils ont 40 ° de fièvre.

Sinon plus réjouissant coté restauration vous avez la « cafet » sur place, dépourvus de cuisinier il s’agit d’un espace où l’on peut déjeuner tranquillement, à condition d’amener de quoi manger. Par ailleurs les carrières animations-social derniers arrivés dans le bâtiment seront ravis de vous proposer plats et distractions plusieurs fois par semaines afin de contribuer à financer leurs diverses sorties.

Sinon plus traditionnel le RU, à environ cinq minutes à pieds. Pas de grandes diversités de plats, le tout se résume en général à des pates trop beurrés, des frites trop grasses accompagné d’un charmant steak haché lui, trop cuit avec une grande diversité de fruits. Par contre sandwiches et panini sont disponible quotidiennement, le tout pour seulement 3€05. Bref le RU quoi !! Alors à vous de voir.

Pour ce qui est des sorties, elles ne manquent pas à Bordeaux, et si vous habitez près de l’IUT vous pourrez vous y rendre en tram ou a pied. Il ne s’agit pas d’un quartier très cher (pour Bordeaux je précise), les loyers sont compris entre 350 et 450 euros pour un studio et petit F1. Alors avis aux personnes motivées par la communication à orientation plutôt institutionnel, avides de soleil, rappelons que Bordeaux n’est qu’à quarante-cinq minutes de la plage, le DUT saura certainement vous séduire.

Si vous vous posez encore quelques questions, laissez les en commentaire !!”

Ce DUT reste donc une formation professionnalisante : mûrir son projet professionnel est indispensable pour ne pas se tromper d’orientation. Il existe toujours des abandons même au sein de formations sélectives. En effet, le DUT est loin d’être généraliste et se centre sur la communication. Prenez le temps de bien vous renseigner : cours, journées portes ouvertes, rencontres avec des professionnels… La curiosité, même avant d’intégrer le DUT, est une qualité primordiale pour un communicant.


Le DUT Information communication option communication des organisations à l’IUT Paris Descartes

Je pense qu’une présentation de mon diplôme universitaire de technologie (DUT) s’impose.

Image du site : http://www.iut.parisdescartes.fr

Le DUT est une formation professionnalisante en deux ans, sélective à l’entrée, permettant d’obtenir ensuite un diplôme universitaire technologique et de s’intégrer dans la vie active. En théorie oui, mais en pratique, la très grande majorité des étudiants poursuivent leurs études.

**L’IUT PARIS 5**
L’IUT René Descartes est situé 143 avenue de Versailles dans le 16e arrondissement de Paris. Pour y accéder, plusieurs solutions :
- le métro 9 : la station Exelmans se situe à une dizaine de minutes à pied.
- le bus 72 : arrêt Victorien Sardou, à une centaine de mètres de l’entrée.
- le RER C: station Javel.

Le quartier est coquet et bien fréquenté. Cependant il faut préciser que les prix autour sont assez élevés si on veut manger à l’extérieur.Les locaux sont assez vieillots mais ça reste tout à fait correct ! Pas de graffitis ni rien dans les salles, tout cela reste vivable et sympa. De plus des amphi sont en construction actuellement pour moderniser l’espace après la destruction des anciens.

Pour déjeuner, il existe plusieurs solutions. Les micro ondes étant interdits, nous devons soit:
- nous rendre au Crous : le repas s’élève à 3.05 euros ce qui est tout à fait correct. Par contre ce n’est pas toujours équilibré, ça reste mangeable. Le point négatif ? Il n’est pas toujours possible d’y aller vu la file d’attente devant. Le Crous est à l’intérieur de l’IUT en sous sol, on ne voit pas la lumière du jour, dommage. A vrai dire j’ai du y aller une dizaine de fois.
- aller à la cafétaria de l’IUT : là encore ce n’est pas le grand luxe, mais je trouve déja que c’est meilleur :) il existe des formules à 3/4 euros avec sandwich, boisson et viennoiserie. Chaque midi, la queue pour des paninis est assez importante. Au choix, vous avez aussi des yaourts, barres chocolatées, quiches, tartes, sandwich triangle.
- Manger à l’extérieur : à quelques metres de l’IUT vous trouvez deux boulangeries délicieuses mais chères. Le menu est à 6 euros (sandwich, dessert et boisson). Vous pouvez avoir une carte fidélité. Là, vous mangez bien mais ça reste cher…
Il y a deux bâtiments : un appelé bâtiment Versailles consacré aux licences professionnelles et a certains cours de DUT (langues), il y a la bibliothèque également. L’autre batîment (appelé Bleriot) est constitué de 7 étages, heureusement il y a deux ascenseurs qui peuvent vous emener. Parfois en panne…^^
Chaque année ont lieu les campagnes des BDE pour être élu. Cela va très loin : goûters offerts, chasse à l’oeufs, cadeaux, mascotte, spot publicitaire, intervention dans les classes. Le BDE élu est alors très dynamique et chargé d’organiser le célèbre week end d’intégration à la mi octobre, le voyage au ski, à Amsterdam, les soirées d’intégration, le gala de Noel et de fin d’année… Petit bémol : cela reste cher => 130 euros tout compris pour le week end d’intégration. Ca reste un investissement.

**LE DUT INFORMATION COMMUNICATION**

— ADMISSION —
La filière d’information communication est une filière très demandée. Il existe trois DUT info/com :
- le DUT info/com option communication des organisations (30 places par promo)
- le DUT info/com option publicité (60 places par promo)
- le DUT info/com option métiers du livre et du patrimoine (30 places par promo)
L’option publicité est la plus demandée avec près de 6000 demandes. Juste derrière, les deux autres options communication des organisations et métiers du livre et du patrimoine ont environ 4 à 5000 demandes. (Une demande signifie envoi de dossier). Ces options sont très précises et non anodines : elles n’ont aucun rapport et sont bien des classes différentes. Les cours ne sont pas communs sauf en langues la première année. Sinon, vous ne vous croisez pas!
Pour postuler, il faut se rendre sur le site admission post bac et indiquer son voeu. Le dossier à créer est assez lourd : résumé d’un bouquin sur la com, lettre de motivation, bulletins, CV, autres documents de votre choix.
La sélection se fait notamment sur les notes (français notamment) mais en très grande partie sur la motivation qui se ressent dans le dossier. Les appréciations comptent beaucoup : le sérieux de l’élève est apprécié. Par ailleurs, le dossier de motivation représente 70% de la note. Il n’y a plus d’entretiens suite au nombre trop important de candidatures envoyées. 

— AMBIANCE —
En première année, quelques tensions peuvent apparaître au sein de la classe : on nous rabache que nous sommes les “heureux élus” de la sélection, sans pour autant être prétentieux.
La pression resdescend en deuxième année puisque les gens ont appris à vraiment à se connaître et la solidarité est davantage présente.

— COURS —
Vous avez durant votre première année de nombreux cours.
- Economie : vous revoyez les bases apprises en ES.
- Marketing : vous apprenez les bases du MK
- Droit
- Histoire
- Sociologie
- LV1, LV2 par groupes de niveaux.
- Médias usages et marchés
- Communication des organisations
- Projet personnel et professionnel…
- Relations presse…
- PAO (logiciels)
- Bureautique
- Audiovisuel
Et j’en passe… Tous les cours ont le même coefficient. Les travaux de groupe sont nombreux, lourds et importants. Cependant, c’est extrèmement enrichissant. Les professeurs compétents, présents et à l’écoute sont là pour nous aider à progresser et ne cherchent pas à nous dénigrer. Nous sommes vus comme des futurs professionnels de la communication et non seulement comme des étudiants.
En deuxième année, on retrouve des matières comme le droit (approfondi sur la com), la PAO, Audiovisuel. On découvre des cours de Culture G (sur l’actualité etc, c’est très intéressant), de culture et société (stratification sociale par exemple). Nous avons des cours de communication interne, écrit et oral professionnel, langues (toujours), édition (réalisation d’un magazine) et toujours de la PAO, de l’audiovisuel..
Ces cours sont vraiment très enrichissants. Ils se retrouvent globalement dans chaque DUT de France dans cette option. L’avantage de l’IUT Paris 5 est que nous sommes seulement 30 et nous n’avons pas de cours en amphi, ce que je trouve mieux que dans d’autres IUT du genre, comme à Toulouse.
Les cours sont dispensés par des professionnels de la communication le plus souvent. Les cours de stratégie de communication ont été enseignés par le directeur de communication de la CAF. Ma professeur d’anglais est une journaliste anglaise, le professeur qui encadre la junior agence de l’IUT a lui-même sa propre agence. Nous sommes plongés dans ce milieu et sommes à même de voir les réalités du métier.

Le gros + du DUT info com à Paris 5 :
En première année, vous avez un travail de groupe à réaliser sur l’année : la réalisation d’un plan de communication sur une entreprise non fictive. Il faut démarcher les sociétés, leur proposer nos services comme une véritable agence, avec un budget (fictif)…C’est très important : des tuteurs sont là pour nous aider. l’étude de marché se déroule sur le premier semestre (présentation devant jury) puis en fin d’année, nous présentons notre plan de communication pour la société à nouveau devant un jury. Mon groupe et moi-même avons réalisé un plan de communication pour une grande multinationale, ce qui n’est pas négligeable !

Sur les deux années de l’IUT, chaque mercredi, les premieres et deuxiemes années se réunissent pour former l’agence Hélice, une junior agence de communication de l’IUT. C’est unique dans les DUT comm de France. Il existe plusieurs cellules, des groupes de travaux :
- cellule Annuaire qui recence les anciens étudiants du DUT
- cellule Salons qui s’occupe d’être présent sur les stands de l’IUT pour informer.
- cellule Evènements qui est chargée d’organiser des conférences avec des intervenants du milieu de la communication ou par exemple une photo de classe, un LIPDUB.
- cellule Soirée chargée d’organiser chaque année la soirée des anciens étudiants du DUT.
- cellule Design pour créer, imaginer, inventer à partir des logiciels de PAO mais également d’audiovisuel
- cellule Vie étudiante s’occupant de gérer et proposer les offres de stages, recueillir des témoignages sur les entreprises ayant déja accueilli des étudiants de la formation etc.
- cellule Journal qui gère un blog générale sur l’IUT mais également en charge de la rédaction d’articles. ( http://weyoute.tumblr.com : le blog)
J’ai peut être oublié l’une ou l’autre mais c’est une association loi 1901 avec de vrais clients. En effet, dans le cadre de mes deux années, j’ai été représentante de Paris Match après avoir été recrutée par une agence de communication. Mon groupe et moi-même nous rendions dans des écoles promouvoir le concours photoreportage étudiant.

J’ai été responsable de la cellule Salons : je gèrais les deuxième années de mon groupe (2) et les 6 premières années. Planning, entente avec la responsable communication de l’IUT.. Nous sommes considérés comme responsable, comme de vrais professionnels. A nous de faire les démarches nécessaires pour que notre cellule fonctionne bien ! Personne ne les fera à notre place…

Je mets en avant également l’emploi du temps de l’IUT. Cette année, il est vraiment très sympa, adéquat pour les étudiants. Nous avons notre vendredi apres midi, mais également le mardi après midi. Les horaires sont tout à fait supportables, mais il faut compter 20 à 30h de cours, suivant les semaines. L’emploi du temps peut en effet changer mais cela se voit surtout d’un semestre à un autre.

— LA CHARGE DE TRAVAIL, STAGES et LES TRAVAUX —
La charge de travail est relativement importante en première année. Il faut savoir s’organiser car il y a de longues périodes où on a rien à faire.. Puis d’un coup, tout nous tombe dessus. Le DUT fonctionne selon le contrôle continu pour le contrôle de connaissances donc pas de semaines de partiels officielles. Cependant, tous les contrôles tombent à peu près dans le même mois donc on peut considérer qu’il s’agit du mois des partiels (mi décembre à la mi janvier). Il y a 8 mois de cours pour minimum 4 semaines de stages dès début juin. C’est une année chargée en projets de groupe, il faut absolument savoir concilier et travailler en groupe.
Pour le moment la deuxième année est plus tranquille, mais le mémoire de fin d’année sur la communication arrive. Le stage débute en avril, nous avons seulement 6 mois de cours. Un rapport de stage est à rendre à chaque stage effectué avec une soutenance devant un jury (sauf en deuxième année).
Pour trouver un stage, vous êtes aidés par des annonces du secrétariat mais également des aides sur le CV, la lettre de motivation.. Il faut bien s’y prendre à l’avance pour ne pas se retrouver sans rien.

—L’ETRANGER —
Vous pouvez réaliser votre semestre 4 (fin de deuxième année, janvier-mai) à l’étranger : Allemagne, Angleterre ou Quebec ! A voir selon vos envies et vos motivations. Les cours à valider sont bien évidemment en rapport avec la communication. Le stage sera à effectuer en revenant de ce semestre durant la période juin/juillet/aout/septembre, minimum 2 semaines. Une étudiante de ma classe, Camille, est partie en S4 à New Castle : http://mynewcastle.tumblr.com

- LA PONCTUALITE ET LES PRESENCES—
Le DUT contrôle les absences, l’appel est effectué à chaque début de cours.
Au bout de 7 absences injustifiées vous recevez un courrier. Au bout de 10 vous êtes exclus de votre formation.Une absence peut être justifiée avec un décès familial (ils sont très compréhensifs), un certifical médical en cas de maladie, raisons religieuses.. Bref il faut toujours un justificatif.Les retards sont également notés : au bout de 3 cela vous fait une absence injustifiée sauf si votre retard est justifié (billet ratp, scnf ou autre).

— LES DEBOUCHES —
Avec le DUT il est tout à fait possible d’entrer dans la vie professionnelle. Nous avons un bac+2, diplome niveau III.

Cependant la réalité est tout autre. Les professeurs et les élèves sont bien conscients qu’aujourd’hui, trouver un emploi notamment dans la communication avec un bac+2 reste difficile. Il suffit de regarder les annonces d’emplois ou meme de stages… Ainsi, nous sommes encouragés à poursuivre nos études si nous le souhaitons. Les professeurs nous pousse dans notre volonté : si vous souhaitez arrêter ils ne vous pousseront pas à poursuivre coûte que coûte.

Les poursuites d’études sont diverses et variées :
- La licence professionnelle en communication (par exemple celle de l’IUT, la LP Chef de projet communication) sélectives. Il en existe beaucoup en France. Cela permet d’avoir un bac+3 professionnel pour s’intégrer immédiatement dans la vie active.
- Les écoles de communication : privées, celles ci sont parfois choisies par les étudiants.
- Le CELSA : Le DUT ne prépare pas au concours. Il est nécessaire de suivre une préparation en parallèle vu la difficulté du concours. Il est rare que des étudiants arrivent à intégrer le CELSA dès la fin du DUT. Cependant, tout est possible ! Certains anciens du DUT, après une L3 ou un M1, ont intégré le CELSA.
- L3 à la faculté : la troisième année proposée par l’IFP en sciences politiques mention information communication est très prisée par le DUT Info/com de Paris 5. L’année dernière, 5 élèves sur la classe de 30 ont intégré cette formation. Celle ci est très intensive et permet par la suite de tenter plus facilement le CELSA. Il existe d’autres licences information communication accessibles. En région parisienne je pense à celle de la Sorbonne Nouvelle (Paris 3) ou celle de Paris 8.
- L3 générale : il arrive que des étudiants souhaitent approfondir par la suite une matière en particulier. Théâtre, arts, sociologie, histoire.. Tout est possible mais souvent, c’est retour en deuxième année de ces licences.
- Ecole de management : cela arrive fréquemment mais cela nécessite de s’entraîner à côté du DUT. Les concours Tremplin 1 ou Passerelle 1 sont parmi tant d’autres accessibles à ce DUT. (c’est donc mon cas)
- DUETI : il s’agit d’un erasmus pour les étudiants finissant leur DUT. Une troisième année à l’étranger : Pays Bas, Angleterre, Allemagne, Espagne ou Quebec au choix. La sélection se fait sur dossier mais généralement il n’est pas trop difficile d’obtenir une place parmi les 30 étudiants de la formation.
- Autres: écoles de tourisme… par exemple !

— UN PEU DE CRITIQUE…—
L’administration de l’IUT laisse parfois à désirer… En effet ça reste la fac. S’inscrire reste assez galère (une seule date proposée au mois de juillet, cool si on a prévu ses vacances^^) et notamment la gestion des absences et la fermeture (“exceptionnelle”) du secrétariat.. Pourtant fréquente. Cela a tendance à aller en s’améliorant cependant. Il est vrai que l’administration est parfois laxiste sur pas mal de sujets (absences parfois, retards) et lente… Généralement les professeurs ne nous suppriment pas de cours sans raisons, nous sommes prévenus. Ainsi, jamais eu de cours le samedi. On peut critiquer le fait d’être jetés dans le bain sans préparation mais c’est extrêmement formateur. Cependant, je pense que certains cours comme l’évènementiel, l’associatif devraient être mis en 1ere année pour mieux orienter son parcours avec les stages.
Le DUT est une formation que j’apprécie beaucoup mais je pense qu’il est nécessaire de poursuivre par la suite pour acquérir plus d’expériences et de légitimité au sein des entreprises. En effet, un simple bac+2 est très souvent trop léger. Les cours sont par ailleurs non approfondis pour certaines. Nous avons les bases de beaucoup de matières qu’il faudrait davantage approfondir. (éco, marketing, socio…)
Trouver un stage est relativement simple si on s’y prend à l’avance mais rares sont les grandes entreprises à nous accepter. Formation trop “faible” face aux grandes ESC, durée de stage trop courte… Pour ma part j’ai fait mon stage en agence. Celles ci sont très ouvertes aux DUT d’après ce que j’ai vu.
Le niveau en langues en DUT est moyen.. Je pense qu’il faut vraiment bosser à côté son travail en langues, surtout en anglais, pour pouvoir rivaliser avec les autres formations. Partir à l’étranger est donc un plus en deuxième année.

J’espère vous avoir donné une image plus précise de cette formation , n’hésitez pas à demander si vous avez des questions.