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L’après DUT: Linh

Découvrez le témoignage de Linh, étudiante à la Sorbonne Nouvelle en communication après avoir obtenu son DUT communication au sein de ma promotion. Linh vient directement du Vietnam ! Elle a obtenu l’équivalent du BAC en 2009 pour poursuivre ses études en France au sein du DUT. Ses petits conseils après deux ans de DUT, un an à l’étranger en DUETI et un an à la fac ! Pour le témoignage de Camille par ici 

 Linh

Quel est ton parcours ?

Après le lycée au Vietnam, j’ai débarqué en France pour deux ans de DUT Info-Com, option Communication des Organisations. Pour la troisième année, grâce au diplôme DUETI (diplôme d’université des études technologies internationales) de l’IUT, je suis partie en Erasmus à Groningen, aux Pays-Bas, où j’ai effectué deux semestres dans l’université de sciences appliquées de la ville. Diplôme Bac+3 en poche, j’ai intégré le Master 1 Info-Com à Paris 3 la Sorbonne Nouvelle. Cela est pour dire que j’ai de certaines expériences (dont je suis très fière) sur un banc universitaire théorique (à la Sorbonne Nouvelle), dans une formation très orientée vers la pratique avec des cours qui tournaient autour du grands projet du semestre (la formation d’Erasmus), et dans une classe de DUT, qui se situe entre ces deux logiques. Et cela pour dire aussi que vous aurez après le DUT plusieurs possibilités intéressantes, dont par exemple de partir à l’étranger, et que le diplôme du DUETI, contrairement à ce qu’on redoute souvent (même moi je me posais la question), ne vous ferme pas les portes à un master universitaire.

 Que penses-tu de tes années DUT ?

Disons que le programme se situe au milieu juste entre la pratique et la théorie. Quand j’étais en stage en deuxième année dans une agence de communication au Vietnam, j’ai pu rapidement accéder aux responsabilités car à l’école, on nous a enseigné sur les différents métiers de la communication. Par exemple, pour les missions de rédaction des propositions de communication qui constituaient une bonne partie de mon stage, le projet de réalisation d’un plan de communication à l’IUT m’a vraiment aidé. Ensuite, la recherche du stage dès la première année nous a donné une idée sur le marché du travail, sur où on devrait s’y situer, et surtout la pression pour se débrouiller afin de ne pas se retrouver au chômage. En même temps, l’IUT pourrait parfaitement se vendre pour ses cours « théoriques ». Dans mon cas personnel, pour mon mémoire de M1, je me suis beaucoup servie des connaissances de longue date acquises grâce aux cours de  Sémiologie à l’IUT.

Par ailleurs, à l’IUT, nous avons des cours d’outils bureautique, depuis l’utilisation de Word, jusqu’au FinalCut en passant par DreamWeaver, Photoshop, etc. ce qui me semble ne pas être le cas pour la Licence (à vérifier auprès des camarades de Licence mais pour mon année de Master, c’est un « non » bien entendu) et qui sera un avantage bien remarquant aux yeux des recruteurs.

Donc déconseilles-tu une formation à la fac ?

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D’abord, comme on le dit souvent (je ne travaille pas encore, donc je lis les articles d’orientation comme vous ;)), dans la Communication, il vaut mieux avoir un Bac+5. Même si un Bac+2 type professionnalisant vous aidera à éviter le chômage mais dans le long-terme, il s’avère que certains postes ne sont accessibles qu’avec un Bac+5. Et déjà, le diplôme  seul ne suffit pas ! L’expérience est aussi importante.

Ensuite, je conseille (si je me le permets) de bien connaître ses atouts et faiblesses. Il faut dire que quand je suis entrée à la fac, j’ai dû faire un effort important pour faire des recherches de mon côté sur plusieurs auteurs et concepts qui sembleraient familiers pour les camarades venant de la Licence. La lecture, la rédaction, la rigueur du travail « de chercheur » sont à prendre en main.

Par contre, en sortant de l’IUT, les DUT-iens pourraient avoir facilement 4 mois d’expériences en stage, ce qui est non négligeable sachant que pour notre master 1, le stage demandé n’est que de (minimum) 120h (oui, un stage type « découverte » !!) et qu’aux yeux des professeurs, votre rapport de stage a un poids (vraiment) négligeable par rapport au « projet de mémoire » (le mémoire de 40 pages du M1 est considéré plutôt comme un « projet de mémoire », une phase préparatoire au « vrai » mémoire de M2).

Pendant la période des cours, l’université n’accepte que des conventions de maximum 20h/semaine, l’histoire que vous n’ayez aucune excuse pour sécher les cours. Vous pourriez faire un stage pendant l’été à condition qu’au moins 80 heures soient faites avant le bouclage de l’année (en mi-mai). Cela dit que si vous êtes à la fac, et vous souhaitez de bien remplir votre onglet « expérience professionnelle » du CV, il faudrait faire un gros effort : un stage de 6 mois à mi-temps par exemple à côté des cours, ou un stage en plein temps (avant puis après la fin de l’année) avec la charrette du mémoire, la préparation aux examens et des dossiers à rendre sur le dos.

Par contre, si vous savez très bien que vous voudriez devenir chercheur, je conseille la Licence. Cependant, le  fait est qu’à 18 ans, la plupart d’entre nous ne savons pas encore ce que nous voudrions faire. C’est pourquoi les deux ans en DUT seront un bon démarrage pour votre découverte professionnelle, surtout quand si vous vous engagez pour les 3 ans universitaires, vous risquez de vous ennuyer avec vos questionnements « mais il n’y a que de cours théoriques et généralistes » et « je connais rien du monde du travail, j’ai aucune expérience professionnelle ».

 Pour contacter Linh, merci de m’adresser un email.

L’après DUT: Camille

Je débute une série de témoignages sur des anciens du DUT communication des organisations de l’IUT Paris Descartes. Voici celui de Camille, aujourd’hui étudiante au CELSA. J’espère que vous pourrez ainsi appréhender les débouchés de cette formation.

« Après un BAC ES, j’ai intégré le DUT Information et Communication option Communication des organisations de l’I.U.T. Paris Descartes. Je garde un très bon souvenir de cette ambiance de classe où l’on alternait cours pratique et théorique. Surtout, celui-ci m’a donné l’opportunité de partir un semestre en Angleterre. Cette expérience ERASMUS a été géniale. J’ai non seulement amélioré mon anglais mais j’ai pu dépasser mes limites et rencontrer des jeunes du monde entier. Autre élément qui me fait conseiller la voie du DUT : deux périodes de stages obligatoires. Il me semble que c’est essentiel avant de continuer ses études supérieures d’avoir une idée concrète de ce que l’on nous enseigne.

A la fin de ces deux années, je rencontrais le premier dilemme de ma vie étudiante. Que choisir entre deux licences radicalement opposées ? Celle professionnalisante ou l’autre universitaire ? Tous les avantages de ce DUT sont résumés ici : il permet le grand écart, de ne pas s’enfermer dans une discipline précise ou dans un parcours préalablement défini. Oui, mais pour quelqu’un perpétuellement tiraillée entre le choix de la raison ou celui du cœur, cette liberté ne facilite pas la prise de décision. Dans cette ambiance morose où le CV d’un étudiant doit toujours rivaliser d’expériences diverses et si possible internationales, il aurait fallu choisir la formation qui permette d’obtenir l’un des précieux sésames vers un premier emploi : le stage de 6 mois. Sauf que frustrée de ne pas avoir, au cours de mes études, exploré de nouveaux horizons qui contribueraient à alimenter ma culture générale et ma curiosité, le choix du cœur fut donc d’intégrer l’Institut Français de Presse de Panthéon-Assas.

Cette licence spécialisée dans le domaine des médias aborde seulement quelques matières mais de manière particulièrement approfondie et étayées par des T.D. studieux. A la fin de cette année universitaire, nouveau dilemme : que faire après ? Cette fois-ci, je choisis l’alternative professionnalisante, d’ailleurs je trouve rapidement mon contrat d’alternance pour deux ans. J’ai oublié de préciser que comme beaucoup d’étudiants en communication, j’ai déjà passé des heures explorant les pages du site internet du Celsa rêvant d’approcher cette école qui fait tant parler – surtout les recruteurs. Voilà pourquoi j’avais repassé le concours en avril 2013, après l’avoir raté une première fois, pour n’avoir aucun regret. Malgré le fait que je plaçais cette école de la Sorbonne sur un piédestal, je n’avais pas eu le temps de préparer les épreuves. Le jour du concours, contrairement à ma nature anxieuse, je n’avais aucun stress ou appréhension. En effet, persuadée de ne pas avoir le niveau pour y rentrer, j’étais déjà tournée vers mes deux prochaines années d’alternance. Bien que j’ai apprécié de faire mes stages aux sein d’entreprises, j’ai postulé au parcours Médias et Communication, là encore un choix du cœur.

Et là, admissible aux oraux. Avec le recul, il est évident que la licence à l’IFP était la meilleure préparation possible.

Il est admis, les statistiques le montrent, que les BTS et les DUT sont largement minoritaires à franchir cette étape contrairement aux personnes issues des classes préparatoires. La première explication qui vient à l’esprit est que ces élèves sont mieux entraînés aux épreuves écrites. Cependant, je considère que l’explication la plus significative est qu’il est normal que l’on retrouve un à deux étudiants par classe seulement de ces filières aux oraux s’ils ne candidatent pas ! Un fort manque de confiance engendrerait cette autocensure. C’est vraiment dommage surtout lorsque l’on sait que ces étudiants habitués aux exposés, travaux de groupe et aux problématiques concrètes sont généralement plus à l’aise dans l’exercice qu’est l’entretien individuel. De plus, ayant déjà des expériences professionnelles, ils seront normalement plus précis dans la formulation de leurs projets, de leurs envies et donc plus légitime à vouloir intégrer un parcours donné par rapport à quelqu’un d’inexpérimenté.

Je suis passée devant un jury de quatre personnes, le dernier jour des oraux, à la dernière heure. Autant vous dire qu’assise toute la journée sur ma chaise, j’ai assisté à beaucoup des premières impressions des candidats sortant. Les récits étaient tous différents. L’entretien dépend vraiment du candidat, de ses réponses et de la manière dont il oriente les interrogations des professionnels et des universitaires.

Mes conseils pour préparer le concours du CELSA seraient de se faire confiance, de cultiver ses centres d’intérêts, de se tenir informé de l’actualité (notamment de la communication avec fastncurious.fr) et surtout d’être sincère le jour d’entretien. Je ne croyais pas du tout en mes capacités mais la seule idée d’avoir des regrets m’a poussé à candidater – une belle surprise vous attend peut-être aussi au bout. »

Pourquoi sélectionner l’université d’Indiana dans vos voeux?

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Cet article s’adresse aux étudiants de l’EM Strasbourg. Les premières années doivent déterminer leurs voeux pour leur départ à l’étranger. Une place seulement est disponible cette année. J’ai décidé de vous expliquer les raisons pour lesquelles vous devriez choisir « Indiana University Purdue University Indianapolis » dans vos voeux!

1. L’université est d’un excellent niveau académique: réputée aux Etats-Unis, l’école Kelley School of Business possède de bons classements notamment avec globalement un 10ème rang pour le programme undergraduate sur toutes les facs américaines (Le site de l’université rassemble tous les classements sur ce lien) Les professeurs sont excellents et les cours très intéressants.

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2. La vie associative est très développée et accessible aux étudiants en échange sur le
campus!

3. Le Midwest est une région typiquement américaine notamment dans les moeurs. La région est certes réputée pour être conservatrice mais cela permet de développer son ouverture d’esprit. Vous avez souvent affaire à deux amériques différentes! Un point positif: l’anglais de la région est « pur » sans accent particulier et quand même plus simple à comprendre.

4. A vous les voyages pas chers! Vous ne serez qu’à 3h en bus de Chicago, 1h30 de Louisville, Cincinnati, et 5h de Nashville. Un ticket de bus varie de 1$ à 30$. L’aéroport pour voyager plus loin se trouve à 20min en voiture du campus. Des navettes s’y rendent tous les jours. 

5.  Indianapolis est une ville très agréable à vivre avec un centre ville accessible à pied avec ses bars, son grand centre commercial, ses restaurants et cafés. Le canal d’Indianapolis est également réputé et permet de pratiquer du sport régulièrement (jogging etc). C’est une ville de taille moyenne idéale pour découvrir les Etats-Unis (13ème ville la plus grande des USA). Vous serez au coeur de cette ville avec la possibilité d’assister à des matchs de football américain, de baseball et de basketball d’équipes nationales à des prix attractifs.800px-Indiana_State_Capitol_Market_St

6. Le coût de la vie sur place est vraiment bas: c’est un gros avantage dès que vous sortez! Il est vraiment possible de faire pas mal d’économies si vous le souhaitez.

7. Même avec un niveau moyen en anglais, l’intégration ne pose pas de soucis. J’avais un niveau très moyen d’anglais avant d’arriver (79 avant de partir) et même avec des faiblesses, j’ai réussi à m’intégrer et j’ai réussi mes cours. Les profs sont exigeants mais ils connaissent votre situation. J’ai vraiment beaucoup progressé et je peux dire à présent que je parle couramment anglais.

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8.Une seule place est proposée pour un départ cette année. Vous vouliez partir avec votre copain/copine? Oubliez l’idée, je pense qu’une année à l’étranger aux USA ne peut être bénéfique que si vous évitez les français. La tentation est grande d’habiter avec un français mais vous vous rendrez vite compte que ce n’est pas le mieux. Pensez aussi à la colocation très répandue à Indianapolis!

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10. Faire la fête est carrément possible: les fraternités organisent régulièrement des soirées. Beaucoup d’étudiants se rendent à Bloomington directement dans les maisons de fraternité pour expérimenter la vie étudiante. Cependant l’université est également adaptée aux étudiants qui préfèrent une vie plus calme et posée avec des évènements réguliers au sein de l’université (l’international culture hour chaque vendredi par exemple). Le plus souvent, des petites soirées entre amis ont lieu ce qui permet de faire des rencontres.

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 Si vous avez d’autres questions n’hésitez pas à poster un commentaire.

Crédits photo: wikipedia/site de Alpha Epsilon Pi

J’ai testé: aller chez le médecin aux Etats-Unis

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Chaque semestre, les étudiants d’IUPUI paient leur assurance santé Aetna Student Health. Je ne sais pas si les prix diffèrent suivant le statut de l’étudiant (étudiant international, venant de l’Indiana…) Pour ma part j’ai payé 498$ pour le semestre. Exhorbitant me direz-vous. Je suis TOTALEMENT d’accord MAIS…

Il faut savoir plusieurs choses: les frais aux Etats-Unis sont extrèmement chers. Une appendicite avec prise en charge à l’hôpital pendant 2 jours peut coûter jusqu’à 25 000 dollars.  Beaucoup d’étudiants américains n’ont pas les moyens de se payer une assurance santé. L’assurance santé est obligatoire ici pour les étudiants étrangers. L’université « l’impose » mais vous pouvez prendre l’assurance de votre pays d’origine. Je l’avais envisagé mais j’avoue que j’avais un peu peur des démarches que cela pouvait engendrer en cas de problème de santé. Le choix d’une assurance pour les Etats-Unis doit être réfléchi: avec celle de la fac, pas de questions à se poser ! Toutes les clauses sont logiquement respectées comme la possibilité de couvrir 150 000 euros minimum de soins. Les Etats-Unis imposent aux étudiants en échange de remplir certaines clauses avec leur assurance… renseignez-vous bien !

Pour ma part, j’ai dû me rendre chez un médecin spécialiste. Le Student Health Service du campus est toujours ouvert aux étudiants. (Aucun médecin ne fait de visite à domicile aux Etats-Unis).

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Le premier point important, et je pense que cela  est dû au standing de l’hôpital très réputé aux Etats-Unis, est que j’ai eu le droit à un interprète français. En fait, je l’ai rencontrée à l’heure de mon rendez-vous à l’hôpital: Elisabeth, c’est son nom, est américaine et adore la France. Elle a été vraiment utile pour parler des termes médicaux. Deuxième point intéressant: les médecins sont très encadrés. Une infirmière est présente pendant l’examen. Elle est chargée de vérifier que tout se passe bien. Par ailleurs, le médecin parle beaucoup avec vous: le rendez-vous a duré une heure ! J’ai remarqué qu’ils étaient assez prudes, beaucoup plus qu’en France.

Je n’ai rien payé, heureusement, grâce à mon assurance qui couvre les frais. J’ai cependant payé 10$ pour mon médicament (à l’origine 36$… il est à 6 euros en France!) Je pense que cette consultation a déjà remboursé mon assurance… Il existe des pharmacies un peu partout qui délivrent sur ordonnance certains médicaments. Cependant, de larges choix sont disponibles en grande surface: Advil, crème anesthésiante, anti douleur etc.

Mon conseil est donc de ne pas négliger son assurance santé. Les problèmes n’arrivent pas qu’aux autres ! Choisissez judicieusement votre assurance en faisant de multiples recherches. Soyez sûr que votre assurance, si elle est de votre pays d’origine, remplit les conditions imposées par votre université.

EDIT 25/11: après deux/trois mois j’ai reçu une facture du médecin. Mon assurance n’a en fait couvert que 70$ et il me reste 87$ à payer. Conclusion: avoir une assurance c’est bien, mais un rendez-vous reste quand même sacrément cher. Faites bien un gros check up avant de partir !

La Regatta d’IUPUI

Exhibition

Chaque année a lieu au mois de septembre la Regatta d’IUPUI. Mon université organise des courses de canoës sur le canal d’Indianapolis. C’est un évènement impliquant tous les pôles de l’université et plus de 50 équipes participent ! J’ai eu l’occasion d’y assister avec les membres de ma fraternité. Delta Sigma Pi avait organisé un picnic très sympathique et chaque nouveau « pledge » devait trouver son parrain (big brother). J’ai rapidement trouvé Yixin, une étudiante chinoise, qui est venue ma Big Brother ! Nous avons passé la journée ensemble pour faire davantage connaissance.

Chaque « école » de l’université possède un stand et propose des activités. Kelley School of Business proposait du pop corn gratuit. J’ai également participé à un concours pour gagner un voyage à Hawai (croisons les doigts, ahah !)

Je vous laisse profiter de quelques photos. Cet évènement est devenu une tradition ! Comme vous pouvez le voir, le beau temps était au rendez-vous !

Photos de la galerie par moi-même. Photo de couverture: IUPUI Regatta Website

Delta Sigma Pi et autres fraternités

Lettres grecques Delta Sigma Pi

J’avais promis un article sur la vie associative aux Etats-Unis et j’attendais un bon moment pour le rédiger ! Je voulais vraiment avoir déjà expérimenté quelque chose avec les fraternités pour vous en parler.

Stand de Delta sigma Pi dans les locaux de la Kelley

Petit dico :
Social sorority : pour les filles
Social fraternity : pour les garçons

Professional fraternity : pour les filles et garçons

Les fraternités et sororités font vraiment rêver les étudiants français qui aimeraient tous un jour pouvoir vivre cette expérience. Première précision à vous apporter : il existe des « professional fraternities » et des « social fraternities/sororities ». Les premières sont plus sérieuses et sont un bon atout sur votre CV. Vous êtes présent à des meetings une fois par semaine où il faut venir habiller de manière professionnelle (laissez vos jeans au placard, bonjour le tailleur !) Les social sont beaucoup plus festives… De ce que l’on m’en a dit, c’est exactement comme dans les films avec de grosses soirées, beaucoup d’évènements en tout genre et bien entendu une communauté soudée. Le processus d’intégration est forcément différent…

Ma colocataire faisant partie d’une professionnal fraternity, c’est tout naturellement que je me suis orientée vers Delta Sigma Pi. C’est une fraternité présente dans tous les US avec des « chapter » autrement dit des filiales dans plusieurs universités. Avant d’en être membre, vous devez bien évidemment passer des épreuves. La première, tant redoutée, est celle de l’entretien.

Avant mon entretien

« Meet your chapter », première étape d’un long processus d’intégration, s’est déroulé vendredi dernier. Le but ? Venir avec votre CV (américanisé bien entendu), votre plus belle tenue professionnelle et être prêt à en découdre avec deux jurys. Avant cela, vous pouvez manger, discuter et faire connaissance avec tous les « brothers ». Il était amusant de constater que beaucoup de nationalités se retrouvaient : chinois, allemand, français, japonais… Lorsque l’on m’a appelée car j’étais la suivante à passer, j’ai senti un vent de panique m’envahir. Pour tout vous dire, réussir un entretien de 20 minutes en anglais me semblait quasiment insurmontable. Imaginez la pauvre petite française tremblante de tout son corps devant la salle ! Une fois arrivée, j’ai tenté de faire rire mon jury. Globalement, ça s’est bien passé mais si je n’ai pas forcément excellé. Je n’ai pas peur des entretiens mais l’anglais complique quand même pas mal de choses. Heureusement j’ai compris tout ce qu’ils m’ont demandé et réussi à sauver les meubles (au bout d’un mois ici je n’en espérais pas moins.) Quelles sont vos forces/faiblesses ? Pourquoi vouloir nous rejoindre ? Que pouvez-vous nous apporter ? Avez-vous de l’expérience en travail d’équipe ?

Comme toute échéance, une fois celle-ci passée, j’ai ressenti un GROS soulagement. Cependant, nous n’avions pas encore les résultats. Ces entretiens sont sensés nous permettre de débuter le pledgship, c’est-à-dire, le processus pour devenir un vrai membre à part entière (article à venir). A la suite de l’évènement, un dîner en plein air était organisé avec pizzas et boissons à volonté, volley-ball, kickball (une sorte de baseball mais avec un ballon) et bien évidemment rencontres. Ce fut un moment très sympathique ! Je me suis bien rendue compte que la fraternité pouvait me permettre de rencontrer beaucoup de gens et donc d’élargir mon réseau et mon cercle d’amis.

J’ai eu mon résultat dimanche soir via un mail indiquant que j’ai finalement été acceptée dans le processus !! Je suis donc totalement ravie !! Je vous tiendrais au courant sur mon avancée au sein de Delta Sigma Pi.

Avec le président et ma coloc Maria, membre de la fraternité

PS : Pour intégrer une fraternité/sororité, il vous faut au moins rester à IUPUI pendant 2 semestres. Généralement, si vous venez un semestre, vous pouvez participer aux évènements organisés par les social mais vous ne pouvez pas être membre.

—- Le problème d’alignement des images sera bientôt réglé, merci de votre patience —-

IUPUI et son campus

(KM Photography)

IUPUI est, comme je vous l’ai déjà dit, le nom raccourci de l’université d’Indianapolis. Il existe beaucoup d’universités aux alentours comme la Butler University. Cependant IUPUI, signifiant Indiana University Purdue University, est considérée comme la plus grande et la plus prestigieuse. Près de 32 000 étudiants se pressent chaque jour sur le campus. Je suis officiellement étudiante à la Kelley School of Business dans l’université. Alors me direz-vous, es-tu affiliée à l’université ou à l’école ? Et bien, ce n’est pas comme en France où les business school sont privées et séparées de l’université (sauf une bien évidemment :) Petit clin d’oeil à l’EM Strasbourg). Vous avez des écoles faisant partie intégrante de l’université et qui contribuent à sa renommée. La Kelley School of Business est classée 7ème business school au US News World Report 2013 pour son programme Undergraduate majeure Marketing (que je suis actuellement)

Le campus d’IUPUI est très grand et il faut environ 45 min à 1h de marche à pied pour faire le tour. Il ressemble à une énorme ville dans la ville. Chaque bâtiment correspond à un domaine d’études : Kelley School of Business, Herron School of Art and Design, School of Dentistry, School of Education, School of Engineering and Technology, School of Journalism, School of Liberal Arts, School of Medecine, Nursing, Physical Education and Tourism Management… Le campus est situé à l’ouest du centre ville d’Indianapolis (comptez 20 minutes de marche de l’entrée du campus au centre-ville.) Il est possible de loger sur le campus : tous les premières années peuvent y habiter mais vous trouvez aussi la grande majorité d’étudiants internationaux. Près de 2000 étudiants sont actuellement habitants du campus. Je vais essayer de vous présenter globalement les bâtiments que je fréquente le plus.

jagtagSi l’université propose de nombreuses activités et animations, vous ne pourrez en bénéficier qu’en obtenant votre Jag Tag. Il s’agit tout simplement de la carte étudiante de l’université.  Il faut la réaliser dans les premiers jours de votre arrivée.


Le Campus Center

C’est le premier bâtiment dans lequel je me suis rendue. C’est là que vous trouverez toutes les informations importantes pour démarrer l’année. Au sein du bâtiment, très moderne, vous pourrez trouver une banque (Indiana Member Credit Union) où vous pouvez ouvrir un compte avec 50$ et votre VISA. J’ai ainsi ouvert un compte en 10 minutes. Vous avez également le service de paiement (en l’occurrence je n’ai pas grand chose à payer à l’université en tant qu’étudiant en échange). En bas à gauche se trouvent tous les restaurants (fast food sauf un plus orienté salades) Les prix sont accessibles : entre 4 et 10$ le repas selon votre faim. Vous avez également un petit magasin si vous avez un creux, une boutique appelée Barnes & Nobles délivrant livres, vêtements, matériel scolaire etc en rapport avec l’université. Le Barnes & Nobles est relié au Starbucks : celui-ci fait partie intégrante de la boutique. De plus, une salle de jeux est disponible (billards, ping pong, jeux XBOX…) gratuitement. Vous retrouverez également des locaux associatifs (pour les fraternités je vous en parle prochainement !)

 Business Building

Il s’agit du bâtiment de la Kelley School of Business. Bien évidemment, j’ai 3 cours dans ce bâtiment donc je m’y rends chaque semaine en majorité. Il se trouve à environ 10/15 minutes à pied de chez moi. Il est à côté du Cavenaugh Hall où j’ai mon cours d’histoire. Et juste en face du Cavenaugh Hall se trouve le campus center. Je n’ai pas vu d’amphi dedans et mes cours sont en classe de 20 à 50 étudiants. Nous sommes bien encadrés et les profs connaissent déjà mon nom… je reviendrais dans de prochains articles sur les cours.

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Pour manger pas cher, une grande cafétaria que je n’ai pas encore testée est à disposition. Un coiffeur est également sur le campus ainsi que plusieurs hôpitaux (au cas où !) Enfin pour les grands sportifs, les infrastructures sportives (« facilities ») sont très développées ici. De grands évènements sportifs rythment la vie de l’université (le début des matchs aura lieu en septembre). J’accède gratuitement aux infrastructures les deux premières semaines. Il faut ensuite payer bien évidemment. La salle de fitness incluant le matériel, la fitness, zumba etc est accessible pour 15$ pour le semestre !

Merci de m’avoir lue. J’espère que cet article vous a aidé à visualiser un campus à l’américaine même si je pense qu’il existe des différences d’une université à l’autre. Les photos viennent du compte Facebook @Iupui