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Trouver un job d’été : conseils et astuces

dernière campagne Club Med

Depuis mes 16 ans, j’ai réussi à travailler presque chaque été. J’ai testé la restauration rapide, le travail en mairie, d’animatrice commerciale, vendeuse ou encore commerciale. Toutes les méthodes citées ci- dessous ont été testées et donc approuvées.

Le but d’un job d’été est de vous donner un premier aperçu du monde du travail et de vous permettre de gagner un peu d’argent pendant vos études.

Je sais qu’aujourd’hui il n’est pas simple de trouver un job même pour une courte durée. Je me rappelle en Juillet 2014 avoir postulé à une offre sur letudiant.fr postée le jour même : après un court entretien téléphonique, la recruteuse m’informe qu’elle a reçu près de 60 candidatures en une matinée… !

Avant de commencer vos recherches, posez- vous les bonnes questions : combien de temps suis-je disponible ? Dans quel secteur travailler ? Mon avis est que si vous débutez, il ne faut pas vous fermer de portes. Si vous avez besoin d’argent, le travail n’est selon moi que secondaire car il est temporaire et donc, quoiqu’il advienne, cela passera très vite.

Faites jouer le réseau

Ce n’est pas possible pour tout le monde de faire jouer son réseau mais n’hésitez pas à contacter des proches, des membres de votre famille ou même des connaissances afin de demander s’ils ne recherchent pas. C’est la première étape !

Déplacez-vous et déposez en main propre

Cette étape est selon moi cruciale : trouvez une après-midi où vous irez déposer des CV en main propre dans les magasins. Vous pouvez le faire entre Avril et Mai par exemple suivant vos disponibilités. Il suffit d’un CV et d’une lettre de motivation prêts à l’emploi. N’hésitez pas à déposer même si aucun recrutement n’est prévu. En effet, j’ai pour ma part trouvé mon dernier job d’été chez Go Sport, à l’été 2014, parce qu’une salariée est tombée malade. Je fus donc appelée en renfort pour remplacement de congé maladie.

GOSPORTCette étape peut vous paraître inutile mais j’ai eu deux appels suite à mes dépôts : pensez aux grands supermarchés (Leclerc, Auchan, Carrefour, Intermarché…) mais aussi aux magasins comme Conforama, Castorama, La Halle, Boulanger, Go Sport, Decathlon. Faites de même pour les restaurants surtout les chaînes : Buffalo Grill, Hippopotamus, McDonald’s, KFC… Le travail en restauration peut faire peur mais c’est un secteur qui recrute sur le court terme. J’ai pour ma part travaillé dans un KFC durant deux mois en 2011 : j’en garde un excellent souvenir. Ce fut formateur et vraiment très sympa car j’étais dans une équipe solidaire et chaleureuse.

Rendez-vous aux salons des job d’été ! 

J’ai obtenu le job chez KFC en passant par un salon des jobs d’été sur Paris donc ces salons servent à quelque chose ! Je vous conseille de préparer vos CV et LM et de tenter votre chance. Je crois me souvenir que ces salons sont gratuits.

Les mairies et les banques : le bon plan

Capture écran site Société Générale
Capture écran site Société Générale

Vers le mois de Février/Mars, les banques comme la Société Générale, le Crédit Agricole ou encore la BNP Paribas lancent leurs programmes de recrutement « d’auxiliaire de vacances ». Il s’agit d’un travail d’un mois maximum en juin/juillet/août au choix. Vous devez postuler très rapidement car ces job sont pris d’assaut il s’agit souvent du premier arrivé -> premier servi (dixit la société générale elle-même). Les campagnes débuteront bientôt sur ce lien pour la SG  ! Quant aux mairies, elles recrutent parfois pour remplacer les salariés en congé, n’hésitez pas à demander et à déposer un CV

Postulez en ligne bien évidemment

Les annonces de job d’été fleurissent dès mars/avril sur les sites de recrutement : letudiant.fr, pole emploi, job-etudiant, ou encore sur les sites des magasins. Je pense notamment aux magasins de vêtements comme Etam, H&M. N’hésitez pas à répondre aux annonces en ligne et faites le très rapidement. Une offre postée à 8h le matin reçoit près de 50 candidatures en quelques heures. Si vous êtes le premier, vous optimisez vos chances !

Prêt pour partir loin de chez vous ? Le tourisme recrute

Diplômé du BAFA et/ou prêt à partir de chez vous ? Penchez-vous sur les offres des entreprises touristiques (campings, restaurants ou hôtels) ou encore au Club Med, Marmara.. Les animateurs de vacances sont très recherchés pour cette période de l’année. Assurez-vous d’être disponible entre 2 et 4 mois.

J’espère que toutes ces astuces vous serviront. Je reste disponible pour toutes vos questions. Mon dernier conseil est : ne laisser pas tomber et investissez-vous dans votre recherche d’emploi dès le mois de Mars/Avril. Un job d’été ne tombe pas du ciel et la concurrence est rude. Si vous souhaitez des conseils CV, faites moi signe !

Bonne chance à tous !

A la recherche.. du deuxième stage !

Me voici arrivée à une période de l’année où je me dois de chercher un second stage. Comme vous le savez, j’ai débuté ma césure en Septembre 2014. Afin de la valider, je dois effectuer au minimum 9 mois de stage. Cependant, je préfère réaliser 12 mois complets afin de gagner en expérience et d’avoir des stages aux missions responsabilisantes. 6 mois est assez long pour pouvoir être impliqué dans des projets importants pour l’entreprise.

J’avais passé énormément de temps à chercher un stage l’année dernière. Mes candidatures s’orientaient sur plusieurs domaines comme le marketing (produit, digital, e-commerce) ou communication (externe/interne/rh). Je n’étais pas encore fixée sur ce que je voulais faire. Finalement, mon stage chez Danone fut le bon choix ! Je sais maintenant que je souhaite travailler en gestion de projets plus particulièrement digitaux.

Ceci étant dit, je n’ai plus qu’à cibler mes candidatures sur ce type de postes. De plus, j’ai à coeur d’évoluer sur des projets digitaux plus axés consommateurs car je travaille actuellement en communication corporate où les problématiques sont très différentes.

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Me voici donc avec mes 15 petites offres de stage correspondant en tout point à mes attentes. C’est mon conseil : une fois un premier stage effectué, vous devez être à même de décider quels posts et secteurs vous plaisent. En ciblant et en préparant très bien vos candidatures, vous devriez être à même de trouver un stage enrichissant ! (Je suis dans plusieurs processus de recrutement et c’est pourquoi je ne peux vous donner de feedbacks concrets pour le moment. Je le ferai dès que possible.)

Là vient un problème que j’ai dû surmonter: difficile de prendre le temps de postuler lorsque vous travaillez à plein temps ! J’ai dû apprendre à jongler entre le temps de transports, mes heures de travail en stage et mon temps « libre » pour postuler et également organiser mes entretiens. Un vrai parcours du combattant ! Bref, vous l’aurez compris, j’ai même abandonné mon abonnement à la salle de sport pour pouvoir suivre le rythme.

Je reviendrai bientôt pour des nouvelles sur ce second stage et un article spécial Jobs d’été !

Back to the US: « Dis-donc, t’as pas un peu grossi ? »

« Dis-donc, t’as pas un peu grossi ? » Telle est la phrase que j’ai entendu maintes et maintes fois en skypant avec ma famille. Lorsque vous êtes aux Etats-Unis, votre famille vous scrute de A à Z à la webcam pour vérifier que votre corps n’a pas enflé comme une montgolfière. Certes, les américains n’ont pas la même alimentation que nous…mais il est grand temps de faire un point sur les préjugés !

20131107_121901_resizedPremièrement, les proportions sont effectivement gigantesques (que ce soit en supermarché ou en restaurant). Inutile de rappeler la bonne vieille explication : plus vous mangez plus votre estomac grossit. Plus votre estomac grossit plus vous mangez… J’avais du mal à finir mes plats. Il ne faut pas hésiter à laisser plutôt que se forcer et risquer d’être malade.

Basement

Deuxièmement, les plats les plus populaires sont loin d’être parfaits pour faire attention à sa ligne : Fish & chips, burgers, chilicon carne… Sans parler des accompagnements. J’ai tellement rêvé des légumes au restaurant ! Les accompagnements étaient tout simplement des fritures : frites, pommes de terre sautées, cornichons frits…Sortir impliquait donc plats GRAS.

Cornichons frits

Troisièmement, la nourriture est partout et surtout la malbouffe ! Il était tellement plus simple de trouver un hamburger qu’une salade. Les distributeurs présents sur le campus proposaient chips, sodas, bonbons, gâteaux à des prix défiants la concurrence. Je me rappelle même que la bouteille de coca cola était moins chère qu’une bouteille d’eau !

Bref, vous l’aurez compris, vous verrez beaucoup de personnes en surpoids et pas qu’un peu ! Cependant, vous aurez la possibilité de croiser des personnes très athlétiques et soucieuses de leur alimentation. J’avais l’impression qu’une juste mesure n’existait pas là-bas. Je vivais avec une colocataire très sportive : elle courait 15km par jour et ne mangeait que des légumes, des fruits, des céréales complets, des laitages 0% et rarement de la viande blanche. Elle souhaitait rester « healthy » c’est-à-dire en bonne santé. Inutile de vous expliquer que c’était extrême puisqu’elle infligeait à son organisme une tension permanente (maigreur, problème de circulations sanguines…)

Legumes

Ce que je souhaite préciser, c’est qu’elle trouvait sa nourriture en grande surface également. (Voir mon article Faire les Courses aux USA) Le rayon fruits/légumes est aussi présent et très grand, comme en France (Wallmart, Meijer) et il existe beaucoup de produits allégés. Le problème est que ces produits allégés perdent souvent en goût. Je trouve que la différence se fait clairement plus sentir qu’en France. Le lait 0% « fat free » – sans graisses américain ne pourrait jamais être vendu en France : il n’a aucune consistance, aucun goût et il est transparent.  En conclusion, manger équilibré est largement possible aux USA : il faut simplement savoir s’organiser. Les prix sont forcément plus élevés pour ces produits mais cela reste accessible.  Ainsi, vous éviterez les abus et donc les kilos superflus.

Lorsque j’étais à Indianapolis, je payais 15 dollars le semestre pour un accès illimité aux infrastructures sportives. Vous conviendrez que le prix était vraiment attractif pour garder la forme ! Vous avez le plus souvent des salles de musculations, un stade, une piscine. Je me rappelle avoir participé à des cours de Zumba et de yoga. Il n’y a rien de mieux pour se maintenir en forme ! Renseignez-vous auprès de votre université aux Etats-Unis.

 Certains aliments français n’existent pas aux Etats-Unis ! Voici une petite liste de produits dont je rêvais sur place (loin d’être régime mais plutôt petit plaisir) :

-          La charcuterie (pâtés, rillettes, saucissons… ne parlons même pas du foie gras)

-          Le fromage (le vrai camembert, un bon reblochon.. je ne supportais plus le fromage rapé !)

-          Les Kinder (vous pouvez en trouver uniquement dans les supermarchés mexicains)

Pour ma part, j’ai beaucoup profité sur le plan de l’alimentation : je n’ai pas cherché à faire très attention. Finalement, pour info, j’ai pris 1,5 kg en 18 mois, ce qui reste tout à fait raisonnable. Depuis mon retour en France, je suis revenue à mon poids initial.

En conclusion, je peux vous dire qu’aller aux Etats-Unis ne signifie pas que vous deviendrez obèse ! A vous de choisir les bons produits et d’être raisonnable. Vous pouvez ainsi rassurer votre famille et partir l’esprit tranquille !

 

Back to the US : les astuces voyages

VoyagesJe reviens pour un article de la série « Back to the US » avec les astuces voyages une fois sur place. N’oubliez pas que les voyages forment la jeunesse ! Les Etats-Unis sont très vastes:  plusieurs cultures sont à découvrir et plusieurs climats d’ailleurs.

Pour bien voyager :

-          Prévenez votre banque (si celle-ci est américaine). Lorsque vous voyagez, vous êtes amenés à faire des dépenses. Etant donné qu’aucun code n’est demandé lors des paiements, les banques sont très suspicieuses et veillent au bon fonctionnement de votre compte. Ainsi, si vous comptez quitter votre Etat, rendez-vous au guichet pour le signaler et éviter tout désagrément (impossibilité de retirer et de payer)

-          Utilisez les sites de comparateur de vols : kayak, orbitz, skyscanner et cheapflights sont selon moi les comparateurs de vols/hotels/location de voiture les plus fiables. Cela permet aussi de pouvoir être flexible sur ses horaires de départ. J’ai utilisé Orbitz et CheapFlights : Orbitz a su rapidement nous réorienter sur un autre avion lorsque notre vol a été supprimé à cause d’une tempête de neige.

Auberge

-          Pensez aux logements pas chers : le couchsurfing peut être une idée intéressante pour les baroudeurs mais cette idée effraie pas mal de personnes. Les auberges de jeunesse restent alors aux tarifs les plus intéressants. La meilleure auberge de jeunesse que j’ai visité se trouvait à Nashville. L’ambiance était vraiment chaleureuse et amicale tandis que la location était idéale dans la ville. J’ai ainsi voyagé à Toronto, Buffalo, Nashville, Washington, Chicago en auberge de jeunesse. Bien entendu, il faut être prêt à cohabiter avec des étrangers souvent curieux de nature et à vivre des expériences originales. J’ai dormi dans une chambre de 12 personnes, mixtes, avec des ronfleurs, des lêves tôt, des gens qui arrivaient tard… C’est vrai que je n’avais pas bien dormi mais au prix de la nuit (entre 15 et 30$ on s’en satisfait) AirbnB est aussi un système de location intéressant si vous êtes plusieurs !

-          La location de voiture : bon plan ! Aux US le prix du gallon (environ 4 litres d’essence) est vraiment bas. Vous ferez de grosses économies à louer une voiture à plusieurs pour plusieurs heures de route. Pour mon fall break, j’étais partie en voiture d’Indianapolis avec 4 amis jusqu’à Buffalo puis Toronto (environ 9/10h de route aller puis retour) sur un total de 5 jours ;

-          Votez pour les bus ! les compagnies de bus Megabus et Greyhound fournissent un service vraiment fiable avec wifi, des bus propres et sécurisés. J’ai toujours passé de bons trajets dans ces bus plutôt confortables. Ils sont très développés dans l’est dans Etats-Unis ! Le prix est là encore très attractif (je crois avoir payé 5$ d’Indianapolis à Chicago). Il s’agit d’être rapide sur le site internet et hop ! les prix varient vraiment selon la période mais reste toujours très bas.

 Petits tips :

  • Préparez du liquide pour payer des pourboires
  • Voyagez avec les copies et les originaux de vos pièces d’identité mais conservez les originaux en lieu sûr lors de votre séjour (pas sur vous !).
  • Arrêtez-vous dans des endroits typiques au lieu de choisir des chaînes… vous serez surpris !
  • Renseignez-vous sur les quartiers à éviter dans chaque ville pour plus de sûreté

Des questions ? N’hésitez pas à me contacter !

« En quoi consiste ton stage ? »

Bonjour à tous et à toutes,

Je reviens après avoir été absente une vingtaine de jours ! Le temps passe très vite car je suis occupée pendant mon stage. Comme vous devez le savoir, je suis chez Danone en stage pour 6 mois.

Beaucoup de personnes se demandent concrètement ce que je fais là bas. J’ai décidé de vous expliquer en quelques mots sans rentrer dans les détails (confidentialité oblige vous le comprendrez bien !)

1. Je travaille au département Communication Corporate

Quand je dis que je suis chez Danone, beaucoup répondent « aaah oui les yaourts tu dois adorer, tu travailles sur quelle marque ? » Dans un premier temps, sachez que je ne suis pas dans une BU (Business Unit) mais au sein d’un service qui s’occupe de la réputation de l’entreprise. Cela se distingue de la communication de marque plus orienté business, ventes et bien reliée au marketing. La communication corporate (ou institutionnelle) peut être interne (destinée aux salariés, aux actionnaires ou encore investisseurs) afin de les fédérer autour de la culture d’entreprise. Cependant, la communication peut être aussi externe (consommateurs, journalistes, candidats, fournisseurs). Elle se joint à toutes les fonctions de l’organisation. L’image de l’entreprise est en jeu. Je trouve cela très intéressant puisqu’il n’est pas simple de chiffrer les résultats de manière concrète mais au quotidien, en interne, je peux voir que la culture d’entreprise chez Danone est comprise et acquise par ses salariés !

Qu’est ce que veut dire « chef de projet digital » ? 

Etre chef de projet digital ne signifie pas être community manager (hé non !). Un chef de projet digital orchestre des projets de A à Z, de l’étude stratégique à la livraison en passant par la réalisation. Le respect des délais est important. La coordination avec les agences est aussi une partie du job. Un chef de projet digital est responsable de la création, de la mise en oeuvre et de la gestion de projets internet ou mobiles. Il doit aussi être force de propositions sur les solutions digitales selon les objectifs stratégiques pré-établis. Au sein de Danone je suis assistante chef de projet digital ce qui veut dire que je l’assiste sur toutes les missions au quotidien. 

Je n’ai pas envie d’un stage café photocopies.. que me conseilles-tu ? 

Avant tout, sachez qu’il est quand même relativement rare que vous ne fassiez rien en 6 mois de stage en grande entreprise (ou même en start-up, PME) Ces stages sont là pour vous donner des responsabilités. C’est absolument le cas à Danone: on vous demande beaucoup d’autonomie, de travail, on vous confie des responsabilités, on croit en vous et vos collègues sont disponibles pour vous accompagner. Je crois que c’est le cas pour chaque stagiaire de l’entreprise. Si vous avez peur de faire un stage peu enrichissant, ou que c’est déjà le cas, n’hésitez pas à entamer des démarches pour en trouver un autre. Les écoles/universités peuvent tout à fait comprendre. Quant aux entreprises, elles ont peu d’intérêts à garder un stagiaire qui n’est pas motivé ni intéressé par les missions de son stage. Pédagogie, rigueur et recherche, voici ce qu’il vous faut.

Le rythme des publications d’articles sur mon blog est au ralenti mais je suis toujours disponible si vous avez une question ! N’hésitez pas !

Retour en France: le bilan

Me voici de retour en France après cette année scolaire passée aux Etats-Unis. Le temps a filé si vite, plus vite que toute autre année. Je reviens donc avec un article qui sera un court bilan de ce que j’ai vécu. 
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Cette expérience à l’international fut avant tout humaine. J’ai énormément appris sur moi-même et sur les autres.  A première vue, il semblerait que la culture ne soit pas si différente (pays occidental, développé…) Et pourtant ! En Indiana, les mœurs et les actes changent radicalement de la France.  Cela diffère d’un état à un autre donc je parlerai plus précisément de mon ressenti en Indiana, un état très conservateur. J’ai eu l’opportunité de réfléchir à ma spiritualité et aux religions en général puisque mes deux colocataires étaient très croyantes et pratiquantes. Je ne peux pas vraiment expliquer car cela reste une réflexion personnelle. Cependant, je peux vous assurer que j’ai pu voir des extrêmes. J’ai pu rencontrer des personnes de tout horizon, du monde entier (ma big était chinoise, ma colocataire était mexicaine, mes brothers étaient américains, indiens, pakistanais, indonésiens…) Ce fut un melting pot  très enrichissant. J’ai appris à mieux tolérer et à agir de manière plus sage et responsable. Il n’est pas question de jugement : curieuse de nature, je n’ai pas eu de problèmes à aller vers les autres. Je souhaitais seulement apprendre, apprendre… on ne cesse jamais d’apprendre sur les autres cultures. Personne ne s’est jamais vexé de mes questions.

J’ai moi-même répondu à quelques questions que les gens se posaient sur les français. J’essayais de ne pas généraliser mais souvent, je  n’avais pas le choix car les américains n’attendaient pas forcément une réponse très développée. La question la plus surprenante qui m’ait été posée fut « est-ce que les français prennent des douches ? » Bien entendu, il s’agit de ne pas se vexer lorsque ces questions fusent. Je prenais souvent cela de manière humoristique et je corrigeais ces préjugés (sortis de je ne sais où !)

Moi et ma big Yixin

Les américains semblaient à la fois curieux mais aussi indifférents à ma situation d’étrangère sur le campus : non seulement les étudiants internationaux sont très nombreux et donc il est commun d’en croiser mais il y a également un certain egocentrisme de leur part. C’est un gros paradoxe difficile à expliquer : parfois, ils sont très ouverts, très sympathiques, très généreux et très curieux. Puis le lendemain, vous croisez les mêmes personnes qui vous ignorent ou sont très froides. Je ne généralise pas, malgré tout c’était une impression fréquente ressentie sur le campus. Les vrais amitiés et relations sont difficiles à tisser car le temps court, je n’avais pas les mêmes habitudes que certains et par ailleurs, j’ai trouvé les contacts avec les américains souvent superficiels.

Je pourrais dire que cela définit mon ressenti global là-bas (excepté avec mes brothers, que j’ai beaucoup fréquenté et donc j’ai pu renforcer les liens avec eux). Les apparences sont très importantes : pour ne pas vous vexer ou blesser, ou en tout cas pour éviter un potentiel conflit, il est commun de refuser une sortie en s’inventant un évènement, un examen de dernière minute. Même si quelqu’un vous déteste, il se montrera toujours souriant et poli avec vous. Je n’étais pas franchement habituée puisque généralement, si je n’aime pas quelqu’un, la personne le sait. Je suis plutôt franche et directe mais toujours avec du tact.

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Parlons de l’aspect professionnel maintenant. Cette année m’a avant tout apportée de solides compétences en langue anglaise (écrites et orales). Je parle couramment l’anglais ce qui me fut très utile pour mes recherches de stage. Cela me servira certainement toute ma vie à condition que je l’entretienne ! De plus, les cours étaient très plaisants: les professeurs à l’écoute mettaient leur théorie en pratique via des études de cas, des travaux de groupe et des exemples concrets. Je m’ennuyais rarement en cours puisque je prenais un plaisir réel à étudier. Je pense vraiment que cette année m’a appris à travailler de manière plus méthodique, organisée et à penser différemment.

Enfin, côté personnel, la distance vous rapproche énormément de vos proches. C’est là que vous ressentez toute la force des liens familiaux, amicaux et amoureux. Il est important de toujours rester en contact avec eux (pas trop non plus !) Les repas de famille m’ont manquée parce qu’aux Etats-Unis il est commun de manger un plateau télé tout seul dans le salon, un snack ou au fast food quand le temps presse. J’ai le sentiment que les gens ne prenaient pas le temps de se poser : la vie des américains va à 100 à l’heure entre les cours, le ou les job(s) qu’ils ont, leur vie familiale (beaucoup ont déjà des enfants !) leur vie associative, etc. Ma colocataire travaillait environ 30h par semaine, en plus des cours (12h + devoirs). Les dimanches elle travaillait pour la fraternité et venait aussi aux meetings. Autrement dit, elle ne se reposait que très rarement. Je l’admire beaucoup puisqu’elle réussit à jongler avec son emploi du temps chargé. Maria fut très disponible pour moi de mon arrivée à mon départ.

Maria et moi

Je pense que c’est le bilan complet de mon année. Je pourrais en écrire des pages mais j’ai essayé d’être un minimum concise… Si vous souhaitez en savoir plus n’hésitez pas à commenter !

J’ai testé: aller chez le médecin aux Etats-Unis

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Chaque semestre, les étudiants d’IUPUI paient leur assurance santé Aetna Student Health. Je ne sais pas si les prix diffèrent suivant le statut de l’étudiant (étudiant international, venant de l’Indiana…) Pour ma part j’ai payé 498$ pour le semestre. Exhorbitant me direz-vous. Je suis TOTALEMENT d’accord MAIS…

Il faut savoir plusieurs choses: les frais aux Etats-Unis sont extrèmement chers. Une appendicite avec prise en charge à l’hôpital pendant 2 jours peut coûter jusqu’à 25 000 dollars.  Beaucoup d’étudiants américains n’ont pas les moyens de se payer une assurance santé. L’assurance santé est obligatoire ici pour les étudiants étrangers. L’université « l’impose » mais vous pouvez prendre l’assurance de votre pays d’origine. Je l’avais envisagé mais j’avoue que j’avais un peu peur des démarches que cela pouvait engendrer en cas de problème de santé. Le choix d’une assurance pour les Etats-Unis doit être réfléchi: avec celle de la fac, pas de questions à se poser ! Toutes les clauses sont logiquement respectées comme la possibilité de couvrir 150 000 euros minimum de soins. Les Etats-Unis imposent aux étudiants en échange de remplir certaines clauses avec leur assurance… renseignez-vous bien !

Pour ma part, j’ai dû me rendre chez un médecin spécialiste. Le Student Health Service du campus est toujours ouvert aux étudiants. (Aucun médecin ne fait de visite à domicile aux Etats-Unis).

Hopital

Le premier point important, et je pense que cela  est dû au standing de l’hôpital très réputé aux Etats-Unis, est que j’ai eu le droit à un interprète français. En fait, je l’ai rencontrée à l’heure de mon rendez-vous à l’hôpital: Elisabeth, c’est son nom, est américaine et adore la France. Elle a été vraiment utile pour parler des termes médicaux. Deuxième point intéressant: les médecins sont très encadrés. Une infirmière est présente pendant l’examen. Elle est chargée de vérifier que tout se passe bien. Par ailleurs, le médecin parle beaucoup avec vous: le rendez-vous a duré une heure ! J’ai remarqué qu’ils étaient assez prudes, beaucoup plus qu’en France.

Je n’ai rien payé, heureusement, grâce à mon assurance qui couvre les frais. J’ai cependant payé 10$ pour mon médicament (à l’origine 36$… il est à 6 euros en France!) Je pense que cette consultation a déjà remboursé mon assurance… Il existe des pharmacies un peu partout qui délivrent sur ordonnance certains médicaments. Cependant, de larges choix sont disponibles en grande surface: Advil, crème anesthésiante, anti douleur etc.

Mon conseil est donc de ne pas négliger son assurance santé. Les problèmes n’arrivent pas qu’aux autres ! Choisissez judicieusement votre assurance en faisant de multiples recherches. Soyez sûr que votre assurance, si elle est de votre pays d’origine, remplit les conditions imposées par votre université.

EDIT 25/11: après deux/trois mois j’ai reçu une facture du médecin. Mon assurance n’a en fait couvert que 70$ et il me reste 87$ à payer. Conclusion: avoir une assurance c’est bien, mais un rendez-vous reste quand même sacrément cher. Faites bien un gros check up avant de partir !

Installation finie !

Venir aux Etats-Unis implique uniquement 23 kilos dans une valise. Impossible donc d’apporter toutes vos affaires. J’ai dû faire du tri également. Aux Etats-Unis, vous ne pouvez pas faire vos courses à pied. Ou alors vous allez devoir marcher ! La voiture est le plus pratique. Ma liste était simple : matelas, nourriture, produits de toilettes, téléphone portable.

Mes colocataires, adorables, m’ont conduite dans un magasin avec des matelas à -70%. J’ai donc eu un matelas très confortable pour 105$. Ensuite j’ai acheté nourriture et produits de toilettes. Les prix sont moins élevés qu’en France. Dites adieu aux fromages roquefort, camembert.. Vous trouverez des sachets de fromage râpé de toutes sortes ! J’ai ainsi acheté quelques produits français, un peu de produits américain (des boites toutes prêtes). C’est très simple de trouver de quoi faire à manger et vous pouvez trouver des produits de toutes tailles. Tout cela coûte 51$ soit environ 40/45 euros. Cela reste raisonnable. Aux USA, les sachets plastiques sont donnés pour tout et n’importe quoi, pas très utile pour l’environnement !

J’ai acheté mon téléphone chez Virgin Mobil aux USA. J’ai pris un Samsung Galaxy Ring  (179 $) avec un forfait à 35$. Internet, messages illimités et 300 minutes d’appel. En effet, j’utilise Viber et Whatsapps, des applications, pour communiquer gratuitement en France (appels et sms). Si vous prenez votre téléphone français et que vous voulez internet illimité, vous devrez payer 70$ par mois. Sur l’année, vous y perdez ! Je pourrai ainsi revendre mon téléphone américain à la fin de l’année.

Même si nous sommes dans une grosse ville américaine, la vie est tout de même agréable avec le canal d’Indianapolis. Je marche tous les jours pour visiter la ville environ 1h ou 2h, je vous ferai bientôt un article sur la ville d’Indianapolis ! Je vais débuter ma semaine d’orientation dès demain ! A bientôt ! :)

Arrivée aux Etats-Unis

Liste des départs

Ma journée du 8 août 2013 a commencé sur les chapeaux de roue. Départ à 7h, arrivée à 8h à l’aéroport Roissy Charles de Gaulle au terminal 2E. J’ai récupéré mes changes (je l’ai fait sur internet ce qui permet d’éviter des frais supplémentaires et de juste retirer son argent). Ensuite, enregistrement des bagages, et hop direction la porte d’embarquement. Il faut savoir que je n’ai pas eu de problèmes administratifs, tout est très bien organisé dans les aéroports et il y a toujours quelqu’un pour nous orienter.

Panneaux
Le principal problème était que je hais les avions. J’ai une frousse inimaginable (tout simplement parce que je ne comprends pas vraiment comment fonctionne un engin comme celui-là.) Résultat : deux avions en une journée, j’ai eu ma dose ! 9h au total avec une escale à Détroit. Ce qui m’a marqué ? Là bas, on vous passe entièrement aux rayons lors du passage douanier dans une cabine. Vous enlevez même vos chaussures.

L’arrivée à Indianapolis s’est déroulée normalement : valise au rendez-vous, mes colocataires m’attendaient avec un beau panneau « WELCOME HELENE ! ». Elles m’ont ensuite emmenée vers le centre-ville, à 15 minutes en voiture de l’aéroport. Je n’ai pas eu le temps de trop visiter mais pour le moment tout se passe bien !

Vue sur le centre ville

 

 

Le départ approche : J-10

Le temps passe vraiment trop vite… Vous vous êtes surement déjà dit cette phrase. Personnellement, je me la répète tous les jours. Ma valise est loin d’être prête, d’ailleurs elle n’est même pas commencée mais je commence à me demander : comment faire rentrer sa vie dans une valise ? Le choix des vêtements va être difficile car je ne dois pas dépasser les 23kg. Je sens que je vais devoir faire le tri dans toutes mes trousses de maquillage et mes vernis à ongles. Lire la suite