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Dinner with my DSP brother in Paris!

As you must know, I have been a brother of Delta Sigma Pi, an american professional fraternity for almost 2 years now. Time flies! I must admit I would have never imagined how great was this community!

I came back to France in May, 2014. It was terribly sad to leave my roomates, my friends and my brothers. We had a special link together. Delta Sigma Pi became a huge part of my american life. Every week, I had the opportunity to meet for a special executive meeting on Sundays and I also discussed with the brothers and the pledges about my culture, my life and my career.

Last week, I had the pleasure to have dinner with one of my DSP brother, Anna,  in Paris. She is currently in France for a Summer School in Strasbourg. This is how the exchange program works: American people come for 2 months while we go to the US for two semesters. She arrived in Paris on Thursday morning and I met her at the Anvers station at 7pm the same day… Anna was very tired but also excited to visit the city. We walk to the Moulin Rouge and then we got into the metro in order to go to the « Bourse » station.

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Then, I took her with her friend Stephanie to a French restaurant named « Brasserie Gallopin ». She reminded me good memories, I was so nostalgic! They tried to eat snails! And actually, Anna loved them!  It was a great moment. Afterwards we ate delicious main dishes (fresh meat !) and we ended up our dinner with  fantastic desserts!

This moment shows me that people in the US were not only present for me when I was in the US. They are here whenever I need it. I hope Anna will enjoy her trip in France and above all studying at the EM Strasbourg school :) !!

Vous le savez sûrement mais l’EM Strasbourg organise des Summer School très fréquentes dans les pays étrangers pour permettre aux étudiants de venir étudier en France pour 6 semaines. Cela permet ainsi de renforcer les liens avec plus de 180 universités partenaires dans le monde ! 

Les journées de l’alternance à Disneyland Paris

L’année prochaine, je dois choisir mon orientation pour mon master 2. Il existe beaucoup de spécialisations à l’EM Strasbourg et l’une d’entre elles m’intéresse particulièrement : le M2 e-marketing. Sauf que, depuis cette année, ce master 2 est devenu un double-diplôme très sélectif ! Au-delà du gros dossier à envoyer (bonjour papiers en tout genre : relevés de notes, conventions, justificatifs, dossier de motivation) il faut aussi s’atteler à la recherche d’un contrat d’apprentissage. En effet, ce master se déroule en alternance. Quand je vous dis que je ne m’arrête jamais avec les candidatures ?

J’ai cherché des offres correspondant en tout point à mes attentes : le marketing digital (CRM / chef de projet internet, web…) il existe beaucoup d’offres en communication digitale mais je souhaitais vraiment travailler sur une marque.

Fin février, Disneyland Paris a lancé sa campagne de recrutement pour de l’alternance. J’ai envoyé ma candidature avec conviction pour une alternance en marketing digital et j’ai été retenue pour venir à ces journées de l’alternance. J’ai beaucoup stressé en réalité car j’ai reçu la réponse positive 4 semaines après ma candidature. C’est LONG.

Je me suis donc préparée pour cette journée de l’alternance. Je me suis inscrite à une matinée (vous devez choisir une demi-journée) le samedi. Pour être sûre d’arriver à l’heure, j’ai réservé un hôtel à Bussy saint Georges : pratique et pas très cher (60 euros). Un dossier complet devait être amené (rythme d’alternance, CV, LM, justificatifs d’identités…)

Bus disneyland

Je suis finalement arrivée à la gare de Marne-La-Vallée vers 8h du matin le 28 mars. Des bus jaunes dédiés aux hôtels nous attendaient.

Une fois arrivée au Newport Bay Hotel, j’ai rejoint la salle des conférences. C’était un grand espace qui me faisait penser aux années 50. Il y avait énormément de candidats mais après avoir sympatisé avec certains d’entre eux, je me suis rendu compte qu’ils venaient aussi pour des alternances en restauration, accueil/tourisme, sécurité et que les fonctions supports n’étaient pas forcément très représentées.

Un petit déjeuner était servi et nous avons récupéré chacun un sac Disneyland contenant des guides d’information, des présentations et un badge avec un cordon d’une couleur précise : bleu, bleu foncé, rose, rouge, gris, jaune… cette couleur déterminait l’heure à laquelle nous passions les entretiens.

Badge

La matinée a débuté avec une présentation de Disneyland Paris : la vidéo était vraiment bien réalisée et m’a beaucoup plu. Petit détail : toute la conférence de présentation était traduite en langue des signes. Par la suite, un grand espace était aménagé avec des stands dédiés à des domaines de métiers (supports, restauration, vente…) mais aussi à des spécificités disney (associations, investissements contre le handicap) C’était l’occasion de discuter avec des castmembers, qui est le nom donné aux employés Disney !

Pour ma part, je n’ai pas eu le temps d’y aller tout de suite. J’étais dans les premières à passer mon entretien en tête à tête avec une responsable RH. L’entretien a duré une quinzaine de minutes où j’ai pu me présenter et expliquer pourquoi je souhaitais intégrer Disneyland. La recruteuse était à l’écoute et souriante pour me mettre à l’aise. J’ai pu ainsi présenter rapidement mon parcours et mes expériences.Ce fut court mais très intense.

11032832_1580442095556095_619855120_nAprès cet entretien et seulement sur certains postes, un deuxième entretien avec un opérationnel est possible si la première phase RH est passée avec succès. C’est le cas pour le marketing digital !

A la fin de l’entretien, j’ai pu visiter l’espace Disneyland. J’ai tout d’abord pu visiter le stand des métiers supports et rencontrer des Castmembers (employés Disney) ! C’était très agréable de pouvoir échanger sur les métiers. De plus, j’ai eu l’opportunité d’en apprendre plus sur les programmes internes et les possibilités d’hébergements.

Je suis restée près d’1h30 dans cet espace à discuter et à en apprendre plus sur l’entreprise. C’était vraiment un moment d’échange et de partage.

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Je ne regrette pas d’avoir été à ces journées de l’alternance ! J’ai ainsi eu la chance d’être en relation avec des professionnels de Disneyland et j’ai mieux compris les attentes des recruteurs. Avec 15 000 employés à Marne-la-Vallée, Disneyland Paris proposait près de 600 postes en alternance (tous secteurs confondus).

Petit moment fun : Dingo était présent pour faire des photos originales :) !

Dingo

Croisons les doigts maintenant ! :) ! Si vous souhaitez plus d’infos, n’hésitez pas !

C’est la fin de mon stage chez Danone !

Après 6 mois au sein de Danone, je finis mon stage vendredi. Les 6 mois sont passés tellement vite ! Je ne me rends pas compte de tout le temps qui est passé. Je tire un bilan très positif de cette expérience.

J’ai rencontré des personnes très inspirantes, motivées et passionnées par leur travail et leur entreprise. Elles m’ont donnée envie de trouver une entreprise dans laquelle je peux établir mon parcours de vie et progresser.

Chez Danone, la culture d’entreprise n’est pas que des mots écrits sur un site internet. Ces notions de partage, d’écoute et cet esprit d’initiatives sont réellement présents au quotidien. Par exemple, j’ai pu visiter le centre de recherche Palaiseau de Danone dans le cadre de mon stage.

Je suis ravie d’avoir eu l’opportunité de faire un stage là-bas : j’en sors grandie, plus mature, plus sûre de moi et prête à relever de nouveaux défis. En effet, j’ai senti que mes responsables me faisaient confiance. J’ai appris à travailler en toute autonomie, encadrée par mon manager mais toujours avec une certaine distance pour m’apprendre à gérer mon travail. J’ai remarqué l’importance de l’esprit d’équipe également ne serait-ce que dans les projets où chacun peut demander de l’aide autour de lui.

Chez Danone
At Danone Place Paris, #interns know how to turn Mondays into fun days! Post Work@Danone sur Facebook

J’ai compris que le management de projets m’attirait pour le futur. Je ne sais pas encore dans quel domaine/secteur et dans quelle spécialité du digital. Tout cela reste à voir par la suite. Cependant, ce stage fut pour moi la chance de découvrir le fonctionnement d’une grande entreprise notamment en étant au cœur de l’entreprise au service communication corporate. Je regrette de ne pas avoir eu une approche plus conso/produits et je pense donc poursuivre sur du marketing digital principalement et non plus en communication corporate.

Si vous en avez l’opportunité, n’hésitez pas à réaliser un stage chez Danone ! « Ca fait grandir ! »

L’après DUT: Linh

Découvrez le témoignage de Linh, étudiante à la Sorbonne Nouvelle en communication après avoir obtenu son DUT communication au sein de ma promotion. Linh vient directement du Vietnam ! Elle a obtenu l’équivalent du BAC en 2009 pour poursuivre ses études en France au sein du DUT. Ses petits conseils après deux ans de DUT, un an à l’étranger en DUETI et un an à la fac ! Pour le témoignage de Camille par ici 

 Linh

Quel est ton parcours ?

Après le lycée au Vietnam, j’ai débarqué en France pour deux ans de DUT Info-Com, option Communication des Organisations. Pour la troisième année, grâce au diplôme DUETI (diplôme d’université des études technologies internationales) de l’IUT, je suis partie en Erasmus à Groningen, aux Pays-Bas, où j’ai effectué deux semestres dans l’université de sciences appliquées de la ville. Diplôme Bac+3 en poche, j’ai intégré le Master 1 Info-Com à Paris 3 la Sorbonne Nouvelle. Cela est pour dire que j’ai de certaines expériences (dont je suis très fière) sur un banc universitaire théorique (à la Sorbonne Nouvelle), dans une formation très orientée vers la pratique avec des cours qui tournaient autour du grands projet du semestre (la formation d’Erasmus), et dans une classe de DUT, qui se situe entre ces deux logiques. Et cela pour dire aussi que vous aurez après le DUT plusieurs possibilités intéressantes, dont par exemple de partir à l’étranger, et que le diplôme du DUETI, contrairement à ce qu’on redoute souvent (même moi je me posais la question), ne vous ferme pas les portes à un master universitaire.

 Que penses-tu de tes années DUT ?

Disons que le programme se situe au milieu juste entre la pratique et la théorie. Quand j’étais en stage en deuxième année dans une agence de communication au Vietnam, j’ai pu rapidement accéder aux responsabilités car à l’école, on nous a enseigné sur les différents métiers de la communication. Par exemple, pour les missions de rédaction des propositions de communication qui constituaient une bonne partie de mon stage, le projet de réalisation d’un plan de communication à l’IUT m’a vraiment aidé. Ensuite, la recherche du stage dès la première année nous a donné une idée sur le marché du travail, sur où on devrait s’y situer, et surtout la pression pour se débrouiller afin de ne pas se retrouver au chômage. En même temps, l’IUT pourrait parfaitement se vendre pour ses cours « théoriques ». Dans mon cas personnel, pour mon mémoire de M1, je me suis beaucoup servie des connaissances de longue date acquises grâce aux cours de  Sémiologie à l’IUT.

Par ailleurs, à l’IUT, nous avons des cours d’outils bureautique, depuis l’utilisation de Word, jusqu’au FinalCut en passant par DreamWeaver, Photoshop, etc. ce qui me semble ne pas être le cas pour la Licence (à vérifier auprès des camarades de Licence mais pour mon année de Master, c’est un « non » bien entendu) et qui sera un avantage bien remarquant aux yeux des recruteurs.

Donc déconseilles-tu une formation à la fac ?

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D’abord, comme on le dit souvent (je ne travaille pas encore, donc je lis les articles d’orientation comme vous ;)), dans la Communication, il vaut mieux avoir un Bac+5. Même si un Bac+2 type professionnalisant vous aidera à éviter le chômage mais dans le long-terme, il s’avère que certains postes ne sont accessibles qu’avec un Bac+5. Et déjà, le diplôme  seul ne suffit pas ! L’expérience est aussi importante.

Ensuite, je conseille (si je me le permets) de bien connaître ses atouts et faiblesses. Il faut dire que quand je suis entrée à la fac, j’ai dû faire un effort important pour faire des recherches de mon côté sur plusieurs auteurs et concepts qui sembleraient familiers pour les camarades venant de la Licence. La lecture, la rédaction, la rigueur du travail « de chercheur » sont à prendre en main.

Par contre, en sortant de l’IUT, les DUT-iens pourraient avoir facilement 4 mois d’expériences en stage, ce qui est non négligeable sachant que pour notre master 1, le stage demandé n’est que de (minimum) 120h (oui, un stage type « découverte » !!) et qu’aux yeux des professeurs, votre rapport de stage a un poids (vraiment) négligeable par rapport au « projet de mémoire » (le mémoire de 40 pages du M1 est considéré plutôt comme un « projet de mémoire », une phase préparatoire au « vrai » mémoire de M2).

Pendant la période des cours, l’université n’accepte que des conventions de maximum 20h/semaine, l’histoire que vous n’ayez aucune excuse pour sécher les cours. Vous pourriez faire un stage pendant l’été à condition qu’au moins 80 heures soient faites avant le bouclage de l’année (en mi-mai). Cela dit que si vous êtes à la fac, et vous souhaitez de bien remplir votre onglet « expérience professionnelle » du CV, il faudrait faire un gros effort : un stage de 6 mois à mi-temps par exemple à côté des cours, ou un stage en plein temps (avant puis après la fin de l’année) avec la charrette du mémoire, la préparation aux examens et des dossiers à rendre sur le dos.

Par contre, si vous savez très bien que vous voudriez devenir chercheur, je conseille la Licence. Cependant, le  fait est qu’à 18 ans, la plupart d’entre nous ne savons pas encore ce que nous voudrions faire. C’est pourquoi les deux ans en DUT seront un bon démarrage pour votre découverte professionnelle, surtout quand si vous vous engagez pour les 3 ans universitaires, vous risquez de vous ennuyer avec vos questionnements « mais il n’y a que de cours théoriques et généralistes » et « je connais rien du monde du travail, j’ai aucune expérience professionnelle ».

 Pour contacter Linh, merci de m’adresser un email.

L’après DUT: Camille

Je débute une série de témoignages sur des anciens du DUT communication des organisations de l’IUT Paris Descartes. Voici celui de Camille, aujourd’hui étudiante au CELSA. J’espère que vous pourrez ainsi appréhender les débouchés de cette formation.

« Après un BAC ES, j’ai intégré le DUT Information et Communication option Communication des organisations de l’I.U.T. Paris Descartes. Je garde un très bon souvenir de cette ambiance de classe où l’on alternait cours pratique et théorique. Surtout, celui-ci m’a donné l’opportunité de partir un semestre en Angleterre. Cette expérience ERASMUS a été géniale. J’ai non seulement amélioré mon anglais mais j’ai pu dépasser mes limites et rencontrer des jeunes du monde entier. Autre élément qui me fait conseiller la voie du DUT : deux périodes de stages obligatoires. Il me semble que c’est essentiel avant de continuer ses études supérieures d’avoir une idée concrète de ce que l’on nous enseigne.

A la fin de ces deux années, je rencontrais le premier dilemme de ma vie étudiante. Que choisir entre deux licences radicalement opposées ? Celle professionnalisante ou l’autre universitaire ? Tous les avantages de ce DUT sont résumés ici : il permet le grand écart, de ne pas s’enfermer dans une discipline précise ou dans un parcours préalablement défini. Oui, mais pour quelqu’un perpétuellement tiraillée entre le choix de la raison ou celui du cœur, cette liberté ne facilite pas la prise de décision. Dans cette ambiance morose où le CV d’un étudiant doit toujours rivaliser d’expériences diverses et si possible internationales, il aurait fallu choisir la formation qui permette d’obtenir l’un des précieux sésames vers un premier emploi : le stage de 6 mois. Sauf que frustrée de ne pas avoir, au cours de mes études, exploré de nouveaux horizons qui contribueraient à alimenter ma culture générale et ma curiosité, le choix du cœur fut donc d’intégrer l’Institut Français de Presse de Panthéon-Assas.

Cette licence spécialisée dans le domaine des médias aborde seulement quelques matières mais de manière particulièrement approfondie et étayées par des T.D. studieux. A la fin de cette année universitaire, nouveau dilemme : que faire après ? Cette fois-ci, je choisis l’alternative professionnalisante, d’ailleurs je trouve rapidement mon contrat d’alternance pour deux ans. J’ai oublié de préciser que comme beaucoup d’étudiants en communication, j’ai déjà passé des heures explorant les pages du site internet du Celsa rêvant d’approcher cette école qui fait tant parler – surtout les recruteurs. Voilà pourquoi j’avais repassé le concours en avril 2013, après l’avoir raté une première fois, pour n’avoir aucun regret. Malgré le fait que je plaçais cette école de la Sorbonne sur un piédestal, je n’avais pas eu le temps de préparer les épreuves. Le jour du concours, contrairement à ma nature anxieuse, je n’avais aucun stress ou appréhension. En effet, persuadée de ne pas avoir le niveau pour y rentrer, j’étais déjà tournée vers mes deux prochaines années d’alternance. Bien que j’ai apprécié de faire mes stages aux sein d’entreprises, j’ai postulé au parcours Médias et Communication, là encore un choix du cœur.

Et là, admissible aux oraux. Avec le recul, il est évident que la licence à l’IFP était la meilleure préparation possible.

Il est admis, les statistiques le montrent, que les BTS et les DUT sont largement minoritaires à franchir cette étape contrairement aux personnes issues des classes préparatoires. La première explication qui vient à l’esprit est que ces élèves sont mieux entraînés aux épreuves écrites. Cependant, je considère que l’explication la plus significative est qu’il est normal que l’on retrouve un à deux étudiants par classe seulement de ces filières aux oraux s’ils ne candidatent pas ! Un fort manque de confiance engendrerait cette autocensure. C’est vraiment dommage surtout lorsque l’on sait que ces étudiants habitués aux exposés, travaux de groupe et aux problématiques concrètes sont généralement plus à l’aise dans l’exercice qu’est l’entretien individuel. De plus, ayant déjà des expériences professionnelles, ils seront normalement plus précis dans la formulation de leurs projets, de leurs envies et donc plus légitime à vouloir intégrer un parcours donné par rapport à quelqu’un d’inexpérimenté.

Je suis passée devant un jury de quatre personnes, le dernier jour des oraux, à la dernière heure. Autant vous dire qu’assise toute la journée sur ma chaise, j’ai assisté à beaucoup des premières impressions des candidats sortant. Les récits étaient tous différents. L’entretien dépend vraiment du candidat, de ses réponses et de la manière dont il oriente les interrogations des professionnels et des universitaires.

Mes conseils pour préparer le concours du CELSA seraient de se faire confiance, de cultiver ses centres d’intérêts, de se tenir informé de l’actualité (notamment de la communication avec fastncurious.fr) et surtout d’être sincère le jour d’entretien. Je ne croyais pas du tout en mes capacités mais la seule idée d’avoir des regrets m’a poussé à candidater – une belle surprise vous attend peut-être aussi au bout. »

Plongeon dans les concours…

En toute bonne étudiante qui se respecte, il y a forcément un passage obligé par la case concours à un moment ou un autre de la scolarité. Cela peut être dès la sortie de terminale ou après.

Ne nous plaignons pas : pensons à tous ces taupins qui durant deux ans n’émergent pas de leur tunnel et qui, enfin, après 24 mois de tension et de travail, sortent la tête de l’eau et découvrent la vie en école. Ingénieur, commerce, ENS… Que de variété ! Dans mon cas ce n’est – pas vraiment – ça. En sortant de DUT communication, vous avez beaucoup de possibilités de poursuites d’études. Je détaillerai celles-ci dans un futur article. 

Dans mon cas, je me suis intéressée aux ESC. ESC => Ecole supérieure de commerce. Vous allez me dire : “euh… c’est quoi le rapport avec la comm ? Pourquoi tu veux faire du commerce ?” La vérite est que je n’ai pas envie de faire du commerce, en tout cas pas pour le moment. Ces écoles forment des managers et arborent fièrement le nom d’école de management pour briser tout cliché… Même si cela reste un piège pour certains étudiants.

Ces écoles permettent d’avoir un cursus professionnalisant en trois ou quatre ans. La première année (niveau bac+3) est généraliste : la spécialisation a lieu par la suite. Là plusieurs choix : finance, logistique, ressources humaines… ou encore marketing/communication. C’est là que se justifie mon choix. Choix qui est encore plus légitime du fait que ces écoles imposent 6 mois à l’étranger obligatoires en échange et plus de 12 mois de stages en entreprise. La vie associative est riche ainsi que la vie étudiante. Bref, un parcours complet très apprécié par les recruteurs.

Certes, ces écoles sont particulièrement attirantes pour les DUT technique de commercialisation (TC) ou GEA (gestion des entreprises et des administrations.) Mais un DUT info/com ou même informatique a ses chances. Les concours sont accessibles à tous :

Le concours Tremplin 1 : 3 epreuves écrites. Une épreuve de synthèse plutôt complexe avec 3 ou 4 textes à confronter en 500 mots, une épreuve d’anglais en QCM avec une partie vocabulaire, grammaire, syntaxe et compréhension de textes ainsi qu’une épreuve appelée TAGE 2. Celle ci est composée de deux épreuves de mémorisation de textes, de logiques et de calculs en temps limité. Ce concours prépare à 6 écoles : RBS (Rouen Business School) RMS (Reims Management School) BEM (Bordeaux Ecole de Management), Euromed Marseille, ICN Nancy et ESCEM Tours Poitiers. Ce concours est présenté par 2800 élèves pour 600 places (approximativement). 

Le concours Passerelle 1 : ce concours est présenté par environ 4600 élèves pour 1800 places proposées. Il regroupe un réseau de 17 écoles. Plusieurs épreuves écrites sont organisées : un QCM d’anglais comme pour Tremplin, un test d’aptitude à la gestion appelé Arpège (logique, culture générale, calculs et mémorisation), une épreuve de synthèse de 12 documents et enfin une épreuve d’option à choisir suivant votre cursus antérieur. Ainsi si vous avez fait une prépa maths, choisissez mathématiques. (Pour ma part j’ai choisi créativité et gestion de projet puisque communication n’existe pas.)

Ces deux concours impliquent, si admissibilité à une ou plusieurs écoles, deux oraux de langue (LV1, LV2) et un oral de motivation dans chaque école.

RDV le 18 Avril 2012 pour Passerelle et le 21 Avril  2012 pour Tremplin… !! Je ne manquerai pas de vous en parler…

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Si ces admissions parallèles sont de bons moyens pour intégrer une ESC, c’est parce que les écoles y trouvent leur compte. Bien-sûr, il ne faut espérer pouvoir intégrer avec un bac+2 le top 6 des écoles de commerce (HEC etc.) Cependant, les étudiants peuvent y trouver leur compte (DUT, BTS, L2).

Il est nécessaire de rappeler qu’il existe tout de même plus de places en école pour les prépas : par conséquent, si vous souhaitez intégrer une école très bien placée, que vos notes sont bonnes, il ne faut pas hésiter et il faut tenter sa chance en prépa !