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Retour en France: le bilan

Me voici de retour en France après cette année scolaire passée aux Etats-Unis. Le temps a filé si vite, plus vite que toute autre année. Je reviens donc avec un article qui sera un court bilan de ce que j’ai vécu. 
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Cette expérience à l’international fut avant tout humaine. J’ai énormément appris sur moi-même et sur les autres.  A première vue, il semblerait que la culture ne soit pas si différente (pays occidental, développé…) Et pourtant ! En Indiana, les mœurs et les actes changent radicalement de la France.  Cela diffère d’un état à un autre donc je parlerai plus précisément de mon ressenti en Indiana, un état très conservateur. J’ai eu l’opportunité de réfléchir à ma spiritualité et aux religions en général puisque mes deux colocataires étaient très croyantes et pratiquantes. Je ne peux pas vraiment expliquer car cela reste une réflexion personnelle. Cependant, je peux vous assurer que j’ai pu voir des extrêmes. J’ai pu rencontrer des personnes de tout horizon, du monde entier (ma big était chinoise, ma colocataire était mexicaine, mes brothers étaient américains, indiens, pakistanais, indonésiens…) Ce fut un melting pot  très enrichissant. J’ai appris à mieux tolérer et à agir de manière plus sage et responsable. Il n’est pas question de jugement : curieuse de nature, je n’ai pas eu de problèmes à aller vers les autres. Je souhaitais seulement apprendre, apprendre… on ne cesse jamais d’apprendre sur les autres cultures. Personne ne s’est jamais vexé de mes questions.

J’ai moi-même répondu à quelques questions que les gens se posaient sur les français. J’essayais de ne pas généraliser mais souvent, je  n’avais pas le choix car les américains n’attendaient pas forcément une réponse très développée. La question la plus surprenante qui m’ait été posée fut « est-ce que les français prennent des douches ? » Bien entendu, il s’agit de ne pas se vexer lorsque ces questions fusent. Je prenais souvent cela de manière humoristique et je corrigeais ces préjugés (sortis de je ne sais où !)

Moi et ma big Yixin

Les américains semblaient à la fois curieux mais aussi indifférents à ma situation d’étrangère sur le campus : non seulement les étudiants internationaux sont très nombreux et donc il est commun d’en croiser mais il y a également un certain egocentrisme de leur part. C’est un gros paradoxe difficile à expliquer : parfois, ils sont très ouverts, très sympathiques, très généreux et très curieux. Puis le lendemain, vous croisez les mêmes personnes qui vous ignorent ou sont très froides. Je ne généralise pas, malgré tout c’était une impression fréquente ressentie sur le campus. Les vrais amitiés et relations sont difficiles à tisser car le temps court, je n’avais pas les mêmes habitudes que certains et par ailleurs, j’ai trouvé les contacts avec les américains souvent superficiels.

Je pourrais dire que cela définit mon ressenti global là-bas (excepté avec mes brothers, que j’ai beaucoup fréquenté et donc j’ai pu renforcer les liens avec eux). Les apparences sont très importantes : pour ne pas vous vexer ou blesser, ou en tout cas pour éviter un potentiel conflit, il est commun de refuser une sortie en s’inventant un évènement, un examen de dernière minute. Même si quelqu’un vous déteste, il se montrera toujours souriant et poli avec vous. Je n’étais pas franchement habituée puisque généralement, si je n’aime pas quelqu’un, la personne le sait. Je suis plutôt franche et directe mais toujours avec du tact.

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Parlons de l’aspect professionnel maintenant. Cette année m’a avant tout apportée de solides compétences en langue anglaise (écrites et orales). Je parle couramment l’anglais ce qui me fut très utile pour mes recherches de stage. Cela me servira certainement toute ma vie à condition que je l’entretienne ! De plus, les cours étaient très plaisants: les professeurs à l’écoute mettaient leur théorie en pratique via des études de cas, des travaux de groupe et des exemples concrets. Je m’ennuyais rarement en cours puisque je prenais un plaisir réel à étudier. Je pense vraiment que cette année m’a appris à travailler de manière plus méthodique, organisée et à penser différemment.

Enfin, côté personnel, la distance vous rapproche énormément de vos proches. C’est là que vous ressentez toute la force des liens familiaux, amicaux et amoureux. Il est important de toujours rester en contact avec eux (pas trop non plus !) Les repas de famille m’ont manquée parce qu’aux Etats-Unis il est commun de manger un plateau télé tout seul dans le salon, un snack ou au fast food quand le temps presse. J’ai le sentiment que les gens ne prenaient pas le temps de se poser : la vie des américains va à 100 à l’heure entre les cours, le ou les job(s) qu’ils ont, leur vie familiale (beaucoup ont déjà des enfants !) leur vie associative, etc. Ma colocataire travaillait environ 30h par semaine, en plus des cours (12h + devoirs). Les dimanches elle travaillait pour la fraternité et venait aussi aux meetings. Autrement dit, elle ne se reposait que très rarement. Je l’admire beaucoup puisqu’elle réussit à jongler avec son emploi du temps chargé. Maria fut très disponible pour moi de mon arrivée à mon départ.

Maria et moi

Je pense que c’est le bilan complet de mon année. Je pourrais en écrire des pages mais j’ai essayé d’être un minimum concise… Si vous souhaitez en savoir plus n’hésitez pas à commenter !

Fall Break (2) Toronto

Toronto, la ville la plus cosmopolite et la plus grande du Canada…

Autant vous prévenir tout de suite, j’ai été plutôt déçue. je crois que c’est dû en grande partie au fait d’avoir choisi de me rendre dans cette ville pendant le Thanksgiving canadien. Ne me demandez pas ce qu’est le Thanksgiving canadien, je n’en sais rien (si un étudiant de l’EM Strasbourg en échange à Montréal passe par ici… je l’invite à nous expliquer en commentaire !) En tout cas, c’est exactement comme en France un jour férié: TOUT est fermé. (Exception faite de notre auberge de jeunesse, LA très bonne surprise du voyage avec une excellente situation géographique et une ambiance de folie pour 25$ la nuit => The Clarence Park)

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Toronto est réputée pour sa situation géographique près du lac Ontario, pour son côté cosmopolite mais aussi pour son activité. Le fait est que j’ai cherché vainement un magasin ouvert le dimanche ou encore le lundi de Thanksgiving. Après 2 mois aux Etats-Unis où les magasins sont ouverts tout le temps, dur dur de se réhabituer à ce genre de petits détails. Surtout quand la ville est reputée pour ses 27 km de souterrains avec 1200 magasins… Frustration. Autre point frappant: la ville de Toronto est TRES chère. Là encore, vous y perdez au change par rapport aux Etats-Unis. Nous avons voulu visiter le musée du Hockey mais à près de 20$ l’entrée, nous avons préféré économiser… surtout que nous voulions monter dans la CN Tower. Si vous avez le vertige, c’est le moment d’affronter votre peur ! C’est la tour la plus haute du Canada et elle fut la plus haute du monde pendant 34 ans. J’ai payé 37$ pour monter. MONTER. C’est-à-dire que je suis restée à peine 20 minutes en haut pour ce prix. Cependant, les paysages sont fabuleux, la vue est splendide donc cela a un peu calmé mon amertume. J’ai finalement réussi à marcher sur le plancher en verre en altitude, très très très flippant !

J’ai quand même passé de bons moments dans cette ville (la tour) mais aussi notamment lors d’un passage à Chinatown où nous avons dîné. (N’oubliez pas les pourboires où ils auront vite fait de réclamer !) Notre balade du lundi dans les quartiers plutôt chics, au bord du lac, de la ville fut vraiment agréable. Je n’avais jamais vu autant de joggers et de chiens au même endroit. D’ailleurs, je suis sûre que Toronto n’est pas une ville où il fait bon vivre en famille. La majorité des habitants semblaient être des couples jeunes, sans enfants, et accessoirement avec un compagnon à 4 pattes. Je pense qu’ils doivent fortement apprécier le café vu le nombre de Starbucks dans la ville.

Concrètement, Toronto m’est apparue comme un mélange Etats-Unis – France. J’ai trouvé que beaucoup de constructions gâchaient le paysage. Quant au quartier « historique » de la distillerie, il était vraiment mignon.. jusqu’à ce que je vois qu’ils s’étaient amusés à construire une tour au dessus du vieux bâtiment (voir ci-dessous) Par ailleurs, chaque vieux bâtiment avait été rénové pour accueillir des boutiques. Ne comptez pas en apprendre davantage sur l’histoire du quartier…

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 Je tiens à préciser que je n’ai sûrement pas un avis très objectif. Je suis tombée le mauvais weekend. Personnellement, J’avais un sentiment de malaise au sein de cette ville. Cependant je n’ai pas eu la chance de visiter le Royal Museum de Toronto et d’autres quartiers (York etc) donc j’insiste vraiment: c’est mon bilan PERSONNEL après deux jours SEULEMENT passés dans la ville.

N’hésitez pas à laisser un commentaire si vous pensez y aller ou si vous y avez déjà été ! :) Dites moi votre avis !

Pour finir une dernière galerie des photos les plus sympas !

Fall Break (1) Buffalo et les Chutes du Niagara

Moi aux chutes du Niagara

Du 10 au 15 octobre 2013 avait lieu le Fall Break c’est à dire la pause du premier semestre pour IUPUI. A cette occasion, je suis partie avec deux amis français et deux mexicains en road trip Buffalo – Niagara Falls – Toronto. J’ai donc fait un petit tour au Canada (et enrichi mon passeport d’un nouveau tampon ahah !)

Après 8h d’un voyage en voiture (voiture louée pour le week-end) nous sommes arrivés à Buffalo dans l’Etat de New York. L’auberge de jeunesse située en centre ville « Hostel Buffalo Niagara«  a été facile à trouver et nous avons pu nous promener un peu le soir. La ville était plus grande qu’Indianapolis: le centre-ville est très étendu. Par contre, nous étions vendredi soir et c’était assez vide et désert. Il parait aussi qu’Indianapolis, même si plus petite, possède 3 fois la population de Buffalo.

Chambre de l'auberge

Nous avons rapidement dîné dans un des rares restaurants ouverts et hop, au lit ! Dormir en communauté est assez sympa même si cela peut gêner certains avec le manque d’intimité (ou encore si quelqu’un dans votre chambre ronfle… !! Vécu !)

Le lendemain matin, nous nous sommes promenés dans Buffalo mais  je n’ai pas spécialement accroché. La ville n’avait rien d’exceptionnel mais le beau temps (environ 25 degrés, ciel bleu et dégagé) nous a incité à nous balader pendant 3 heures.

Par la suite, nous avons pris la voiture direction les Chutes du Niagara et bien évidemment le passage au Canada. 30 minutes plus tard, nous voici aux douanes. Ce fut très rapide (moins de 15 minutes). Nous souhaitions voir les chutes du côté canadien réputé pour être le plus impressionnant. Je ne fus pas déçue: GRANDIOSE, MAGNIFIQUE ! Moi qui rêvais de voir ces chutes… je vous les conseille vivement ! Effectivement, ça mouille, ce qui est plutôt agréable quand il fait chaud ! Voici quelques photos en diaporama.

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Nous sommes montés à bord du célèbre bateau Maid of Mist (19.75$): je me suis sentie toute petite au milieu des chutes. On ressent vraiment la puissance de la nature. A savoir: près de 600 personnes peuvent monter sur le bateau en même temps et il y a un départ tous les 1/4 d’heure. Je vous laisse imaginer les bénéfices à 20$ le ticket !! Je vous conseille de venir hors période touristique si vous le pouvez (hors mai-septembre) car vous pouvez parfois attendre plusieurs heures. Le Maid of Mist arrête de fonctionner le 24 octobre et devrait redémarrer en mai.

Les Chutes se situent dans une zone très touristique avec Clifton Hill, la rue la plus FUN pour les touristes. C’est une sorte de petit Las Vegas avec une grande roue et plein d’activités sympathiques (ou attrape-touristes pour les plus pessimistes!) Personnellement, j’aime bien cette ambiance fête foraine donc cela m’a bien divertie.

J’espère que cet article vous a plu. A bientôt pour la suite de mon FALL BREAK !