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A propos helene

Etudiante à @emstrasbourg après un DUT Information communication à Paris. Ambassadrice et blogueuse officielle @ecoles2commerce.com

Les premiers examens

Après un mois de cours, les premiers examens ont eu lieu hier dans deux matières (marketing international et histoire américaine).

Photo par le compte FB Indiana University

Une question revient souvent de la part de mes amis et de ma famille : pas trop dur l’anglais ?

Je ne vais pas mentir. Au départ, vous galérez. Vous devez vous concentrer, trouver vos mots. Cela fait un peu plus d’un mois que je suis là-bas et j’ai toujours un affreux accent français (il suffit que je dise Hi! pour que les américains comprennent que je suis étrangère, abominable.) Cependant, je m’exprime de plus en plus facilement et il m’arrive de ne pas réfléchir à ce que je vais dire. Je peux donc dire qu’il y a des progrès. De toute manière, j’ai une technique – certes risquée – au cas où je me retrouve dans un groupe d’américains et que je necomprends rien : le gros coup du bluff, c’est-à-dire rire même si vous ne comprenez rien. Forcément, ça ne marche pas à tous les coups :) En tout cas, si vous envisagez une expatriation, tout le monde peut s’en sortir. Je vous encourage à tenter l’expérience !

Niveau écrit, j’ai l’impression de stagner. Je pense que mon niveau va évoluer au fur et à mesure. Pour les cours, ça se passe bien et je comprends les profs. Si je rate quelque chose, je demande au professeur de répéter tout simplement.

Mon premier examen en marketing international référait à des questions de cours pures et dures reliées aux études de cas vues en classe. Pas compliqué, il suffit d’apprendre et d’ingurgiter.  Cependant, cela a duré une heure et demandait des réponses développées.  Maintenant je verrai bien ce qu’il en est suivant ma note… Il se peut que j’ai une mauvaise surprise car je ne connais pas les attentes du professeur.

Mon deuxième examen était un quizz très court en histoire américaine sur un livre que je devais lire appelé Mayflower. Il était vraiment très intéressant donc je vous encourage à vous renseigner, il existe en français. Je pense que ça a été.

Les notes sont postées sur l’intranet dans la semaine qui suit… Bien plus rapide qu’en France ! Je suis plutôt ravie de ne pas avoir à attendre des mois avant d’obtenir mes résultats. Cela vous permet de voir où vous en êtes et éventuellement de cravacher. Je sais que dans certains cours dans ma fac, les examens sont des QCM (parfois remplis de pièges). Pour le moment, je n’en ai pas eu. Je pense que cela dépend des cours : si vous choisissez beaucoup de cours en finance ou comptabilité, vous en aurez très probablement. Mon ressenti post-exam m’incite à penser que si j’apprends par coeur, cela ne devrait pas poser (trop?) de problèmes. A voir…

The Pledge Ceremony

I DO !

Ma lettre d'acceptation dans le pledgship

Aujourd’hui avait lieu une cérémonie dédiée aux individus ayant été sélectionnés pour faire partie du processus d’intégration à la fraternité Delta Sigma Pi. Il s’agit de la « pledge ceremony » après avoir été accepté dans le Pledgship. (ci-contre la lettre officielle)

Vocabulaire: Pledgeship: processus d’intégration / Brother: membre de la fraternité / Big brother: parrain ou marraine / Pledge: membre en cours d’intégration pour devenir un brother
 

Cette expérience fut exceptionnelle:  J’étais assise dans une salle avec les autres pledges. Les membres étaient assis en face de nous et nous devions garder le silence. Voici trois choses auxquelles j’ai pensé une fois assise sur ma chaise :

1. Me répéter que non, ce n’est pas une cérémonie d’initiation à une secte: je sais ce que vous pensez mais je vous assure, n’ayant jamais vécu quelque chose du genre, c’est la première chose qui m’est venue à l’esprit. Entre les candélabres et la salle plongée dans le noir, je me suis juste demandée « suis-je au bon endroit ? » Rassurez-vous, cette pensée a vite quitté mon esprit !

2. Ne ris pas:  je pense bien entendu à un rire nerveux qu’il peut m’arriver d’avoir dans des situations inadaptées. Le genre de fou rire que je ne peux bien évidemment pas stopper. Ce n’était pas à cause des gens ou de la salle mais juste à cause du silence et de l’enjeu !

3. Cherche une bonne position: tous les yeux sont fixés sur vous. Est-ce que mon rouge-à-lèvres dépasse ? Est-ce que ma braguette est ouverte ? Tant de questions vous assaillent et vous ne pensez qu’à une chose : combien de temps vais-je rester assise ici avec mon stress comme seul compagnon ?

Heureusement le discours du président a changé la donne : je me suis rendue compte du sérieux de la cérémonie et du côté professionnel bien mis en avant. J’ai arrêté d’avoir peur pour rien. Cette cérémonie fut impressionnante et solennelle. Je me m’étais concentrée et je m’étais vite imprégnée de l’ambiance de la salle. Vers la fin, le président de la fraternité s’est levé et nous a accroché un pins, symbole de notre engagement dans la fraternité. Tous les « brothers » nous ont ensuite tous serré la main en nous félicitant. Finalement, j’étais vraiment très heureuse d’être là et de pouvoir saluer toutes les personnes !

Nous avons ensuite eu une « pledge class« . Kayla est la « pledge educator » c’est-à-dire qu’elle nous encadre et va nous aider pour devenir un vrai brother à part entière. Elle nous a distribué un dossier Delta Sigma Pi pour nous expliquer le processus. 6 semaines seront nécessaires avec chaque semaine un quizz à passer pour devenir un brother. L’initiation finale aura lieu au début du mois de novembre.

 Une fraternité c’est:

- Des social events: des évènements où les membres se retrouvent autour de pizzas gratuites, de parties de kickball/volley ball ou encore tout simplement autour d’un verre dans un bar.

- Des professionnal events: chaque dimanche je vais devoir passer un quizz et le réussir pour passer aux étapes suivantes. Je dois aussi assister aux meetings. Heureusement, ces réunions sont intéressantes et conviviales. J’ai quand même un peu peur de ne pas tout comprendre…

- Une bonne ambiance: les anciens essaient de vous intégrer ce qui est plutôt cool. Il y a des étudiants internationaux (j’ai rencontré un allemand, des chinois, japonais…) et des étudiants américains.

- Du travail avec l’organisation d’un évènement pour devenir un membre à part entière. Chaque quizz demande assiduité et travail. J’ai déjà commencé le mien !

Let’s do it !

Delta Sigma Pi et autres fraternités

Lettres grecques Delta Sigma Pi

J’avais promis un article sur la vie associative aux Etats-Unis et j’attendais un bon moment pour le rédiger ! Je voulais vraiment avoir déjà expérimenté quelque chose avec les fraternités pour vous en parler.

Stand de Delta sigma Pi dans les locaux de la Kelley

Petit dico :
Social sorority : pour les filles
Social fraternity : pour les garçons

Professional fraternity : pour les filles et garçons

Les fraternités et sororités font vraiment rêver les étudiants français qui aimeraient tous un jour pouvoir vivre cette expérience. Première précision à vous apporter : il existe des « professional fraternities » et des « social fraternities/sororities ». Les premières sont plus sérieuses et sont un bon atout sur votre CV. Vous êtes présent à des meetings une fois par semaine où il faut venir habiller de manière professionnelle (laissez vos jeans au placard, bonjour le tailleur !) Les social sont beaucoup plus festives… De ce que l’on m’en a dit, c’est exactement comme dans les films avec de grosses soirées, beaucoup d’évènements en tout genre et bien entendu une communauté soudée. Le processus d’intégration est forcément différent…

Ma colocataire faisant partie d’une professionnal fraternity, c’est tout naturellement que je me suis orientée vers Delta Sigma Pi. C’est une fraternité présente dans tous les US avec des « chapter » autrement dit des filiales dans plusieurs universités. Avant d’en être membre, vous devez bien évidemment passer des épreuves. La première, tant redoutée, est celle de l’entretien.

Avant mon entretien

« Meet your chapter », première étape d’un long processus d’intégration, s’est déroulé vendredi dernier. Le but ? Venir avec votre CV (américanisé bien entendu), votre plus belle tenue professionnelle et être prêt à en découdre avec deux jurys. Avant cela, vous pouvez manger, discuter et faire connaissance avec tous les « brothers ». Il était amusant de constater que beaucoup de nationalités se retrouvaient : chinois, allemand, français, japonais… Lorsque l’on m’a appelée car j’étais la suivante à passer, j’ai senti un vent de panique m’envahir. Pour tout vous dire, réussir un entretien de 20 minutes en anglais me semblait quasiment insurmontable. Imaginez la pauvre petite française tremblante de tout son corps devant la salle ! Une fois arrivée, j’ai tenté de faire rire mon jury. Globalement, ça s’est bien passé mais si je n’ai pas forcément excellé. Je n’ai pas peur des entretiens mais l’anglais complique quand même pas mal de choses. Heureusement j’ai compris tout ce qu’ils m’ont demandé et réussi à sauver les meubles (au bout d’un mois ici je n’en espérais pas moins.) Quelles sont vos forces/faiblesses ? Pourquoi vouloir nous rejoindre ? Que pouvez-vous nous apporter ? Avez-vous de l’expérience en travail d’équipe ?

Comme toute échéance, une fois celle-ci passée, j’ai ressenti un GROS soulagement. Cependant, nous n’avions pas encore les résultats. Ces entretiens sont sensés nous permettre de débuter le pledgship, c’est-à-dire, le processus pour devenir un vrai membre à part entière (article à venir). A la suite de l’évènement, un dîner en plein air était organisé avec pizzas et boissons à volonté, volley-ball, kickball (une sorte de baseball mais avec un ballon) et bien évidemment rencontres. Ce fut un moment très sympathique ! Je me suis bien rendue compte que la fraternité pouvait me permettre de rencontrer beaucoup de gens et donc d’élargir mon réseau et mon cercle d’amis.

J’ai eu mon résultat dimanche soir via un mail indiquant que j’ai finalement été acceptée dans le processus !! Je suis donc totalement ravie !! Je vous tiendrais au courant sur mon avancée au sein de Delta Sigma Pi.

Avec le président et ma coloc Maria, membre de la fraternité

PS : Pour intégrer une fraternité/sororité, il vous faut au moins rester à IUPUI pendant 2 semestres. Généralement, si vous venez un semestre, vous pouvez participer aux évènements organisés par les social mais vous ne pouvez pas être membre.

—- Le problème d’alignement des images sera bientôt réglé, merci de votre patience —-

Etre expatrié, c’est parfois difficile.

Tout le monde vous le dira : l’année à l’étranger sera extrêmement enrichissante et souvent le meilleur souvenir de vos années d’études. Je ne suis pas ici pour casser le mythe mais juste pour parler aussi des « mauvais » côtés si l’on peut appeler cela comme ça.

Lorsque l’on me demande comment ça va, je dis ce qu’il en est  « oui » « non » mais généralement la réponse de mes amis/famille en France est la même : « Mais profite tu ne peux qu’être bien, tu es aux States ! » Et oui, je connais ma chance et j’en suis consciente. Cependant, j’ai remarqué que bien des blogs d’expatriés vendent du rêve alors que ce n’est pas toujours rose lorsque l’on est expatrié. Cela dépend de votre maturité, de vos attaches etc mais il arrive bien un moment où vous ressentez quelques coups de blues.

Je suis très heureuse d’être ici : mes colocataires sont géniales, mes cours intéressants et enrichissants, la ville agréable, le temps au top, je ne m’ennuie pas et je vis l’expérience certainement la plus exceptionnelle de ma vie. Je dois malgré tout dire que oui, il faut être prêt pour partir loin à laisser sa famille, ses amis et parfois laisser son petit ami. Rien n’est simple, il faut faire des choix le plus souvent égoïstes. Internet est là pour calmer le manque heureusement : Skype, Viber, Whatsapps ou encore Facebook. Vivre à l’étranger c’est 100% d’aventure mais les coups de blues en feront aussi partie !

Cette décision mûrement réfléchie de partir reste une expérience enrichissante pour chacun d’entre nous (en bien ou en mal!). Je pense qu’il faut prendre en considération que oui, votre famille vous manquera ainsi que vos amis, votre copain/copine. C’est mon cas : gérer la séparation peut sembler facile aux Etats-Unis mais n’oubliez pas que là-bas, vous aurez aussi un quotidien, des cours, des devoirs… Vous n’êtes pas en road trip ! (pas encore si je peux dire). J’ai mon premier coup de blues après un mois sur place. Heureusement je peux compter sur mes colocataires pour me remonter le moral. Il y a des jours où vous compterez les semaines restantes et d’autres où tout ira bien et où, pour rien au monde, vous ne voudrez rentrer. La France peut aussi vous manquer (le fromage, le bon pain) et vous aurez droit à un bon mal du pays !

Pour finir, n’oubliez pas qu’une expatriation ne doit pas se faire sous contraintes. Pour ma part, j’ai choisi de partir loin et je le vis pleinement. J’écris cet article de manière la plus honnête possible. L’American Dream n’est pas à tous les coins de rue (j’ai de la chance mais voici quelques anecdotes rencontrées ici par certaines de mes connaissances) : le/la colocataire insupportable et irrespectueux, l’appartement dégoûtant, les difficultés de vivre avec ses colocs d’une autre culture -indienne, japonaise, coréenne, américaine…- l’incompréhension en cours…)  C’est d’ailleurs une de mes peurs actuelles : réussir mes cours. Je vous en dirai plus dans un prochain article ! En attendant, il était important pour moi de vous montrer l’envers du décor de rêve, de révéler les faiblesses potentielles d’un étudiant expatrié et de vous dire: c’est NORMAL ! 

Le Bric-à-Brac de mon arrivée

Ce premier mois d’août a été riche en émotions… Voici quelques photos « souvenirs » de ce mois.

filmenpleinair
L’université organise chaque mois une soirée « Movie ». Au programme de ce jeudi soir: Oblivion, le dernier film de Tom Cruise. Pop corn et coca offerts sur présentation de la carte étudiante, je m’y suis rendue avec deux amis américains. L’association Student Activities Programming Aboard se charge de tout préparer pour nous… Le mois prochain: Monster University ! Choix difficile car le même soir, la saison 10 de Grey’s anatomy est diffusée.
gratindauphinois
Premier plat français cuisiné pour mes colocataires et leurs amis pour une « party »: le gratin dauphinois ! Il n’a pas fait un pli ! Bien évidemment j’ai depuis réalisé une quiche lorraine qui a elle-aussi rencontré un franc succès. Les américains sont généralement très amateurs de bonne cuisine si on leur prépare. Mes desserts (mi cuit fondant coeur chocolat blanc) ont également été très appréciés. Il n’est pas difficile de trouver les ingrédients ici. Par contre, ne pensez pas au foie gras ou encore aux escargots ici, mes colocataires ont fait des moues dégoutées quand je leur ai parlé d’escargots persillés.
P1040907
Les oréos… Mon pêcher mignon se retrouve aux Etats-Unis sous de nouvelles saveurs.. Je sens que cela va être dur de résister !
premieresoiree bar
Première soirée dans un bar vers la mi-août. Le jeudi soir c’est soirée étudiante ! L’entrée est gratuite (mais votre âge est bien contrôlé à l’entrée). Les américains sont très généreux et nous n’avons rien payé.. (nous étions 3 français avec un gros groupe d’américains). Le groupe de musique présent jouait sur commande. Nous pouvions demander n’importe quelle chanson ! Enfin, The phrase of the night ! Pour écrire ce que vous voulez, il faut payer le prix indiqué en haut à gauche… Assez amusant car un groupe d’étudiants américains, en voyant notre phrase, se sont mis à taper sur la table « USA ! USA ! USA! »
apres midi piscine
J’habite dans une résidence possédant près de 3 piscines dont une juste à côté de notre appartement. Alors que les températures frôlent les 40 degrés avec l’humidité, une bonne baignade fait toujours du bien ! Le temps sur Indianapolis est depuis mon arrivée très chaud et très humide. Il est parfois difficile de rester longtemps dehors et les rues sont souvent vides en pleine après midi.
vélo
Le meilleur pour la fin avec mon tout nouveau vélo acheté 30$ à une ancienne étudiante de l’université. Malheureusement quelqu’un m’a volé ma selle et je suis en attente d’une nouvelle… bref, soyons prudents la prochaine fois !

IUPUI et son campus

(KM Photography)

IUPUI est, comme je vous l’ai déjà dit, le nom raccourci de l’université d’Indianapolis. Il existe beaucoup d’universités aux alentours comme la Butler University. Cependant IUPUI, signifiant Indiana University Purdue University, est considérée comme la plus grande et la plus prestigieuse. Près de 32 000 étudiants se pressent chaque jour sur le campus. Je suis officiellement étudiante à la Kelley School of Business dans l’université. Alors me direz-vous, es-tu affiliée à l’université ou à l’école ? Et bien, ce n’est pas comme en France où les business school sont privées et séparées de l’université (sauf une bien évidemment :) Petit clin d’oeil à l’EM Strasbourg). Vous avez des écoles faisant partie intégrante de l’université et qui contribuent à sa renommée. La Kelley School of Business est classée 7ème business school au US News World Report 2013 pour son programme Undergraduate majeure Marketing (que je suis actuellement)

Le campus d’IUPUI est très grand et il faut environ 45 min à 1h de marche à pied pour faire le tour. Il ressemble à une énorme ville dans la ville. Chaque bâtiment correspond à un domaine d’études : Kelley School of Business, Herron School of Art and Design, School of Dentistry, School of Education, School of Engineering and Technology, School of Journalism, School of Liberal Arts, School of Medecine, Nursing, Physical Education and Tourism Management… Le campus est situé à l’ouest du centre ville d’Indianapolis (comptez 20 minutes de marche de l’entrée du campus au centre-ville.) Il est possible de loger sur le campus : tous les premières années peuvent y habiter mais vous trouvez aussi la grande majorité d’étudiants internationaux. Près de 2000 étudiants sont actuellement habitants du campus. Je vais essayer de vous présenter globalement les bâtiments que je fréquente le plus.

jagtagSi l’université propose de nombreuses activités et animations, vous ne pourrez en bénéficier qu’en obtenant votre Jag Tag. Il s’agit tout simplement de la carte étudiante de l’université.  Il faut la réaliser dans les premiers jours de votre arrivée.


Le Campus Center

C’est le premier bâtiment dans lequel je me suis rendue. C’est là que vous trouverez toutes les informations importantes pour démarrer l’année. Au sein du bâtiment, très moderne, vous pourrez trouver une banque (Indiana Member Credit Union) où vous pouvez ouvrir un compte avec 50$ et votre VISA. J’ai ainsi ouvert un compte en 10 minutes. Vous avez également le service de paiement (en l’occurrence je n’ai pas grand chose à payer à l’université en tant qu’étudiant en échange). En bas à gauche se trouvent tous les restaurants (fast food sauf un plus orienté salades) Les prix sont accessibles : entre 4 et 10$ le repas selon votre faim. Vous avez également un petit magasin si vous avez un creux, une boutique appelée Barnes & Nobles délivrant livres, vêtements, matériel scolaire etc en rapport avec l’université. Le Barnes & Nobles est relié au Starbucks : celui-ci fait partie intégrante de la boutique. De plus, une salle de jeux est disponible (billards, ping pong, jeux XBOX…) gratuitement. Vous retrouverez également des locaux associatifs (pour les fraternités je vous en parle prochainement !)

 Business Building

Il s’agit du bâtiment de la Kelley School of Business. Bien évidemment, j’ai 3 cours dans ce bâtiment donc je m’y rends chaque semaine en majorité. Il se trouve à environ 10/15 minutes à pied de chez moi. Il est à côté du Cavenaugh Hall où j’ai mon cours d’histoire. Et juste en face du Cavenaugh Hall se trouve le campus center. Je n’ai pas vu d’amphi dedans et mes cours sont en classe de 20 à 50 étudiants. Nous sommes bien encadrés et les profs connaissent déjà mon nom… je reviendrais dans de prochains articles sur les cours.

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Pour manger pas cher, une grande cafétaria que je n’ai pas encore testée est à disposition. Un coiffeur est également sur le campus ainsi que plusieurs hôpitaux (au cas où !) Enfin pour les grands sportifs, les infrastructures sportives (« facilities ») sont très développées ici. De grands évènements sportifs rythment la vie de l’université (le début des matchs aura lieu en septembre). J’accède gratuitement aux infrastructures les deux premières semaines. Il faut ensuite payer bien évidemment. La salle de fitness incluant le matériel, la fitness, zumba etc est accessible pour 15$ pour le semestre !

Merci de m’avoir lue. J’espère que cet article vous a aidé à visualiser un campus à l’américaine même si je pense qu’il existe des différences d’une université à l’autre. Les photos viennent du compte Facebook @Iupui

Les cours ont débuté : bilan de la première semaine

Les cours ont débuté depuis une semaine. Comme vous avez vu, mon emploi du temps est quelque peu allégé. Cependant, le travail personnel est important aux Etats-Unis et je vais pouvoir l’expérimenter. Quelques petits détails sur les cours aux US (ou en tout cas sur MES cours) sont expliqués dans cet article :

Pour chaque cours, vous avez un chapitre de votre livre à lire et éventuellement à préparer une étude de cas. (Autrement dit, du travail à la maison). Petit rappel : le choix de mes cours dans cet article.

Un syllabus est donné par chaque professeur : ce syllabus résume les objectifs du cours, les compétences que vous allez acquérir, ses attentes, son planning, dates des examens et autres mesures importantes (où acheter les livres si ce n’est pas déjà fait, mise en garde contre plagiat et tricherie…)

L’intranet de l’école comporte un site appelé Oncourse : c’est une plateforme qui vous permet de trouver toutes les ressources du cours (powerpoint, syllabus, devoirs – assignments- etc). Très utile, vous avez accès à la liste des étudiants de votre cours et vous pouvez les contacter si besoin. Les notes sont également publiées via ce site via les professeurs. C’est une bonne plateforme de communication au sein de la classe.

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  • Mon cours de Marketing International

Le fait d’être française est un point fort. Les étudiants américains sont très curieux : je n’ai pas eu de mal à trouver un groupe de travail pour le projet de groupe à réaliser sur le semestre puisque deux américaines m’ont directement proposée.  En effet, au delà des trois examens sur le semestre (des courts essais la plupart du temps) j’ai un projet à réaliser sur un pays. Nous devons en choisir un à étudier. Nos trois choix : Japon, Italie, Brésil. Nous attendons de savoir !

  • Mon cours d’introduction aux ressources humaines

Il a été réellement très intéressant. Le powerpoint du cours est accessible en ligne et l’enseignante donne des anecdotes personnelles assez sympas. J’ai par contre beaucoup d’examens en ligne via une plateforme spéciale. Ainsi, au delà des examens écrits sous forme de QCM,  vous avez d’autres devoirs (assigments) qui vous sont donnés. Il y a également une présentation à l’oral à réaliser à la fin de l’année.

  • Mon cours d’histoire américaine

Un des cours les plus enrichissants culturellement ! J’ai plusieurs livres à lire qui sont intéressants sur le Mayflower, Benjamin Franklin ou encore Twelve years a slave. Le professeur est à l’écoute et nous sommes une quinzaine dans la classe.

  • Mon cours de publicité 

Je pense que c’est le cours que j’ai préféré ! Nous avons été directement plongés dans le bain avec deux vidéos de publicité diffusées et nous devions déterminer laquelle était la meilleure.  Dès la fin du premier cours, un assignment nous a été donné… à réaliser en groupe : comment lancer un produit incluant des insectes sur le marché à Indianapolis ? Nous devons inventer le produit, le concept et également travailler sur la segmentation pour établir la cible et ensuite créer une stratégie de communication.

J’apprécie pas mal de choses dans le système des cours et même si cela ne fait qu’une semaine, j’ai déjà remarqué des différences avec les système français:

- On vous demande de participer tout le temps. Les occasions ne manquent pas et le plus souvent, les professeurs essaient d’encourager les plus timides. Ils ne vous jugent pas sur le nombre de fois mais plutôt sur la qualité. La notation inclue toujours une partie sur la participation…

- Vous êtes un acteur du cours : vous n’êtes pas passifs. Jeux de rôle, travaux en équipe, le professeur adapte le cours suivant son évolution.

- On vous demande de préparer votre cours en avance via des lectures. Vous devez être capable de parler afin de commenter ce que dit l’enseignant. Cela demande de l’organisation. En France, vous devez aussi travailler vos cours mais aux USA, avant même de m’être rendue à mon premier cours de ressources humaines, je devais avoir lu un chapitre entier.

- En ce qui concerne l’anglais : les professeurs sont plutôt faciles à comprendre puisqu’ils se doivent d’être compris de tous. Par contre, quand un étudiant américain parle, je suis souvent larguée car ces étudiants parlent très vite et ne respectent pas tous les règles bien connues de l’anglais. D’ailleurs, oubliez les « half past ten » pour dire 10h30, ici c’est ten thirty (ça surprend au début mais l’anglais américain est comme ça : droit au but !) Je crois que je vais rapidement m’améliorer mais au premier cours, j’étais un peu (beaucoup) paniquée. Je vous tiendrai au courant !

La vue de mon appartement

My two roommates

Mes deux colocs et moi

I remember that Yoann asked me to write an article in english. Now to be completely honest with you all, I am not sure this article will be good.  Howewer, I am excited to introduce you my two roommates.

De gauche à droite : Brittni, Maria, Moi

The first one is named Maria, she is 21. She comes from Mexico and she studies Marketing at Kelley School of Business  like me ! She is member of a professional fraternity (Delta Sigma Pi). She likes watching movies, cooking (she is a good cook… mexican food of course !) and squirrels ! Moreover, Maria is also very pretty.

Now, I am going to talk about Brittni. 21 too, she is an amazing runner but I do not usually like sports… Howewer she convinced me to register to the Fitness and Zumba activities  for the next semester. She studies Physical Therapy. You can easily recognize her with her red hair ! Brittni represents the american country side and she knows Indianapolis very well… I am lucky to know her. She is very generous and funny.

I believe I could not have better roommates. They are really nice and help me for everything I need to do. To me, Americans are very helpful, and I have to admit it is not always the same in France. I really enjoy being here !

 

Faire les courses aux Etats-Unis

Avant de venir aux Etats-Unis, j’avais beaucoup de préjugés sur la nourriture et les habitudes des américains. Aujourd’hui je peux en parler d’après ma petite expérience. J’espère que cet article vous donnera une idée de la nourriture là-bas. Faire les courses aux Etats-Unis s’avère être quelque chose de très simple… si vous avez une voiture. Autrement, vous êtes obligés de marcher et de vous rendre dans des « grocery store » dans le centre ville qui sont bien évidemment plus chers.

Mes colocataires sont très prévenantes et m’ont amenée au WALMART. Vous connaissez Carrefour ? Et bien, Walmart est le Carrefour américain.  Vous pouvez trouver tout ce dont vous avez besoin et souvent à des prix intéressants. Pour vous y rendre, impossible de faire l’impasse sur la voiture. Aux Etats-Unis, elle est presque indispensable. Cependant, comme vous le verrez dans un prochain article, la ville d’Indianapolis reste accessible aux gens non véhiculés.

Vous pouvez trouver, contrairement à ce qui est souvent raconté, des légumes/fruits pas chers et accessibles. Et oui, eux aussi mangent des « vegetables »! Voici un exemple de rayon mais de l’autre côté vous avez les fruits et légumes, comme en France. Les prix sont très abordables (je crois avoir vu 1 dollar pour un avocat.) La visite continue :  le rayon des viandes. Il est indiqué si la viande est sans hormones, ou non. Pour la viande, j’ai réussi à avoir des blancs de poulet pour 4$50 ce qui reste accessible.

Début du rayon boissons

Le rayon qui m’a le plus surprise fut celui des boissons et gâteaux apéritifs. En effet, les quantités sont gigantesques. Le format familial d’un paquet de chips en France est le plus petit paquet que vous pourrez trouver. Les prix sont très bas ce qui vous incite à la consommation. En face, vous trouvez toutes les boissons avec une grande partie dédiée au Coca-Cola. Il n’est pas rare de croiser des personnes  avec de l’embonpoint dans ces rayons malheureusement. L’obésité est loin d’être rare aux Etats-Unis, ce n’est pas du tout un cliché.  J’ai ainsi remarqué qu’il était possible d’acheter aisément 24 canettes pour un prix vraiment faible. Ceci est uniquement le début du rayon. Sur la droite s’étend encore le reste de boissons en tout genre.

Chips

 Autre point intéressant à aborder pour nous, français : le fromage. Adieu camembert, roquefort et autres mets délicats. Dites bonjour au fromage râpé ! Et oui, entre le parmesan, les fromages italiens, le cheddar… vous pourrez trouver votre bonheur, ou pas.

Bon à savoir pour les femmes : les prix sont vraiment bas pour tout ce qui est cosmétique. (le make-up est hyper accessible. Loréal propose des mascaras à 8$ contre presque 15 euros en France parfois.) Faites le calcul.. Vous trouverez aussi des vernis de qualité à 1$ ou encore 4/5$. Des marques introuvables en France sont également à des prix très intéressants. Les produits de beauté sont en grand format et pas cher. J’ai acheté mon shampoing pour 2$50 par exemple. Les marques sont sensiblement les mêmes mais je n’ai pas trouvé de marques comme Le Petit Marseillais. Dove, Panthene, Herbal Essences sont présentes cependant. 

Enfin, voici un exemple de frigo américain : comme vous pouvez le voir, sur la gauche se trouve le congélateur et sur la droite tout ce qui est frigidaire. Vous avez beaucoup d’espace pour insérer de grands formats de boisson (jus d’orange, lait). Les américains accompagnent leurs plats avec beaucoup de sauces que vous pouvez voir dans la porte (sauce ranch, moutarde, mayonnaise, barbecue, ketchup, teriyaki, etc…)

Une dernière remarque pour finir : les caissières elles-mêmes rangent vos articles dans des sacs en plastiques. Le problème est que, très souvent, elles utilisent un sac pour un article. Je vous laisse imaginer le nombre de sac que vous récupérez… Pas très bon pour l’environnement tout ça ! En conclusion, je pense qu’il est possible de faire attention à sa ligne et de manger équilibré aux Etats-Unis si l’on sait résister aux tentations. Le sport est à pratiquer et vous verrez qu’à Indianapolis, ce n’est pas difficile de trouver son bonheur ! See you soon.