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Halloween Haunted Houses

Halloween est aux Etats-Unis une véritable tradition. Impossible de le manquer, Hallo. Il était impensable d’être aux Etats-Unis et de ne rien faire pour l’occasion.  J’ai pu expérimenter quelque chose de typiquement américain: Les Maisons Hantées ou encore les « Haunted Houses ». Le concept est simple: vous faites la visite de ces maisons et bien évidemment, des acteurs sont là pour vous terroriser. Nous nous sommes rendus dans les meilleures « haunted houses » de l’Etat: Indy Scream Park. Le site est assez explicite mais je vais vous raconter globalement mon vécu. (Prix: 20$)

TRAILER: http://www.youtube.com/watch?v=j2SEU9O-gQg

La visite de ces maisons se fait le soir (bien évidemment) sur un terrain isolé en pleine campagne (sinon les cris dérangent…) Trois maisons sont en intérieur, deux autres à l’extérieur.

Evil Doctor Brickmore Asylum Haunted House (1)

1. La première était un hôpital psychiatrique terrifiant « Brickmore Asylum ». Je crois que personne ne peut visiter cette maison hantée seul. Il y a tout ce que vous imaginez d’horrible dans un hôpital psychiatrique où les patients sont fous… mais aussi les médecins ! Même si les acteurs n’ont pas le droit de vous toucher, ils sont très très proches (autrement dit, à quelques centimètres de vous parfois). Je pensais être une courageuse mais je hurlais à chaque passage dans une pièce. J’ai même perdu ma ballerine dans la première pièce: loin de me la redonner gentiment, la psychopathe m’a fait tourner en rond pour que, finalement, je puisse la récupérer. Pas stressant, non…

2. La deuxième maison « Bedlam » était en fait plutôt drôle car il s’agissait de clowns. A moins d’en avoir une peur panique, cette maison reste assez sympa à faire (En 3D!)

3. La troisième maison eut raison de moi. Ce fut littéralement la panique! Le fait est que je finissais toujours à l’arrière du groupe (vous entrez dans les maisons par petits groupes de 6/7). Bien évidemment, les acteurs s’acharnent sur les derniers et les poursuivent. Je me rappelle avoir été bloquée par un zombie à l’haleine fétide. Complètement paniquée, je me suis mise à hurler et à courir pour rejoindre mon groupe! Je les ai dépassé quand un autre zombie m’a surprise. Bref, j’ai cru mourir de peur.

4. La quatrième maison « Infected » était à l’extérieur. Le chemin à suivre conduisait en premier dans les champs de maïs. J’ignore si vous connaissez The Walking Dead mais c’était exactement un « zombie apocalypse ». Les zombies étaient vraiment horribles. Cependant, j’ai réussi à gérer mon stress car le flux d’individus dans cette maison était assez mal coordonné. Ainsi, à plusieurs, on a évidemment moins peur!

images (1)
Infected la maison extérieure. La lumière est ponctuelle (une fois toutes les 5 min)

5. La dernière maison « Backwoods » fut la cerise sur le gateau. Sans doute la plus stressante. Vous êtes dans la forêt, dans le noir complet, et vous avancez à l’aide d’une minuscule lumière que le « chef » du groupe tient au devant. Vous l’aurez compris, j’ai fini une nouvelle fois à l’arrière. Vous marchez au sein d’un village où les zombies et habitants restants aiment capturer les visiteurs pour les torturer et les tuer.  Un individu armé d’une tronconneuse m’a d’ailleurs poursuivie! J’ai dépassé mon groupe en m’agrippant au petit ami de ma coloc, présent également, et en hurlant sans m’arrêter. Après 800m de marche (ce qui est effectivement très long et accentue le stress) la visite était enfin terminée.

Blood Kitchen Haunted House

Ces maisons hantés font vraiment PEUR.

Elles ne jouent pas que sur la surprise: la tension est omniprésente. Le stress monte et vous avez des grosses montées d’adrénaline. Cela peut paraître ridicule d’être terrorisée comme je l’ai été mais le réalisme est frappant! Même mon copain, habituellement blasé de tout, a eu la peur de sa vie. Par ailleurs vous êtes dans un environnement « clos » pour certaines maisons avec de la fumée et des effets spéciaux plus qu’impressionnants. Je vous invite tous à essayer car c’est une expérience vraiment top! Et oui on peut avoir peur et s’éclater en même temps ;)

Week-end Chicago (2)

La boite à touristes

Je dois le dire, le clamer haut et fort: Chicago, c’est fou ! J’ai adoré cette ville… Même si le temps était maussade, gris et parfois pluvieux. (Et forcément venteux, Chicago ne s’appelle pas la Windy City pour rien…) Pourquoi la boite à touristes ? J’ai décidé simplement de parler des endroits de Chicago que j’ai beaucoup apprécié au lieu de vous faire un speech long de trois pages sur mon séjour et les longues marches dans la ville.

Mes coups de coeur

1. John Hancock Observatory

J’ai longuement hésité avec la Willis Tower mais il parait (je dis bien il parait) que la vue de l’observatoire a été élue la meilleure de la ville. Let’s go ! 345 mètres plus tard, la vue 360 degrés permet de profiter d’un panorama très agréable de Chicago avec en prime de petits ordinateurs intructifs pour savoir ce que vous voyez. 18$ par personne (mais ça va, c’est sympa)

2. La croisière River and Lake Michigan

Cette petite croisière coûte les yeux de la tête (30$ par personne pour 1h30 de balade) mais elle vaut vraiment le coup. A vous la visite de Chicago sur la rivière (quoique banale si vous visitez déjà à pied) mais surtout, le MUST, la vue de Chicago depuis le Lac Michigan. Un panorama vraiment impressionant et superbe !

3.  Corber bakery cafe

Petit coup de coeur culinaire pour ce café où vous pourrez commander un bon breakfast ou un lunch paradisiaque: panini, sandwichs, oeufs, salades… Je vous recommande le Anaheim Panini (une tuerie!).. Comptez environ 13/14$ par personne.

4. Michigan avenue – The Magnificent Mile

La rue la plus populaire de Chicago est en fait un équivalent des Champs-Elysées. Vous pouvez être sur que votre porte monnaie souffrira. Quoique, j’ai déniché un Payless (un magasin de chaussures) qui liquidait. J’ai eu deux paires de chaussures pour le prix d’une, comme quoi! Il est très agréable de se balader dans ce quartier car les bâtiments sont vraiment beaux. Vous pouvez marcher plusieurs heures sur cette avenue et même voir le bâtiment du Chicago Tribune!

5. Millenium Park dans le Loop

Faire une petite balade ne coûte rien et c’est même plutôt drôle de passer sous le Cloud Gate, cette sculpture urbaine très populaire. Des jardins ainsi que le Pavillon Jay Pritzker sont à voir. La Crown Fountain est également assez amusante: c’est une fontaine interactive où deux visages sont projetés sur des écrans géants. En été, de l’eau est expulsée de leur bouche.

A éviter

1. Navy Pier

Terriblement ennuyant, touristique à souhait avec des tonnes de magasins et de restaurants) mais ce quartier n’apporte rien à la visite de Chicago. J’aurai dû me rendre à Chinatown. A faire en été le samedi soir pour le feu d’artifice sur la jetée. Malgré tout, j’ai appris lors de cette visite que Bubba Gump, la marque dans le film Forrest Gump, existait vraiment… Ahah.

2. Burger King et autres fast food

Il existe tellement d’autres possibilités pour manger que se rendre dans un fast food devient inenvisageable et surtout  en avaler un devient impossible. Mon seul essai s’est soldé par un échec (vous pouvez le voir à ma tête sur la photo).

Chicago, j’y reviendrai prochainement ! C’est une ville vraiment géniale. Je vous conseille également Chinatown (on ne m’en dit que du bien) si vous souhaitez visiter davantage! 

Week-end Chicago (1): NBA game

(French version below)

Last week, I had the pleasure to host my boyfriend in Indianapolis. I was really happy to introduce him to my friends and my roommates.  Moreover, we visited Indianapolis together even if the downtown is, indeed, really small.

We decided to leave for three days to Chicago. $30, 3 hours in the bus (Megabus): Chicago, here we are !We rented a little room in a hostel (IHSP Chicago) for a good price. Actually, we had to share the bathroom but it was quite good for the price. I recommend this place because it was clean, simple and we had free breakfast with pancakes every morning. However, if you like to be in a quiet place, I advice you to avoid the hostel because they are many people in the corridor and they do not respect other people when they sleep. Its location was also really good, IHSP Chicago was on the blue line (three stations from downtown)

 We planned to go to the NBA Game between Chicago and New York on the evening. I wasn’t surprised to see a lot of people in customs for Halloween! (I swear, it was a little scary in the subway). We decided to buy some food at McDonalds (Oh My God: so disgusting ! What makes me really nauseating was the smell and the taste… After having tasted good burgers, I could see the difference!).

 « Let’s go BULLS ! »

Then, we finally arrived to the United Center. The UC is the main sport area in Chicago with more than 20 000 sits for a basketball game. First of all, you need to know the game is more than that: it is a real show! Dancers, cheerleeders, mascot, songs.. The game is divided into 4 parts of 12 minutes each. However, the game would run around 3 hours (with breaks) but the time just flew by! I quickly understood why: Americans buy food during each break! They can spend 100$ in food and drinks during one game! (A glass of beer is $15) At first, I was really  surprised but actually, I realized it is simply the american culture. People also were costumed for Halloween in the stadium and it was very funny to see them on screens. What I loved the most was the amazing ambiance with all the fans of Chicago Bulls. I advice you to take the opportunity, if you are in the USA, to go to a game. It is a fantastic american experience ! We enjoyed our time there and perhaps I will go to see another game with the Bulls soon…

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La semaine dernière, j’ai eu le plaisir d’accueillir mon petit ami à Indianapolis. J’étais très contente de pouvoir le présenter à mes amis, mes colocataires et de pouvoir lui faire visiter la ville même si le centre-ville est, en fait, assez réduit.

Nous avons décidé de partir pour Chicago pour le week-end (3 jours.) 30$, trois heures de bus ((MegabusChicago nous voila ! Nous avons loué une petite chambre dans une auberge de jeunesse, IHSP Chicago, pour un très bon prix. Nous devions partager la salle de bain mais cela allait pour le prix. Je vous recommande cette auberge car elle était propre, simple et les petits déjeuners étaient gratuits avec pancakes à volonté. Cependant, je vous la déconseille si vous aimez être au calme: les gens parlent jusque tard et ne respectent pas les sommeils des autres. Beaucoup d’étudiants parlaient, chantaient, criaient et j’ai du du mal à dormir. Malgré tout, elle était d’ailleurs bien située (3 stations de métro du centre-ville).

Nous avions prévu de nous rendre au match de NBA opposant les Chicago Bulls et les New York Knicks. Je ne fus pas surprise de croiser des personnes déguisées dans le métro pour Halloween (un peu stressant d’ailleurs!) Nous avons décidé d’acheter le dîner au McDonalds mais ce fut une très mauvaise idée.. Après avoir goûté de très bons burgers américains, McDonalds m’est apparu comme dégoutant.

 « Let’s go BULLS ! »

Nous sommes finalement arrivés au United Center après 20 minutes de métro, la plus grande arène de sport de Chicago. Premièrement, ce qu’il faut savoir est que un jeu de basketball est aux Etats-Unis bien plus qu’un jeu: c’est un vrai spectacle! Danses, pom pom girls, chanteurs.. Le jeu est divisé en 4 parties de 12 minutes. Cependant, le jeu dura environ trois heures à cause des nombreuses pauses et temps morts. Le temps a filé très vite! J’ai vite compris pourquoi: les américains vont acheter de la nourriture à chaque pause, ils peuvent dépenser 100$ dans la nourriture pendant le match… Un verre de biere est à 15$. j’étais surprise au début mais j’ai réalisé que c’était simplement la culture américaine. Les gens étaient également déguisés pour Halloween et il était très amusant de les voir sur les écrans. Ce que j’ai le plus apprécié pendant ce match fut l’ambiance avec tous les supporters des Chicago Bulls.  Je vous conseille de saisir l’opportunité, si vous êtes aux Etats-Unis, de vous rendre à un match de NBA. C’est une expérience américaine exceptionnelle! Nous avons vraiment apprécié le temps là bas et je pense aller voir un autre match prochainement…

J’ai testé: aller chez le médecin aux Etats-Unis

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Chaque semestre, les étudiants d’IUPUI paient leur assurance santé Aetna Student Health. Je ne sais pas si les prix diffèrent suivant le statut de l’étudiant (étudiant international, venant de l’Indiana…) Pour ma part j’ai payé 498$ pour le semestre. Exhorbitant me direz-vous. Je suis TOTALEMENT d’accord MAIS…

Il faut savoir plusieurs choses: les frais aux Etats-Unis sont extrèmement chers. Une appendicite avec prise en charge à l’hôpital pendant 2 jours peut coûter jusqu’à 25 000 dollars.  Beaucoup d’étudiants américains n’ont pas les moyens de se payer une assurance santé. L’assurance santé est obligatoire ici pour les étudiants étrangers. L’université « l’impose » mais vous pouvez prendre l’assurance de votre pays d’origine. Je l’avais envisagé mais j’avoue que j’avais un peu peur des démarches que cela pouvait engendrer en cas de problème de santé. Le choix d’une assurance pour les Etats-Unis doit être réfléchi: avec celle de la fac, pas de questions à se poser ! Toutes les clauses sont logiquement respectées comme la possibilité de couvrir 150 000 euros minimum de soins. Les Etats-Unis imposent aux étudiants en échange de remplir certaines clauses avec leur assurance… renseignez-vous bien !

Pour ma part, j’ai dû me rendre chez un médecin spécialiste. Le Student Health Service du campus est toujours ouvert aux étudiants. (Aucun médecin ne fait de visite à domicile aux Etats-Unis).

Hopital

Le premier point important, et je pense que cela  est dû au standing de l’hôpital très réputé aux Etats-Unis, est que j’ai eu le droit à un interprète français. En fait, je l’ai rencontrée à l’heure de mon rendez-vous à l’hôpital: Elisabeth, c’est son nom, est américaine et adore la France. Elle a été vraiment utile pour parler des termes médicaux. Deuxième point intéressant: les médecins sont très encadrés. Une infirmière est présente pendant l’examen. Elle est chargée de vérifier que tout se passe bien. Par ailleurs, le médecin parle beaucoup avec vous: le rendez-vous a duré une heure ! J’ai remarqué qu’ils étaient assez prudes, beaucoup plus qu’en France.

Je n’ai rien payé, heureusement, grâce à mon assurance qui couvre les frais. J’ai cependant payé 10$ pour mon médicament (à l’origine 36$… il est à 6 euros en France!) Je pense que cette consultation a déjà remboursé mon assurance… Il existe des pharmacies un peu partout qui délivrent sur ordonnance certains médicaments. Cependant, de larges choix sont disponibles en grande surface: Advil, crème anesthésiante, anti douleur etc.

Mon conseil est donc de ne pas négliger son assurance santé. Les problèmes n’arrivent pas qu’aux autres ! Choisissez judicieusement votre assurance en faisant de multiples recherches. Soyez sûr que votre assurance, si elle est de votre pays d’origine, remplit les conditions imposées par votre université.

EDIT 25/11: après deux/trois mois j’ai reçu une facture du médecin. Mon assurance n’a en fait couvert que 70$ et il me reste 87$ à payer. Conclusion: avoir une assurance c’est bien, mais un rendez-vous reste quand même sacrément cher. Faites bien un gros check up avant de partir !

Fall Break (2) Toronto

Toronto, la ville la plus cosmopolite et la plus grande du Canada…

Autant vous prévenir tout de suite, j’ai été plutôt déçue. je crois que c’est dû en grande partie au fait d’avoir choisi de me rendre dans cette ville pendant le Thanksgiving canadien. Ne me demandez pas ce qu’est le Thanksgiving canadien, je n’en sais rien (si un étudiant de l’EM Strasbourg en échange à Montréal passe par ici… je l’invite à nous expliquer en commentaire !) En tout cas, c’est exactement comme en France un jour férié: TOUT est fermé. (Exception faite de notre auberge de jeunesse, LA très bonne surprise du voyage avec une excellente situation géographique et une ambiance de folie pour 25$ la nuit => The Clarence Park)

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Toronto est réputée pour sa situation géographique près du lac Ontario, pour son côté cosmopolite mais aussi pour son activité. Le fait est que j’ai cherché vainement un magasin ouvert le dimanche ou encore le lundi de Thanksgiving. Après 2 mois aux Etats-Unis où les magasins sont ouverts tout le temps, dur dur de se réhabituer à ce genre de petits détails. Surtout quand la ville est reputée pour ses 27 km de souterrains avec 1200 magasins… Frustration. Autre point frappant: la ville de Toronto est TRES chère. Là encore, vous y perdez au change par rapport aux Etats-Unis. Nous avons voulu visiter le musée du Hockey mais à près de 20$ l’entrée, nous avons préféré économiser… surtout que nous voulions monter dans la CN Tower. Si vous avez le vertige, c’est le moment d’affronter votre peur ! C’est la tour la plus haute du Canada et elle fut la plus haute du monde pendant 34 ans. J’ai payé 37$ pour monter. MONTER. C’est-à-dire que je suis restée à peine 20 minutes en haut pour ce prix. Cependant, les paysages sont fabuleux, la vue est splendide donc cela a un peu calmé mon amertume. J’ai finalement réussi à marcher sur le plancher en verre en altitude, très très très flippant !

J’ai quand même passé de bons moments dans cette ville (la tour) mais aussi notamment lors d’un passage à Chinatown où nous avons dîné. (N’oubliez pas les pourboires où ils auront vite fait de réclamer !) Notre balade du lundi dans les quartiers plutôt chics, au bord du lac, de la ville fut vraiment agréable. Je n’avais jamais vu autant de joggers et de chiens au même endroit. D’ailleurs, je suis sûre que Toronto n’est pas une ville où il fait bon vivre en famille. La majorité des habitants semblaient être des couples jeunes, sans enfants, et accessoirement avec un compagnon à 4 pattes. Je pense qu’ils doivent fortement apprécier le café vu le nombre de Starbucks dans la ville.

Concrètement, Toronto m’est apparue comme un mélange Etats-Unis – France. J’ai trouvé que beaucoup de constructions gâchaient le paysage. Quant au quartier « historique » de la distillerie, il était vraiment mignon.. jusqu’à ce que je vois qu’ils s’étaient amusés à construire une tour au dessus du vieux bâtiment (voir ci-dessous) Par ailleurs, chaque vieux bâtiment avait été rénové pour accueillir des boutiques. Ne comptez pas en apprendre davantage sur l’histoire du quartier…

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 Je tiens à préciser que je n’ai sûrement pas un avis très objectif. Je suis tombée le mauvais weekend. Personnellement, J’avais un sentiment de malaise au sein de cette ville. Cependant je n’ai pas eu la chance de visiter le Royal Museum de Toronto et d’autres quartiers (York etc) donc j’insiste vraiment: c’est mon bilan PERSONNEL après deux jours SEULEMENT passés dans la ville.

N’hésitez pas à laisser un commentaire si vous pensez y aller ou si vous y avez déjà été ! :) Dites moi votre avis !

Pour finir une dernière galerie des photos les plus sympas !

Fall Break (1) Buffalo et les Chutes du Niagara

Moi aux chutes du Niagara

Du 10 au 15 octobre 2013 avait lieu le Fall Break c’est à dire la pause du premier semestre pour IUPUI. A cette occasion, je suis partie avec deux amis français et deux mexicains en road trip Buffalo – Niagara Falls – Toronto. J’ai donc fait un petit tour au Canada (et enrichi mon passeport d’un nouveau tampon ahah !)

Après 8h d’un voyage en voiture (voiture louée pour le week-end) nous sommes arrivés à Buffalo dans l’Etat de New York. L’auberge de jeunesse située en centre ville « Hostel Buffalo Niagara«  a été facile à trouver et nous avons pu nous promener un peu le soir. La ville était plus grande qu’Indianapolis: le centre-ville est très étendu. Par contre, nous étions vendredi soir et c’était assez vide et désert. Il parait aussi qu’Indianapolis, même si plus petite, possède 3 fois la population de Buffalo.

Chambre de l'auberge

Nous avons rapidement dîné dans un des rares restaurants ouverts et hop, au lit ! Dormir en communauté est assez sympa même si cela peut gêner certains avec le manque d’intimité (ou encore si quelqu’un dans votre chambre ronfle… !! Vécu !)

Le lendemain matin, nous nous sommes promenés dans Buffalo mais  je n’ai pas spécialement accroché. La ville n’avait rien d’exceptionnel mais le beau temps (environ 25 degrés, ciel bleu et dégagé) nous a incité à nous balader pendant 3 heures.

Par la suite, nous avons pris la voiture direction les Chutes du Niagara et bien évidemment le passage au Canada. 30 minutes plus tard, nous voici aux douanes. Ce fut très rapide (moins de 15 minutes). Nous souhaitions voir les chutes du côté canadien réputé pour être le plus impressionnant. Je ne fus pas déçue: GRANDIOSE, MAGNIFIQUE ! Moi qui rêvais de voir ces chutes… je vous les conseille vivement ! Effectivement, ça mouille, ce qui est plutôt agréable quand il fait chaud ! Voici quelques photos en diaporama.

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Nous sommes montés à bord du célèbre bateau Maid of Mist (19.75$): je me suis sentie toute petite au milieu des chutes. On ressent vraiment la puissance de la nature. A savoir: près de 600 personnes peuvent monter sur le bateau en même temps et il y a un départ tous les 1/4 d’heure. Je vous laisse imaginer les bénéfices à 20$ le ticket !! Je vous conseille de venir hors période touristique si vous le pouvez (hors mai-septembre) car vous pouvez parfois attendre plusieurs heures. Le Maid of Mist arrête de fonctionner le 24 octobre et devrait redémarrer en mai.

Les Chutes se situent dans une zone très touristique avec Clifton Hill, la rue la plus FUN pour les touristes. C’est une sorte de petit Las Vegas avec une grande roue et plein d’activités sympathiques (ou attrape-touristes pour les plus pessimistes!) Personnellement, j’aime bien cette ambiance fête foraine donc cela m’a bien divertie.

J’espère que cet article vous a plu. A bientôt pour la suite de mon FALL BREAK !

Shopping « Girly » aux Etats-Unis: big haul !

Make-Up-Accessories-Photos

Une petite surprise pour chacun et chacune d’entre vous avec cet article sous forme de vidéo pour vous expliquer ce que j’ai acheté aux Etats-Unis (maquillage et produits de beauté.) 

Désolée par avance pour la qualité moyenne de ma vidéo ! Je l’ai réalisée avec la caméra intégrée de mon ordinateur. Pour le logiciel de « montage » j’ai fait très simple avec Windows movie maker, j’espère que cela conviendra !

Une question, interrogation ou demande, n’hésitez pas à poster vos commentaires. J’attends également de connaître vos impressions ! :) Bon visionnage.

 

Les premiers examens

Après un mois de cours, les premiers examens ont eu lieu hier dans deux matières (marketing international et histoire américaine).

Photo par le compte FB Indiana University

Une question revient souvent de la part de mes amis et de ma famille : pas trop dur l’anglais ?

Je ne vais pas mentir. Au départ, vous galérez. Vous devez vous concentrer, trouver vos mots. Cela fait un peu plus d’un mois que je suis là-bas et j’ai toujours un affreux accent français (il suffit que je dise Hi! pour que les américains comprennent que je suis étrangère, abominable.) Cependant, je m’exprime de plus en plus facilement et il m’arrive de ne pas réfléchir à ce que je vais dire. Je peux donc dire qu’il y a des progrès. De toute manière, j’ai une technique – certes risquée – au cas où je me retrouve dans un groupe d’américains et que je necomprends rien : le gros coup du bluff, c’est-à-dire rire même si vous ne comprenez rien. Forcément, ça ne marche pas à tous les coups :) En tout cas, si vous envisagez une expatriation, tout le monde peut s’en sortir. Je vous encourage à tenter l’expérience !

Niveau écrit, j’ai l’impression de stagner. Je pense que mon niveau va évoluer au fur et à mesure. Pour les cours, ça se passe bien et je comprends les profs. Si je rate quelque chose, je demande au professeur de répéter tout simplement.

Mon premier examen en marketing international référait à des questions de cours pures et dures reliées aux études de cas vues en classe. Pas compliqué, il suffit d’apprendre et d’ingurgiter.  Cependant, cela a duré une heure et demandait des réponses développées.  Maintenant je verrai bien ce qu’il en est suivant ma note… Il se peut que j’ai une mauvaise surprise car je ne connais pas les attentes du professeur.

Mon deuxième examen était un quizz très court en histoire américaine sur un livre que je devais lire appelé Mayflower. Il était vraiment très intéressant donc je vous encourage à vous renseigner, il existe en français. Je pense que ça a été.

Les notes sont postées sur l’intranet dans la semaine qui suit… Bien plus rapide qu’en France ! Je suis plutôt ravie de ne pas avoir à attendre des mois avant d’obtenir mes résultats. Cela vous permet de voir où vous en êtes et éventuellement de cravacher. Je sais que dans certains cours dans ma fac, les examens sont des QCM (parfois remplis de pièges). Pour le moment, je n’en ai pas eu. Je pense que cela dépend des cours : si vous choisissez beaucoup de cours en finance ou comptabilité, vous en aurez très probablement. Mon ressenti post-exam m’incite à penser que si j’apprends par coeur, cela ne devrait pas poser (trop?) de problèmes. A voir…

Delta Sigma Pi et autres fraternités

Lettres grecques Delta Sigma Pi

J’avais promis un article sur la vie associative aux Etats-Unis et j’attendais un bon moment pour le rédiger ! Je voulais vraiment avoir déjà expérimenté quelque chose avec les fraternités pour vous en parler.

Stand de Delta sigma Pi dans les locaux de la Kelley

Petit dico :
Social sorority : pour les filles
Social fraternity : pour les garçons

Professional fraternity : pour les filles et garçons

Les fraternités et sororités font vraiment rêver les étudiants français qui aimeraient tous un jour pouvoir vivre cette expérience. Première précision à vous apporter : il existe des « professional fraternities » et des « social fraternities/sororities ». Les premières sont plus sérieuses et sont un bon atout sur votre CV. Vous êtes présent à des meetings une fois par semaine où il faut venir habiller de manière professionnelle (laissez vos jeans au placard, bonjour le tailleur !) Les social sont beaucoup plus festives… De ce que l’on m’en a dit, c’est exactement comme dans les films avec de grosses soirées, beaucoup d’évènements en tout genre et bien entendu une communauté soudée. Le processus d’intégration est forcément différent…

Ma colocataire faisant partie d’une professionnal fraternity, c’est tout naturellement que je me suis orientée vers Delta Sigma Pi. C’est une fraternité présente dans tous les US avec des « chapter » autrement dit des filiales dans plusieurs universités. Avant d’en être membre, vous devez bien évidemment passer des épreuves. La première, tant redoutée, est celle de l’entretien.

Avant mon entretien

« Meet your chapter », première étape d’un long processus d’intégration, s’est déroulé vendredi dernier. Le but ? Venir avec votre CV (américanisé bien entendu), votre plus belle tenue professionnelle et être prêt à en découdre avec deux jurys. Avant cela, vous pouvez manger, discuter et faire connaissance avec tous les « brothers ». Il était amusant de constater que beaucoup de nationalités se retrouvaient : chinois, allemand, français, japonais… Lorsque l’on m’a appelée car j’étais la suivante à passer, j’ai senti un vent de panique m’envahir. Pour tout vous dire, réussir un entretien de 20 minutes en anglais me semblait quasiment insurmontable. Imaginez la pauvre petite française tremblante de tout son corps devant la salle ! Une fois arrivée, j’ai tenté de faire rire mon jury. Globalement, ça s’est bien passé mais si je n’ai pas forcément excellé. Je n’ai pas peur des entretiens mais l’anglais complique quand même pas mal de choses. Heureusement j’ai compris tout ce qu’ils m’ont demandé et réussi à sauver les meubles (au bout d’un mois ici je n’en espérais pas moins.) Quelles sont vos forces/faiblesses ? Pourquoi vouloir nous rejoindre ? Que pouvez-vous nous apporter ? Avez-vous de l’expérience en travail d’équipe ?

Comme toute échéance, une fois celle-ci passée, j’ai ressenti un GROS soulagement. Cependant, nous n’avions pas encore les résultats. Ces entretiens sont sensés nous permettre de débuter le pledgship, c’est-à-dire, le processus pour devenir un vrai membre à part entière (article à venir). A la suite de l’évènement, un dîner en plein air était organisé avec pizzas et boissons à volonté, volley-ball, kickball (une sorte de baseball mais avec un ballon) et bien évidemment rencontres. Ce fut un moment très sympathique ! Je me suis bien rendue compte que la fraternité pouvait me permettre de rencontrer beaucoup de gens et donc d’élargir mon réseau et mon cercle d’amis.

J’ai eu mon résultat dimanche soir via un mail indiquant que j’ai finalement été acceptée dans le processus !! Je suis donc totalement ravie !! Je vous tiendrais au courant sur mon avancée au sein de Delta Sigma Pi.

Avec le président et ma coloc Maria, membre de la fraternité

PS : Pour intégrer une fraternité/sororité, il vous faut au moins rester à IUPUI pendant 2 semestres. Généralement, si vous venez un semestre, vous pouvez participer aux évènements organisés par les social mais vous ne pouvez pas être membre.

—- Le problème d’alignement des images sera bientôt réglé, merci de votre patience —-

Etre expatrié, c’est parfois difficile.

Tout le monde vous le dira : l’année à l’étranger sera extrêmement enrichissante et souvent le meilleur souvenir de vos années d’études. Je ne suis pas ici pour casser le mythe mais juste pour parler aussi des « mauvais » côtés si l’on peut appeler cela comme ça.

Lorsque l’on me demande comment ça va, je dis ce qu’il en est  « oui » « non » mais généralement la réponse de mes amis/famille en France est la même : « Mais profite tu ne peux qu’être bien, tu es aux States ! » Et oui, je connais ma chance et j’en suis consciente. Cependant, j’ai remarqué que bien des blogs d’expatriés vendent du rêve alors que ce n’est pas toujours rose lorsque l’on est expatrié. Cela dépend de votre maturité, de vos attaches etc mais il arrive bien un moment où vous ressentez quelques coups de blues.

Je suis très heureuse d’être ici : mes colocataires sont géniales, mes cours intéressants et enrichissants, la ville agréable, le temps au top, je ne m’ennuie pas et je vis l’expérience certainement la plus exceptionnelle de ma vie. Je dois malgré tout dire que oui, il faut être prêt pour partir loin à laisser sa famille, ses amis et parfois laisser son petit ami. Rien n’est simple, il faut faire des choix le plus souvent égoïstes. Internet est là pour calmer le manque heureusement : Skype, Viber, Whatsapps ou encore Facebook. Vivre à l’étranger c’est 100% d’aventure mais les coups de blues en feront aussi partie !

Cette décision mûrement réfléchie de partir reste une expérience enrichissante pour chacun d’entre nous (en bien ou en mal!). Je pense qu’il faut prendre en considération que oui, votre famille vous manquera ainsi que vos amis, votre copain/copine. C’est mon cas : gérer la séparation peut sembler facile aux Etats-Unis mais n’oubliez pas que là-bas, vous aurez aussi un quotidien, des cours, des devoirs… Vous n’êtes pas en road trip ! (pas encore si je peux dire). J’ai mon premier coup de blues après un mois sur place. Heureusement je peux compter sur mes colocataires pour me remonter le moral. Il y a des jours où vous compterez les semaines restantes et d’autres où tout ira bien et où, pour rien au monde, vous ne voudrez rentrer. La France peut aussi vous manquer (le fromage, le bon pain) et vous aurez droit à un bon mal du pays !

Pour finir, n’oubliez pas qu’une expatriation ne doit pas se faire sous contraintes. Pour ma part, j’ai choisi de partir loin et je le vis pleinement. J’écris cet article de manière la plus honnête possible. L’American Dream n’est pas à tous les coins de rue (j’ai de la chance mais voici quelques anecdotes rencontrées ici par certaines de mes connaissances) : le/la colocataire insupportable et irrespectueux, l’appartement dégoûtant, les difficultés de vivre avec ses colocs d’une autre culture -indienne, japonaise, coréenne, américaine…- l’incompréhension en cours…)  C’est d’ailleurs une de mes peurs actuelles : réussir mes cours. Je vous en dirai plus dans un prochain article ! En attendant, il était important pour moi de vous montrer l’envers du décor de rêve, de révéler les faiblesses potentielles d’un étudiant expatrié et de vous dire: c’est NORMAL !