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A propos helene

Etudiante à @emstrasbourg après un DUT Information communication à Paris. Ambassadrice et blogueuse officielle @ecoles2commerce.com

Le suivi des stages par l’EM Strasbourg

Il n’est pas rare qu’un stagiaire se fasse exploiter au sein de l’entreprise dans laquelle il travaille. Si les salaires / conditions de travail ne sont pas toujours simples,mon école l’EM Strasbourg a mis en place un système de suivi des stages de césure mais également de fin d’études en accord avec une association. Des tuteurs nous sont attribués et suivent entre 5 et 10 étudiants. Le but est d’éviter de se retrouver à faire des stages photocopies et d’assurer un suivi régulier de l’évolution du stagiaire dans l’entreprise.

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Comment cela se passe ? Le tuteur est sensé vous contacter de lui-même au début de votre stage. Je dis bien sensé car parfois, il ne fait pas le premier pas et vous devez aller le contacter de vous-même (dixit d’autres étudiants) Pour ma part, je fus chanceuse car je suis tombée sur un ancien ingénieur des mines à la retraite qui s’intéresse réellement à mon parcours. Il m’a cependant contactée trop tôt : je n’avais pas encore débuté mon stage ! Après une semaine il me demandait déjà des informations sur le déroulement de mon expérience. Je venais à peine d’arriver et j’étais loin d’avoir le recul nécessaire pour fournir des réponses construites et utiles pour mon interlocuteur.

Finalement, nous avons fixé un premier rendez-vous en face à face. L’échange s’est très bien déroulé : je lui ai expliqué mon travail, mes attentes vis-à-vis de ce stage et mon ressenti après un mois sur place. Il m’a également parlé de son parcours et de la raison pour laquelle il s’occupait d’étudiants. Mon tuteur n’était pas là par hasard : il souhaitait vraiment apporter un regard extérieur.

Le deuxième rendez-vous a eu lieu vers le milieu de mon stage. Après 3 mois chez Danone, j’avais besoin d’un feedback et également de détailler davantage mon travail à mon tuteur. Mon manager a établi un bilan très positif concernant mon stage et mon travail : avoir un feedback est important pour savoir nos axes de progression Quant au tuteur, il est là pour repérer les stages abusifs et sans missions réellement bénéfiques pour le stagiaire. Il s’assure de la cohérence de l’expérience avec les attentes de l’étudiant.

Le dernier rendez-vous a lieu en fin de stage avec le manager de l’entreprise. C’est le moyen de faire un bilan complet sur l’expérience au sein de l’entreprise.

Le point négatif est que je n’aurai certainement pas le même tuteur pour ma deuxième partie de césure. C’est dommage puisque le suivi ne sera pas complet. Je pense suggérer l’idée à mon école. Le système a d’autres limites puisqu’aucun suivi n’est possible si vous faites le stage à l’étranger (dommage car au vu des nombreux moyens de communication actuels, il serait simple d’organiser une session skype ou téléphonique).

Le système de suivi étant récent, je pense qu’il y a encore des efforts à poursuivre du côté de l’organisation : chaque tuteur devrait prendre son rôle au sérieux vu que le prix de la césure est de 800 euros. Les étudiants s’attendent à être pris en charge de A à Z sur le suivi et ils ne souhaitent pas courir après les informations. Je pense tout de même que c’est une excellente chose d’avoir lancé ce système : pour ma part, je me sens bien encadrée. Mon école a ainsi des retours sur le parcours individuel de ses étudiants.

Si vous êtes étudiant à l’EM Strasbourg, n’hésitez pas à laisser votre point de vue (bon ou négatif) sur ce système ! Par ailleurs, vous pouvez tout à fait laisser un commentaire si vous aussi, dans votre formation, vous avez eu un suivi.

Back to the US: « Dis-donc, t’as pas un peu grossi ? »

« Dis-donc, t’as pas un peu grossi ? » Telle est la phrase que j’ai entendu maintes et maintes fois en skypant avec ma famille. Lorsque vous êtes aux Etats-Unis, votre famille vous scrute de A à Z à la webcam pour vérifier que votre corps n’a pas enflé comme une montgolfière. Certes, les américains n’ont pas la même alimentation que nous…mais il est grand temps de faire un point sur les préjugés !

20131107_121901_resizedPremièrement, les proportions sont effectivement gigantesques (que ce soit en supermarché ou en restaurant). Inutile de rappeler la bonne vieille explication : plus vous mangez plus votre estomac grossit. Plus votre estomac grossit plus vous mangez… J’avais du mal à finir mes plats. Il ne faut pas hésiter à laisser plutôt que se forcer et risquer d’être malade.

Basement

Deuxièmement, les plats les plus populaires sont loin d’être parfaits pour faire attention à sa ligne : Fish & chips, burgers, chilicon carne… Sans parler des accompagnements. J’ai tellement rêvé des légumes au restaurant ! Les accompagnements étaient tout simplement des fritures : frites, pommes de terre sautées, cornichons frits…Sortir impliquait donc plats GRAS.

Cornichons frits

Troisièmement, la nourriture est partout et surtout la malbouffe ! Il était tellement plus simple de trouver un hamburger qu’une salade. Les distributeurs présents sur le campus proposaient chips, sodas, bonbons, gâteaux à des prix défiants la concurrence. Je me rappelle même que la bouteille de coca cola était moins chère qu’une bouteille d’eau !

Bref, vous l’aurez compris, vous verrez beaucoup de personnes en surpoids et pas qu’un peu ! Cependant, vous aurez la possibilité de croiser des personnes très athlétiques et soucieuses de leur alimentation. J’avais l’impression qu’une juste mesure n’existait pas là-bas. Je vivais avec une colocataire très sportive : elle courait 15km par jour et ne mangeait que des légumes, des fruits, des céréales complets, des laitages 0% et rarement de la viande blanche. Elle souhaitait rester « healthy » c’est-à-dire en bonne santé. Inutile de vous expliquer que c’était extrême puisqu’elle infligeait à son organisme une tension permanente (maigreur, problème de circulations sanguines…)

Legumes

Ce que je souhaite préciser, c’est qu’elle trouvait sa nourriture en grande surface également. (Voir mon article Faire les Courses aux USA) Le rayon fruits/légumes est aussi présent et très grand, comme en France (Wallmart, Meijer) et il existe beaucoup de produits allégés. Le problème est que ces produits allégés perdent souvent en goût. Je trouve que la différence se fait clairement plus sentir qu’en France. Le lait 0% « fat free » – sans graisses américain ne pourrait jamais être vendu en France : il n’a aucune consistance, aucun goût et il est transparent.  En conclusion, manger équilibré est largement possible aux USA : il faut simplement savoir s’organiser. Les prix sont forcément plus élevés pour ces produits mais cela reste accessible.  Ainsi, vous éviterez les abus et donc les kilos superflus.

Lorsque j’étais à Indianapolis, je payais 15 dollars le semestre pour un accès illimité aux infrastructures sportives. Vous conviendrez que le prix était vraiment attractif pour garder la forme ! Vous avez le plus souvent des salles de musculations, un stade, une piscine. Je me rappelle avoir participé à des cours de Zumba et de yoga. Il n’y a rien de mieux pour se maintenir en forme ! Renseignez-vous auprès de votre université aux Etats-Unis.

 Certains aliments français n’existent pas aux Etats-Unis ! Voici une petite liste de produits dont je rêvais sur place (loin d’être régime mais plutôt petit plaisir) :

-          La charcuterie (pâtés, rillettes, saucissons… ne parlons même pas du foie gras)

-          Le fromage (le vrai camembert, un bon reblochon.. je ne supportais plus le fromage rapé !)

-          Les Kinder (vous pouvez en trouver uniquement dans les supermarchés mexicains)

Pour ma part, j’ai beaucoup profité sur le plan de l’alimentation : je n’ai pas cherché à faire très attention. Finalement, pour info, j’ai pris 1,5 kg en 18 mois, ce qui reste tout à fait raisonnable. Depuis mon retour en France, je suis revenue à mon poids initial.

En conclusion, je peux vous dire qu’aller aux Etats-Unis ne signifie pas que vous deviendrez obèse ! A vous de choisir les bons produits et d’être raisonnable. Vous pouvez ainsi rassurer votre famille et partir l’esprit tranquille !

 

Back to the US : réussir en cours

Cet article peut sembler bien utopiste mais le système scolaire aux Etats-Unis diffère considérablement de celui en France. (Si vous souhaitez retrouver mes articles sur les cours américains, cliquez ici !) Je vais donc vous donner quelques conseils pour réussir les cours dans une université américaine et pour mieux vous adapter à ce système.

1. Ne séchez pas les cours

Aux Etats-Unis, vous avez très peu d’heures de cours par semaine (j’en avais de mon côté 12). Inutile de vous indiquer que rater une heure peut vous causer quelques problèmes. Lorsque vous étudiez dans une langue étrangère, vous avez besoin de vous concentrer et de suivre chaque cours le plus attentivement possible. Venir en cours facilite l’apprentissage et le suivi des projets, cela vous permet aussi de créer des liens avec des étudiants sur place. Une année d’échange ne signifie pas une année à ne rien faire. Si en France, sécher les cours n’est pas toujours très handicapant, cela peut être problématique aux Etats-Unis où les absences sont contrôlées.

2. Anticipez et travaillez régulièrement !

Le professeur donne à chaque début de semestre un syllabus répertoriant les échéances du semestre. Achetez un agenda et notez les devoirs à rendre ainsi que vos examens. Les américains auront tendance à s’y prendre au dernier moment. Cependant, ne les suivez pas sur cette idée: ils ont des facilités en anglais que vous n’aurez pas et vous aurez besoin de deux voir trois fois plus de temps pour terminer un devoir. Laissez vous aussi le temps de la relecture. Un natif pourra améliorer encore votre travail. Etudier aux Etats-Unis implique forcément du travail régulier contrairement en France. En effet, s’il y a peu d’heures de cours, on vous demandera un certain investissement à côté.

3. Approfondissez !

Les infrastructures américaines sont gigantesques : passez un peu de temps en bibliothèque (library) pour bien réviser. Les bibliothèques contiennent souvent du matériel moderne et fonctionnel (merci aux frais de scolarité exhorbitants!). Révisez avec des américains, ils pourront répondre à vos questions.

4. Adaptez-vous aux systèmes d’évaluation

QCM en France indique souvent que l’examen sera facile. Aux Etats-Unis c’est plutôt l’inverse. Je pense qu’il est plus difficile de valider un cours où l’examen est un QCM. Vous n’avez pas la possibilité de montrer ce que vous avez appris, des questions peuvent être ambigues (même pour vos camarades américains) et souvent, les notes ne sont pas brillantes. Il faut donc savoir s’adapter à ce système et à ne pas se laisser surprendre.. Pour ma part, j’avais obtenu des notes moyennes (B-) en Ressources Humaines : le QCM composé de 100 questions était loin d’être simple ! La moyenne de la classe tournait autour de C+.

Si vous avez des questions, n’hésitez pas ! Merci de continuer à visiter mon blog :)

Billet d’automne

Je n’arrive pas à croire que je n’ai posté qu’un seul article au mois d’Octobre ! Ce n’est absolument pas dans mes habitudes… Je suis très occupée avec mon stage et mes bonnes résolutions de me mettre au sport. En tout cas, je suis ravie de réécrire sur mon blog à l’occasion d’un article fourre-tout. Je n’ai pas de sujet particulier mais simplement vous faire partager mon quotidien.

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Mon stage chez Danone se passe très bien. J’ai eu l’opportunité de visiter le centre de recherche Danone à Palaiseau : je suis normalement au siège sur le boulevard Haussmann. Lors de cette visite, j’ai pu découvrir d’autres métiers Danone étroitement reliés aux produits et donc le coeur de métier du groupe. C’était l’opportunité de visiter les locaux, très modernes avec un toit en forme de vague, entourés de verdure et de grands espaces. J’avais moi-même pris l’initiative d’organiser cette sortie avec d’autres stagiaires : je fus ravie de voir que mon manager m’avait encouragée dans ma démarche. En parallèle, le quotidien se déroule bien : il faut dire que je n’ai pas le temps de m’ennuyer et que les journées ne se ressemblent pas. Beaucoup de projets démarrent et engendrent réunions, workshops, conf call.. Il faut savoir s’organiser et être très autonome ! J’ai un très bon ressenti dans cette entreprise et aucune réticence à venir y travailler… Je vous conseille vraiment ce groupe après 2 mois ici je n’ai absolument aucun regret.

A côté de ce stage très prenant, j’ai commencé le sport : il était temps ! Un peu de motivation et hop, au boulot ! Je me suis inscrite à la salle de sport Fitness Park où l’abonnement coûte 30 euros par mois. Cela reste raisonnable et les matériels sont de très bonne qualité. Il en existe plusieurs en région parisienne n’hésitez pas à vous renseigner. Le sport permet vraiment de se relaxer et de se dépenser physiquement lorsque le mental est fatigué.

J’essaierai d’être plus présente dans les semaines à venir notamment avec un article Back to the US en préparation et pour début décembre une vidéo spéciale jobs d’été ! On ne s’y prend jamais trop à l’avance ! J’espère que ces futurs thèmes vous plairont. Si vous souhaitez que j’écrive un article sur un sujet en particulier, faites-moi signe !

Petites photos de ma soirée d’Halloween pour vous montrer mon déguisement de Black Swan (et oui je me suis bien amusée ! cliquez pour agrandir)

Back to the US : les astuces voyages

VoyagesJe reviens pour un article de la série « Back to the US » avec les astuces voyages une fois sur place. N’oubliez pas que les voyages forment la jeunesse ! Les Etats-Unis sont très vastes:  plusieurs cultures sont à découvrir et plusieurs climats d’ailleurs.

Pour bien voyager :

-          Prévenez votre banque (si celle-ci est américaine). Lorsque vous voyagez, vous êtes amenés à faire des dépenses. Etant donné qu’aucun code n’est demandé lors des paiements, les banques sont très suspicieuses et veillent au bon fonctionnement de votre compte. Ainsi, si vous comptez quitter votre Etat, rendez-vous au guichet pour le signaler et éviter tout désagrément (impossibilité de retirer et de payer)

-          Utilisez les sites de comparateur de vols : kayak, orbitz, skyscanner et cheapflights sont selon moi les comparateurs de vols/hotels/location de voiture les plus fiables. Cela permet aussi de pouvoir être flexible sur ses horaires de départ. J’ai utilisé Orbitz et CheapFlights : Orbitz a su rapidement nous réorienter sur un autre avion lorsque notre vol a été supprimé à cause d’une tempête de neige.

Auberge

-          Pensez aux logements pas chers : le couchsurfing peut être une idée intéressante pour les baroudeurs mais cette idée effraie pas mal de personnes. Les auberges de jeunesse restent alors aux tarifs les plus intéressants. La meilleure auberge de jeunesse que j’ai visité se trouvait à Nashville. L’ambiance était vraiment chaleureuse et amicale tandis que la location était idéale dans la ville. J’ai ainsi voyagé à Toronto, Buffalo, Nashville, Washington, Chicago en auberge de jeunesse. Bien entendu, il faut être prêt à cohabiter avec des étrangers souvent curieux de nature et à vivre des expériences originales. J’ai dormi dans une chambre de 12 personnes, mixtes, avec des ronfleurs, des lêves tôt, des gens qui arrivaient tard… C’est vrai que je n’avais pas bien dormi mais au prix de la nuit (entre 15 et 30$ on s’en satisfait) AirbnB est aussi un système de location intéressant si vous êtes plusieurs !

-          La location de voiture : bon plan ! Aux US le prix du gallon (environ 4 litres d’essence) est vraiment bas. Vous ferez de grosses économies à louer une voiture à plusieurs pour plusieurs heures de route. Pour mon fall break, j’étais partie en voiture d’Indianapolis avec 4 amis jusqu’à Buffalo puis Toronto (environ 9/10h de route aller puis retour) sur un total de 5 jours ;

-          Votez pour les bus ! les compagnies de bus Megabus et Greyhound fournissent un service vraiment fiable avec wifi, des bus propres et sécurisés. J’ai toujours passé de bons trajets dans ces bus plutôt confortables. Ils sont très développés dans l’est dans Etats-Unis ! Le prix est là encore très attractif (je crois avoir payé 5$ d’Indianapolis à Chicago). Il s’agit d’être rapide sur le site internet et hop ! les prix varient vraiment selon la période mais reste toujours très bas.

 Petits tips :

  • Préparez du liquide pour payer des pourboires
  • Voyagez avec les copies et les originaux de vos pièces d’identité mais conservez les originaux en lieu sûr lors de votre séjour (pas sur vous !).
  • Arrêtez-vous dans des endroits typiques au lieu de choisir des chaînes… vous serez surpris !
  • Renseignez-vous sur les quartiers à éviter dans chaque ville pour plus de sûreté

Des questions ? N’hésitez pas à me contacter !

« En quoi consiste ton stage ? »

Bonjour à tous et à toutes,

Je reviens après avoir été absente une vingtaine de jours ! Le temps passe très vite car je suis occupée pendant mon stage. Comme vous devez le savoir, je suis chez Danone en stage pour 6 mois.

Beaucoup de personnes se demandent concrètement ce que je fais là bas. J’ai décidé de vous expliquer en quelques mots sans rentrer dans les détails (confidentialité oblige vous le comprendrez bien !)

1. Je travaille au département Communication Corporate

Quand je dis que je suis chez Danone, beaucoup répondent « aaah oui les yaourts tu dois adorer, tu travailles sur quelle marque ? » Dans un premier temps, sachez que je ne suis pas dans une BU (Business Unit) mais au sein d’un service qui s’occupe de la réputation de l’entreprise. Cela se distingue de la communication de marque plus orienté business, ventes et bien reliée au marketing. La communication corporate (ou institutionnelle) peut être interne (destinée aux salariés, aux actionnaires ou encore investisseurs) afin de les fédérer autour de la culture d’entreprise. Cependant, la communication peut être aussi externe (consommateurs, journalistes, candidats, fournisseurs). Elle se joint à toutes les fonctions de l’organisation. L’image de l’entreprise est en jeu. Je trouve cela très intéressant puisqu’il n’est pas simple de chiffrer les résultats de manière concrète mais au quotidien, en interne, je peux voir que la culture d’entreprise chez Danone est comprise et acquise par ses salariés !

Qu’est ce que veut dire « chef de projet digital » ? 

Etre chef de projet digital ne signifie pas être community manager (hé non !). Un chef de projet digital orchestre des projets de A à Z, de l’étude stratégique à la livraison en passant par la réalisation. Le respect des délais est important. La coordination avec les agences est aussi une partie du job. Un chef de projet digital est responsable de la création, de la mise en oeuvre et de la gestion de projets internet ou mobiles. Il doit aussi être force de propositions sur les solutions digitales selon les objectifs stratégiques pré-établis. Au sein de Danone je suis assistante chef de projet digital ce qui veut dire que je l’assiste sur toutes les missions au quotidien. 

Je n’ai pas envie d’un stage café photocopies.. que me conseilles-tu ? 

Avant tout, sachez qu’il est quand même relativement rare que vous ne fassiez rien en 6 mois de stage en grande entreprise (ou même en start-up, PME) Ces stages sont là pour vous donner des responsabilités. C’est absolument le cas à Danone: on vous demande beaucoup d’autonomie, de travail, on vous confie des responsabilités, on croit en vous et vos collègues sont disponibles pour vous accompagner. Je crois que c’est le cas pour chaque stagiaire de l’entreprise. Si vous avez peur de faire un stage peu enrichissant, ou que c’est déjà le cas, n’hésitez pas à entamer des démarches pour en trouver un autre. Les écoles/universités peuvent tout à fait comprendre. Quant aux entreprises, elles ont peu d’intérêts à garder un stagiaire qui n’est pas motivé ni intéressé par les missions de son stage. Pédagogie, rigueur et recherche, voici ce qu’il vous faut.

Le rythme des publications d’articles sur mon blog est au ralenti mais je suis toujours disponible si vous avez une question ! N’hésitez pas !

Back to the US: Les astuces shopping

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Cette série sera dédiée à un retour sur mon année passée aux Etats-Unis. Retrouvez prochainement la suite avec les astuces voyages !

En tant que résidente temporaire sur le sol américain, j’ai pu profiter de ce pays en faisant notamment du shopping. Et vous pouvez crier de joie : aux Etats-Unis, les prix sont généralement beaucoup plus bas qu’en France : high tech, vêtements, maquillage…

Après plusieurs mois là bas, j’avais découvert des bons plans assez intéressants que je vais partager. Avant tout, notez qu’avec le taux de change vous profitez de l’euro fort pour vous faire plaisir !

1. Amazon amazon : En vous connectant sur le site américain, votre compte sera totalement séparé du compte français. Vous pouvez intégrer à votre compte votre numéro de carte étudiant. Ainsi vous bénéficierez d’amazon premium impliquant la livraison gratuite en deux jours des produits commandés !

2. Ebayebay-logo : En France, commander à l’étranger coûte cher à cause de la douane. Aux Etats-Unis vous pouvez même dépenser en ligne auprès de vendeurs asiatiques : vous ne paierez que le prix du produit. En effet, la livraison de ces pays est souvent gratuite ! A vous les bons plans (méfiez-vous tout de même en choisissant des top vendeurs)

3. Les soldes

Crowd during black friday
N’attendez pas les soldes pour vous faire plaisir : les promotions ont lieu toute l’année là-bas ! Le jour le plus connu s’appelle Black Friday, en Novembre, le jeudi après Thanksgiving. Les magasins restent ouverts jusqu’au matin pour permettre à tous les américains de vider leur portefeuille. Les bons deals existent alors faites- vous plaisir ! Généralement, ce black Friday est prolongé en ligne sur certains sites jusqu’au lundi suivant.

4. Un gros achat high tech ? Foncez !
Les produits Apple sont beaucoup moins chers qu’en France. Si vous envisagiez d’en acheter un à votre retour en France, c’est un mauvais calcul ! Investissez, vous paierez beaucoup moins.

5. Les malls
Repérez les ! Il s’agit de grands centres commerciaux avec généralement de très bonnes démarques. C’est là bas que vous trouverez des marques indisponibles en France : en parlant de ce que je connais, Victoria Secret possède de nombreux magasins dans tous les USA. Mais pensez à visiter les Abercrombie, Aeropostals, Levi’s où les prix sont très attractifs ! Vous y retrouverez des magasins connus comme H&M ou Forever 21 aussi présents sur le sol français.

6. Côté girly: MAKE UP
Ce dernier petit paragraphe sera très utile aux jeunes filles. Je vais vous conseiller quelques marques de maquillage qu’il faut absolument trouver une fois sur place :
- Urban Decay : cette marque est vendue en France… A des prix élevés. Si vous comparez avec le site américain urbandecay.com vous trouverez des bons plans de folie ! (Palette à 12$ par exemple)

Sans titre
- MAC Cosmetics : la marque professionnelle propose ses produits à des prix moins élevés qu’en France. Pour comparaison : un rouge à lèvres coûte 18,50 euros en France contre 11 euros (après transformation) aux Etats-Unis.
- Eyeslipsface : commander en ligne est possible en France mais c’est aux Etats-Unis que vous les trouverez dans vos rayons (et que vous économisez 8 euros de frais de ports en plus des prix encore plus bas!)
- Coastal Scents / Covergirl : ces marques introuvables dans l’Hexagone sont en vente à petits prix un peu partout sur le sol américain.

Et vous, quels étaient vos magasins préférés ? N’hésitez pas à commenter !

C’est la rentrée !

Je suis ravie de réécrire enfin pour mon blog que j’avais mis entre parenthèses pour l’été !

Ma rentrée s’est bien passée J’étais très impatiente de reprendre puisque cela fait 5 mois que j’ai obtenu ce stage. Nous avons eu le choix à l’EM Strasbourg : continuer en master 2 et donc obtenir son diplôme en 2015 ou s’orienter en année professionnalisante. Vous l’aurez compris, j’ai choisi la deuxième proposition. Entre temps, j’ai pu me reposer et profiter de mes vacances. Etant donné que je ne supporte pas de ne rien faire trop longtemps, c’est avec un grand enthousiasme que j’ai débuté cette expérience. J’avais tout de même une petite appréhension… Le stress fut de la partie en ce 1er septembre: j’avais rendez-vous au siège de Danone dès 9h30. Je vous raconterai dans un article prochain comment cela se déroule au sein de l’entreprise.

Rentrée

Photos Libres

Je n’ai pour le moment fait qu’effleurer les missions de mon stage c’est pourquoi je ne peux pas encore vous en parler. Je remplace une alternante qui va s’occuper de la passation dès la semaine prochaine. J’ai rencontré là bas le créateur du blog Advertising Times, David, alternant à Danone : si vous n’avez pas encore visité ce superbe blog sur la publicité, foncez !

Le blog reprendra un rythme plus lent que l’année dernière car je serai très occupée en raison de mon stage. A venir : des témoignages, des rétrospectives sur mon séjour aux USA (un peu de recul ne fait pas de mal !) et beaucoup d’autres articles…

Une idée d’article ? Contactez moi par ici

L’été: job d’été, repos…

Me revoilà pour un article papotage en plein milieu de l’été ! En ce 18 juillet 2014 je suis en jour de repos. Et oui, je viens d’accepter de travailler chez Go Sport, un magasin à quelques minutes en voiture de chez moi, en tant qu’employée de rayon. Trouver un job d’été fut un calvaire. Je proposais deux mois: j’ai envoyé une cinquantaine de CV (personnalisés, toujours !).

Mes conseils pour trouver un job d’été sont :

- déposer vos CV « en direct » dans les magasins : Carrefour, Auchan, Go Sport, Intermarché, Leader Price, Gemo, etc. Les enseignes ont souvent besoin de main d’oeuvre pour les soldes ou encore pour remplacer des congés maladies.

- Inscrivez vous à une ou des agences d’interim

- Postulez en ligne: le meilleur site est letudiant.fr selon moi. Mais vous avez aussi jobetudiant.net, yoopala pour les baby sittings…

- Si vous êtes disponibles un temps limité (6 semaines environ) rendez vous sur ONG Conseil qui propose des missions adaptées aux étudiants.

Personnellement j’ai été embauchée pour 4 semaines pour un remplacement d’une personne en congé maladie. Avant cela, je m’étais inscrite à une agence d’hôtessariat, street marketing appelée Animeo. Les recruteuses nous ont vendu du rêve pendant la session de recrutement mais depuis un mois je n’ai reçu qu’un mail pour une mission d’une journée. Malgré mes nombreux appels, ils ne m’ont rien proposé (pourtant je suis disponible sur Paris et trois autres départements.) J’ai été assez déçue étant donné que j’avais dû me déplacer jusqu’à leur locaux et payer une douzaine d’euros rien que pour les transports.

Le beau temps est aussi arrivé (35 degrés à l’heure où je vous écris) ! Autre nouvelle qui m’a surprise: mon ex-colocataire américaine, Maria, m’a invitée à son mariage en Mai 2015 avec Josh (si vous suivez mon blog vous verrez sans nul doute de qui je parle) Je suis très contente pour elle. A présent, je dois m’organiser pour savoir si je peux m’y rendre…

En raison des vacances scolaires, je ralentis le rythme du blog afin de faire une coupure et de me détendre. Il n’y aura sûrement pas d’article au mois d’Août. N’hésitez pas à me contacter par mail pour poser vos questions.

L’après DUT: Linh

Découvrez le témoignage de Linh, étudiante à la Sorbonne Nouvelle en communication après avoir obtenu son DUT communication au sein de ma promotion. Linh vient directement du Vietnam ! Elle a obtenu l’équivalent du BAC en 2009 pour poursuivre ses études en France au sein du DUT. Ses petits conseils après deux ans de DUT, un an à l’étranger en DUETI et un an à la fac ! Pour le témoignage de Camille par ici 

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Quel est ton parcours ?

Après le lycée au Vietnam, j’ai débarqué en France pour deux ans de DUT Info-Com, option Communication des Organisations. Pour la troisième année, grâce au diplôme DUETI (diplôme d’université des études technologies internationales) de l’IUT, je suis partie en Erasmus à Groningen, aux Pays-Bas, où j’ai effectué deux semestres dans l’université de sciences appliquées de la ville. Diplôme Bac+3 en poche, j’ai intégré le Master 1 Info-Com à Paris 3 la Sorbonne Nouvelle. Cela est pour dire que j’ai de certaines expériences (dont je suis très fière) sur un banc universitaire théorique (à la Sorbonne Nouvelle), dans une formation très orientée vers la pratique avec des cours qui tournaient autour du grands projet du semestre (la formation d’Erasmus), et dans une classe de DUT, qui se situe entre ces deux logiques. Et cela pour dire aussi que vous aurez après le DUT plusieurs possibilités intéressantes, dont par exemple de partir à l’étranger, et que le diplôme du DUETI, contrairement à ce qu’on redoute souvent (même moi je me posais la question), ne vous ferme pas les portes à un master universitaire.

 Que penses-tu de tes années DUT ?

Disons que le programme se situe au milieu juste entre la pratique et la théorie. Quand j’étais en stage en deuxième année dans une agence de communication au Vietnam, j’ai pu rapidement accéder aux responsabilités car à l’école, on nous a enseigné sur les différents métiers de la communication. Par exemple, pour les missions de rédaction des propositions de communication qui constituaient une bonne partie de mon stage, le projet de réalisation d’un plan de communication à l’IUT m’a vraiment aidé. Ensuite, la recherche du stage dès la première année nous a donné une idée sur le marché du travail, sur où on devrait s’y situer, et surtout la pression pour se débrouiller afin de ne pas se retrouver au chômage. En même temps, l’IUT pourrait parfaitement se vendre pour ses cours « théoriques ». Dans mon cas personnel, pour mon mémoire de M1, je me suis beaucoup servie des connaissances de longue date acquises grâce aux cours de  Sémiologie à l’IUT.

Par ailleurs, à l’IUT, nous avons des cours d’outils bureautique, depuis l’utilisation de Word, jusqu’au FinalCut en passant par DreamWeaver, Photoshop, etc. ce qui me semble ne pas être le cas pour la Licence (à vérifier auprès des camarades de Licence mais pour mon année de Master, c’est un « non » bien entendu) et qui sera un avantage bien remarquant aux yeux des recruteurs.

Donc déconseilles-tu une formation à la fac ?

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D’abord, comme on le dit souvent (je ne travaille pas encore, donc je lis les articles d’orientation comme vous ;)), dans la Communication, il vaut mieux avoir un Bac+5. Même si un Bac+2 type professionnalisant vous aidera à éviter le chômage mais dans le long-terme, il s’avère que certains postes ne sont accessibles qu’avec un Bac+5. Et déjà, le diplôme  seul ne suffit pas ! L’expérience est aussi importante.

Ensuite, je conseille (si je me le permets) de bien connaître ses atouts et faiblesses. Il faut dire que quand je suis entrée à la fac, j’ai dû faire un effort important pour faire des recherches de mon côté sur plusieurs auteurs et concepts qui sembleraient familiers pour les camarades venant de la Licence. La lecture, la rédaction, la rigueur du travail « de chercheur » sont à prendre en main.

Par contre, en sortant de l’IUT, les DUT-iens pourraient avoir facilement 4 mois d’expériences en stage, ce qui est non négligeable sachant que pour notre master 1, le stage demandé n’est que de (minimum) 120h (oui, un stage type « découverte » !!) et qu’aux yeux des professeurs, votre rapport de stage a un poids (vraiment) négligeable par rapport au « projet de mémoire » (le mémoire de 40 pages du M1 est considéré plutôt comme un « projet de mémoire », une phase préparatoire au « vrai » mémoire de M2).

Pendant la période des cours, l’université n’accepte que des conventions de maximum 20h/semaine, l’histoire que vous n’ayez aucune excuse pour sécher les cours. Vous pourriez faire un stage pendant l’été à condition qu’au moins 80 heures soient faites avant le bouclage de l’année (en mi-mai). Cela dit que si vous êtes à la fac, et vous souhaitez de bien remplir votre onglet « expérience professionnelle » du CV, il faudrait faire un gros effort : un stage de 6 mois à mi-temps par exemple à côté des cours, ou un stage en plein temps (avant puis après la fin de l’année) avec la charrette du mémoire, la préparation aux examens et des dossiers à rendre sur le dos.

Par contre, si vous savez très bien que vous voudriez devenir chercheur, je conseille la Licence. Cependant, le  fait est qu’à 18 ans, la plupart d’entre nous ne savons pas encore ce que nous voudrions faire. C’est pourquoi les deux ans en DUT seront un bon démarrage pour votre découverte professionnelle, surtout quand si vous vous engagez pour les 3 ans universitaires, vous risquez de vous ennuyer avec vos questionnements « mais il n’y a que de cours théoriques et généralistes » et « je connais rien du monde du travail, j’ai aucune expérience professionnelle ».

 Pour contacter Linh, merci de m’adresser un email.